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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 novembre 2011
En voyant les différents avis mitigés et un ami me l'ayant conseillé, j'ai décidé de voir ce film pour me faire ma propre critique. Niveau scénario, vraiment décevant, aucune originalité. Un jeune homme avec une bande de copains qui ne savent pas quoi faire de leur vie et qui se "foutent" de tout. Les seuls éléments du film qui le sauve d'une étiquette de "navet" sont les acteurs, avec dans les rôles principaux Marc-André Grondin et Christa Theret, qui jouent parfaitement leur rôle. Les décors sont aussi très bien adapté au film, avec une ville où tout le monde se connaît et où rien ne se passe; à part peut-être les voitures empruntées par Mike. Enfin la musique se prête bien au film sans être vraiment exceptionnelle et accrocheuse. Pour conclure, ce film se laisse regarder jusqu'à la fin avec un final plutôt inattendu. Cependant, il laisse un sentiment plutôt mitigé au spectateur à cause de son scénario basique.
Une comédie dramatique indépendante dans laquelle l'émotion passe comme une lettre à la poste et les acteurs dévoilent avec efficacité leur palette de talent.
L'adolescence sans avenir d'un jeune paumé qui rêve de grandeur en volant des voitures. L'ennui a déjà fagocité les potentielles perspectives qui s'offraient à lui. Et pas n'importe quel ennui, celui qui ronge le quotidien et empêche de s'accomplir en plus d'un contexte social plus que morne. Quelques maladresses dans l'histoire, mais beaucoup de bonnes intentions et une interprétation très juste. "Mike" touche par son côté réaliste. Un film attachant.
Premier long-métrage pour le cinéaste d'origine allemand Lars Blumers qui s'inspire d'un fait divers ayant survenu en 2001. Il y dépeint une jeunesse en perte de repère, sans réelle autorité pour les guider et les faire rentrer dans le droit chemin. Mike (2011) dresse le portrait d'une jeune adulte, grand amateur de voitures au point de prendre un malin plaisir à voler des berlines (avant de les restituer à leurs propriétaires). Les personnages, bien construit dans leur ensemble, tant au premier qu'au second plan, nous offrent d'excellentes prestations, notamment de la part de Marc-André Grondin & Christa Theret (les principaux personnages). Un premier film assez inégal, avec quelques baisses de régime sur la seconde partie, mais l'ensemble est relativement bien mis en scène et les acteurs sauvent le film du naufrage (le scénario étant assez pauvre).
Un petit film sans prétention, qui a le bon goût de ne pas être de mauvais goût. Un bémol, çà n'avance pas et l''intérèt me semble bien réduit devant toutes ces scènes qui manque cruellement d'émotions. Assez vite oublié même si rien est déshonorant.
Je suis allé voir ce film pour cet acteur Marc André Grondin qui m'avait fasciné dans Crazy. Ici, il s'avère toujours bon mais le scénario est faiblard donc un peu ennuyeux avec tout de meme qq scenes qui fait qu'on reste jusqu'à la fin. Un film peu joyeux sur des gens paumés dans une région qui n'aide pas. Un film peu touchant, avec des personnages meme énervant qu'on a envie de secouer, un monde qui existe plus qu'on ne le croit et qui dérange du coup, d'où un film pas complètement sans interet.
Fabrice, alias "Mike", 20 ans, vivote à Kembs, bourgade alsacienne tristounette à proximité de Mulhouse dont il fréquente depuis l'enfance la Cité de l'automobile et la prestigieuse collection des frères Schlumpf. Le jeune homme (qui aime aussi le foot) adore les voitures, et n'hésite à en "emprunter" souvent (surtout les grosses cylindrées) pour des virées en Suisse ou en Allemagne, pays frontaliers - cette passion lui sera finalement fatale. Ce film de l'allemand (?) Lars Blumers, un temps appelé "Carjacking" (son premier ?) est très attachant, avec son ton à la "Strip -Tease" et ses personnages "foutraques", comme le policier jamais guéri du départ de sa femme et qui tente d'aider Mike, après son détour par la case prison (Eric Elmosnino). La savoureuse chronique sociale se double d'une histoire sentimentale pas si simple, quand Mike rencontre Sandy (Christa Theret) et l'engrosse par distraction. C'est amusant et émouvant même par instants cette histoire tirée de faits réels, et c'est solidement interprété, avec en particulier un Marc-André Grondin très à l'aise dans le rôle-titre. Bonne surprise, assurément.
Doit-on pour vivre être intéressé par les structures de cette vie ? Doit-on paraitre vrai, socialement vrai, et ne peut-on pas simplement demeurer ce que l'on est, c'est-à-dire rien parfois, aimé et être aimé pourtant ? .. 'Mike' touche et émeut à travers ses personnages entiers et vivants, mélancoliques, tristes, des Hommes, des êtres qui cherchent leur place dans ce monde. Alors parfois l'on souhaite juste s'enfuir, s'évader, loin, ailleurs, dans l'interdit, sans ne rien comprendre et peut-être est cela vivre, oublier le monde.. Mais où ce film pêche, c'est que le propos bien que partiellement bouleversant, ne parvient aucunement à décoller et donc, cette sensation constance de ne pas évoluer empêche le spectateur de s'abandonner dans les divagations, qu'elles soient piètres ou non, de ses âmes qui peuplent l'écran ... " En vérité je n'ai jamais bien compris ce qui était interdit ou non " .. Parce que l'Homme a créé un système ou lui-même peine à vivre ..
Avec "Mike", on est dans la situation un peu gênante, où l'auteur-réalisateur, Lars Blummers, n'a rien à raconter. D'une, faire un film adapté d'un "petit" fait divers, c'est souvent un peu léger. De deux, quand le fait divers en question concerne un jeune paumé qui déraille, tombe dans le petit banditisme, finit par mourir... c'est juste pas très original, et déjà vu cent fois. Le scénario est donc trop léger, et on a du mal à ressentir la moindre empathie pour ce Mike mou et un peu stupide. Paradoxalement, il y a de bonnes scènes dans Mike, comme celle où le flic (joué par un Elmosnino qui remonte le niveau) pète les plombs alors qu'il interroge une jeune fille violentée, ou celle où Mike découvre une chose étrange : les stages insertion de l'ANPE. Blummers s'est inspiré des films indés américains, et ça se sent. Mais ça ne suffit pas, et "Mike" s'avère très décevant.