L’appropriation inexcusable du titre français du film de Luis Mandokii, avec Paul NEWMAN, Kevin COSTNER et Robin WRIGHT-PENN, n’est pas le pire défaut de celui-ci. Le talent d’Agathe BONITZER, qui est réel, et celui de Hiam ABBASS, qui l’est tout autant, même dans un rôle assez effacé, ne peuvent en aucun cas sauver un film aussi puéril qu’il aurait mieux valu intituler « Jeunes de tous les pays, unissez-vous ». En effet, si la solution au problème palestinien et au conflit israëlo-arabe était aussi simple, les difficultés seraient depuis longtemps aplanies. Pour rester aimable, nous le qualifierons donc de film militant raté.
Encore une oeuvre salutaire sur les rapports israélopalestiniens cette fois le support en est 2 jeunes en relation épistolaire Ce support à valeur néo sentimentale décale temporellement un peu le propos ( il ne s"agit pas de textos) Il donne une dimension littéraire au récit ( voix off) mais n'apporte pas grand chose car Agathe Bonitzer que l'on a connu meilleure reste assez fantomatique.
Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"... Une jolie histoire qui permet de parler du conflit israëlo-palestinien d'une manière différente du traitement médiatique habituel. On a ainsi le droit à des images que l'on n'a pas l'habitude de voir : ainsi, sachez qu'à la Bande de Gaza, il y a une plage absolument magnifique avec une vue paradisiaque et une eau d'un bleu d'une grande beauté. Les acteurs jouent très justement et cette relation "électronico-épistolaire" (ils communiquent par mail) est un moyen de dénoncer l'absurdité de la guerre et d'un conflit qui dure depuis trop longtemps et qu'avec un peu de bonne volonté et l'envie de prendre le temps de se connaître et de se découvrir l'un l'autre, voire parfois de s'apprivoiser, les barrages les plus impressionnants se font très facilement franchissables. Un des très jolis films de ce début d'année.
Un film aux vertu pédagogiques indéniables, qui sait émouvoir de par son contexte,et qui souffre parfois de mélo-dramatisme. Une petite histoire dans la grande histoire qui est "efficace".
Le sujet de ce film est une envie de paix, de fraternité, et après tout pourquoi ne pas y croire ? Moi, j'ai envie d'y croire.Il est vrai que cela paraît illusoire dans le monde dans lequel on vit où toute tentative de résolution de conflit semble vouée à l'échec, où l'on pense que rien ne va jamais changer et où les gens pensent que l'histoire de ce film est une chimère pour ados. Je ne suis pas blasée pour un sou et j'ai trouvé ce film pas mal fait et ça m'a fait très plaisir de revoir Jérusalem :-)
D'un sujet complexe et brulant, le réalisateur de cette excellente surprise titre un film humaniste et subtil qui ravive le coeur et rend meilleur. On sort de ce spectacle constamment passionnant et émouvant résolument enclins à espérer que la fin de ce conflit résulte du meilleur des êtres humains présents des deux côtés de la barrière. Superbement incarné par des acteurs confondants de naturel, le film montre aussi à quel point notre hexagone rayonne encore dans certaines contrées comme un antre de la libérté et de l'épanouissement individuel. A voir absolument.
Une bouteille à la mer, un espoir naissant ? J’ai envie d’y croire. Si le récit peut paraître candide il est ici magnifié par des acteurs formidables. Hiam Abbass, dont le seul regard ne peut laisser indifférent, parler de talent à son égard serait un pléonasme. Les deux principaux protagonistes, Agathe Bonitzer et Mahmoud Shalaby sont attachants et délivrent un beau message. Une envie de paix pour cette partie du monde ou ce conflit détruit tout et l’insouciance de l’adolescence, en particulier. http://cinealain.over-blog.com/article-une-bouteille-a-la-mer-97052372.html
Bien sur ce ne sera pas le film de l'année ! Mais ça sera un formidable hymne à la paix et à la tolérance en ces temps troublés de politique. Un film qui rappelle que l'art est fait pour améliorer le monde et les gens qui l'habitent.
Un très beau film qui nous montre bien que la plupart des gens de chaque côté du mur ne sont pas des extrémistes. Le tout bien romancé et bien joué, une très belle surprise sur un thème compliqué à aborder.
Un film absolument magnifique qui donne un éclairage très émouvant à un conflit israelo-palestinien qui hélas, laisse peu de place à l'émotion. Un film que tout le monde devrait aller voir pour se rappeler qu'il y a toujours de l'espoir même au milieu du plus noir des conflits...
Par un message dans une bouteille à la mer, une jeune française installée en Israël et un jeune palestinien vous tisser une relation intime par internet, séparés par la guerre et l’incompréhension tragique entre les deux communautés belligérantes. Cette fable contemporaine est d’une grande finesse et d’une intelligence troublante, apportant un message d’espoir sans naïveté ni cynisme. Le jeu des deux protagonistes est exemplaire de sensibilité et de charge émotionnelle. Agathe Bonitzer et Mahmud Shalaby, déjà vu à son avantage dans l’excellent “Jaffa”, se hissent aisément au niveau de l’incontournable Hiam Abbass dans son énième rôle de mère courage locale. Encore un bien beau film qui affine notre regard sur cette partie déchirée du monde.