Le Sacrifice
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Benjamin A
Benjamin A

723 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 juin 2015
Au crépuscule de sa vie, et de sa carrière, Andreï Tarkovski observe et surtout écoute le monde qui l'entoure, la nature et l'âme humaine. Il se retire sur une île suédoise, sur invitation d'Ingmar Bergman, pour tourner ce qui sera son testament alors qu'il décédera des suites d'un cancer du poumon peu de temps après, à l'âge de 56 ans. C'est donc ici qu'il met en scène Le Sacrifice, mettant en avant un vieux comédien face à la vie, la mort, la religion et les dilemmes en découlant.

Le Sacrifice regroupe une grande partie des obsessions et thématiques de l'auteur de Solaris, on retrouve à nouveau l'humain confronté à la mort et les péripéties de la vie, mais aussi la religion, les questions spirituelles et les sentiments. Malgré un monde violent, que l'on découvre à travers un média, Tarkovski préfère rester sur l'île qui elle semble innocente et préservée de la mauvaise influence de la nature humaine. Il met son personnage principal face à un lourd dilemme où il va devoir faire preuve de convictions, d'une quête spirituelle et de réflexions.

Toujours d'une grande richesse et justesse d'écriture, c'est à nouveau sublimé par la mise en scène de Tarkovski, donnant une vraie puissance émotionnelle et une atmosphère hypnotique et fascinante à son oeuvre. Il retranscrit très bien tous les thèmes qu'il aborde, notamment sur l'impression du temps qui passe, ce qu'on fait de sa vie et le regard que l'on peut avoir dessus. Toujours de manière contemplative, il sait prendre son temps pour bien mettre en avant les personnages et leurs dilemmes pour mieux en faire ressortir les interrogations et l'atmosphère.

Sans peut-être atteindre la maestria de Solaris, Andreï Roublev ou Nostalghia, Le Sacrifice n'en reste pas moins un magnifique testament pour Tarkovski qui, à nouveau, dévoile tous ses talents. Techniquement parfait, tout comme ses mouvements de caméra, et toujours au service de son atmosphère et de ses thématiques, il nous plonge littéralement dans son oeuvre et dans cette petite île, usant de symbolismes et jouant aussi avec les éléments naturels. Magnifiée par une très belle photographie, les scènes marquantes ne manquent pas et Tarkovski dirige merveilleusement ses acteurs, notamment Erland Josephson.

C'est donc toujours fasciné que j'en termine avec Tarkovski, fasciné par une oeuvre testamentaire puissance où il étudie la spiritualité, la vie ou encore l'âme humaine mais aussi par un auteur qui ne m'a jamais laissé indifférent et m'a totalement emporté avec des films comme Solaris et dont je redonnerais forcément une chance à Stalker et Le Miroir, ses deux œuvres qui m'ont le plus déçu.
AMCHI
AMCHI

6 013 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 10 juin 2017
Le Sacrifice était le dernier des long-métrages de Tarkovski que je n'avais toujours pas vu, c'est un réalisateur exigeant qui demande un effort de son spectateur et certains de ses films m'ont à ma grande surprise pas du tout déplu d'autres m'ont quelques peu ennuyé notamment Le Miroir très abscons.
Avec Le Sacrifice je ne savais pas trop si ça me plairait ou pas et je suis mitigé rapidement on est frappé par une belle mise en scène mais aussi par un film qui va sembler bavard et un peu lourd cependant la 1ère heure passe plutôt bien.
Puis Tarkovski s'enfonce encore dans un récit hermétique, c'est intéressant comme certains des dialogues des personnages mais je n'ai pas trouvé ce film passionnant à suivre, je crois qu'il aurait du y introduire plus de mystère ; contrairement à Nostalghia (son précèdent film) Le Sacrifice n'a rien de fascinant et m'a laissé de marbre sur la fin.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 26 octobre 2010
« Le Sacrifice » d’Andrei Tarkovski est selon son auteur une prière. Spirituel, mystique et métaphysique, l’œuvre prétend à la méditation de son spectateur. Le message entend démontrer la déshumanisation du monde susciter par le matérialisme, la fin qui guette l’homme si il ne change pas. On l’a compris l’affaire est profondément cérébral et plutôt noble. Pour entamer la réflexion, Tarkovski tente d’amadouer par de pompeux discours philosophiques. Très vite, par sa banalité visuelle, et ses long plans-séquences l’œuvre prend la forme d’un somnifère. Le montage presque inexistant ferais presque passer Truffaut pour un Michael Bay. Les acteurs, eux verront leur jeu entacher de passages qui sonne faux. Le pire, c’est que Tarkovski n’entend pas les plaintes venir et du coup prend son temps (2h30). De fait, on comprend aisément le sens du sacrifice. Pour faire passez son message, Tarkovski n’hésite pas à sacrifier son film. Le problème c’est que dans le même temps il sacrifie également ses spectateurs.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 226 abonnés 5 247 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 juillet 2017
Film contemplatif et philosophique qui pourrait être classé dans le genre de films de Mallick et même Lynch même si aujourd'hui on pourrait tout à fait lui trouver une filiation avec le "sommeil d'hiver", 30 ans plus tard. L'existence de Dieu ou même notre place sur la terre. Les nombreux signes religieux, y compris le silence quasi monastique font du film une oeuvre à part et poétique.
Jean-luc G
Jean-luc G

70 abonnés 786 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 mai 2023
Film élitiste, avec des très belles images - la scène de l'incendie mais pas que-, une atmosphère dérangeante à contempler en période de confinement covid19 ( on repense à Stalker). Mais la lenteur des plans, leur théâtralité, les dialogues souvent abscons,l'ombre constante de l'âme torturée de Tarkovski rendent ce film marquant mais pas convaincant. L'ensemble baigne dans une spiritualité prégnante en quête d'absolu ou de rédemption. On va revoir du Lynch pour se reprendre du plaisir dans le genre onirique. DVD vo - mars 20
Kloden
Kloden

130 abonnés 997 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 octobre 2015
Quelques temps avant sa mort, dont je me plais à imaginer que dans un geste mystique qui renforce encore l'empreinte de son cinéma, il avait eu une sorte de prescience, Andreï Tarkovski signait Le Sacrifice, son film testamentaire et dernière pierre d'une filmographie qui décline tant une vision du Monde qu'un meta-discours sur la place que l'Artiste et l'Homme ont à y tenir. Si j'ai été un temps perturbé par ce dernier long-métrage et ses détours satiriques, il faut finalement se rendre compte que les palabres philosophiques et l'hystérie des personnages sont regardés comme des signes de leurs névroses, les symptômes d'un mal que Tarkovski espère guérir par l'art et la spiritualité, et cheminer vers une renaissance symbolisée par l'enfant. Je me plains d'ordinaire, devant les films du maître russe, de ne pas toujours réussir la connexion, de ne pas réussir à m'engouffrer dans le chemin tracé par les images dont il faut emprunter les rigoles, pour que le voyage devienne éminemment subjectif et intimement percutant. Cette fois, j'ai enfin eu le plaisir de réussir cette immersion et de profiter à plein de la maestria picturale de Tarkovski, qui filme ce bout d'île suédoise comme une prison infinie, comme un chez-soi aux dimensions d'un univers dont il a la profondeur. Ce contraste entre intimité et infini céleste qui se lient en l'être humain, que Tarkovski a si souvent trouvé, par exemple en faisant des étendues d'eau un miroir des cieux, sert à nouveau la puissance du long-métrage, qui s'avère par moments tétanisante. Maintenant, j'ai presque trouvé le film un peu trop lisible dans sa narration. Si j'avais été déçu du Miroir parce qu'il m'avait délibérément et complètement perdu, il conservait aussi à ce titre une aura de mystère double, celle des images et celle de l'intention du réalisateur. De doutes sur celle-ci, j'en ai peu (voire pas du tout) à la sortie du Sacrifice, et j'espère que mon avis sur le film n'en pâtira pas sur la durée. Mais après tout, Le Sacrifice était aussi un legs à la clarté nécessaire, et se voir expliquer oralement (comme le film, qui appelle plusieurs fois au silence, le rappelle) un geste spirituel n'est ni le comprendre, ni se mêler réellement au mystère et aux vérités de son accomplissement. Comme le sublime incendie qui vient dépouiller la maison pour en révéler la charpente, Tarkovski revient à l'essentiel et se libère dans le geste d'un démiurge, d'un créateur inégalable qui dépasse le Monde au moment où il le quitte. Dans son Journal, il clamait en tout cas qu'il aurait réussi son pari si son cinéma poussait les gens à aimer le beau, et à le rechercher. C'est chose faite, Andreï, bravo.
TCovert
TCovert

86 abonnés 383 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 août 2013
Difficile de ne pas penser aux films d'Ingmar Bergman à la vision d'Offret : ça parle suédois, ça se déroule sur une île isolée et il y a Erland Josephson dans le rôle principal. On retrouve également une sobriété musicale et surtout une même ambition métaphysique qui se traduit par un film aux motivations floues, laissant au spectateur une liberté d'interprétation très grande. En revanche Tarkovski n'est pas le même metteur en scène que Bergman, le russe est plus grandiloquent et multiplie les plans séquences dont plusieurs, notamment le dernier, sont assez impressionnants. Toute la partie se déroulant la nuit est en revanche un peu décevante visuellement à cause d'une photographie proche du noir et blanc et légèrement violâtre pas très jolie. Offret est fascinant par moment mais comporte également des passages plus ennuyeux, les interprétations solides des comédiens l'emportent heureusement sur le ton contemplatif et philosophique du film qui évite ainsi un hermétisme fatal.
keating
keating

53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 octobre 2008
Andreï Tarkovski, c'est ce que l'on peut appeller du cinéma d'auteur par exellence. Artiste maudit, incompris, connu seulement des cinéphiles "purs et durs", il mériterait une reconaissance bien plus importante. "Le Sacrifice" est son dernier film, d'ailleurs financé en grande partie par des français (un bon point à l'ouverture d'esprit de l'Hexagone !), et tourné en Suède avec une équipe technique et un lieu de décor qui rendent hommage au maitre Ingmar Bergman. Il constitue une longue méditation sur le thème de la rédemption chrétienne. Le début est inquiétant, le rythme étant de un plan tous les quarts d'heure ainsi qu'une surabondace de dialogues philosophiques. Par après, Tarkovski fait enfin du cinéma et propose de nombreux plans majestueux, notamment par les positions et les mouvements des personnages dans le cadre. La peinture fait sentir son influence assez régulièrement. Une particularité du film : la façon avec laquelle Tarkovski laisse libre l'interprétation du spectateur. Impossible d'analyser avec certitude le propos du film : réalité, rêve, symbole, ironie ?? On est néanmoins touché par quelques thèmes qui reviennent, tel le rapport entre l'homme et Dieu (la prière), ou celui entre le père et le fils. Mais d'autres enjeux ont du mal à trouver un sens à nos yeux, d'autant que la longeur et la lenteur empêchent d'être attentif à 100%. Plusieurs visions semblent s'imposer pour déceler une véritable réflexion philosophique. Un film exigeant donc, que ce "Sacrifice", mais qui pourrait satsifaire les cinéphiles les plus ardus, à qui je conseille de tenter l'expérience !
Arthur Debussy
Arthur Debussy

164 abonnés 706 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 avril 2017
Difficile, impossible même de parler d'un tel film, d'une oeuvre aussi accomplie et bouleversante sans être réducteur. La seule chose à faire est de le regarder, encore et encore! Toutefois je vais me risquer à placer quelques mots - pardonnez mon ton lourd et sentencieux, mais je ne peux évoquer ce film sans me répandre en louanges. «Le Sacrifice» est bien, et de loin, l'un des 2 ou 3 plus grands films de toute l'histoire du cinéma (à mon sens le plus grand), mélange de prière, d'essai philosophique, de testament spirituel, de leg paternel et bien évidemment sommet du 7e art à tous points de vue. Le film de Tarkovski est à la fois d'une simplicité évidente, presque enfantine, et à la fois d'une richesse que deux visionnages ne font qu'effleurer. Une fois de plus Andreï Tarkovski parvient à réaliser un long métrage extrêmement personnel et complètement universel à la fois, à un degré vraiment impressionnant! Par où commencer? Tout d'abord ce qui m'a vraiment frappé c'est son rythme : c'est comme si le film respirait de lui même d'une façon très douce et harmonieuse, contrastant avec le profond écoeurement de Tarkovski pour la dérive de notre monde vers un matérialisme qu'il qualifie lui-même de suicidaire. Son dernier long métrage est une exhortation à aimer l'autre et au don de soi, seul moyen de nous sauver, nous qui courons à notre perte, nous qui ne savons plus ce que signifie le sens du sacrifice. La première fois que je l'avais vu la mise en scène et la photographie m'avaient surpris par leur relative simplicité («Le Sacrifice» est bien différent d'un «Stalker» ou d'un «Andreï Roublev» sur ce point), mais ce que je prenais pour une hypothétique paresse (!), une esthétique excessivement consensuelle pour un tel cinéaste, n'est en réalité que subtilité et délicat équilibre entre maîtrise de la forme et profondeur (et beauté!) du fond. Le degré de maîtrise atteint par Tarkovski laisse sans voix : comment a-t-il fait pour réaliser un film aussi harmonieux et fort à la fois? «Le Sacrifice» est bien évidemment à mettre en parallèle avec la vie, l'engagement de cet immense artiste (et penseur!) que fut Andreï Tarkovski, et en ce sens quel film terriblement émouvant! Pour autant, il s'agit d'une oeuvre qui se suffit à elle-même, qui a son propre rythme (d'une perfection confondante), sa vie propre, ses images magnifiques, sa richesses inépuisable… Oui il s'agit d'un véritable chef-d'oeuvre, au sens premier du terme, de ceux qui semblent venus de nulle part et qui mènent très très loin, qui élèvent l'âme au plus haut! Si vous ne deviez voir qu'un seul film de toute votre vie, je vous conseillerais celui-là. Et si vous ne comprenez rien la première fois, c'est presque normal (ce fut mon cas). Il s'agit d'un film d'accès difficile, mais qui témoigne de sa qualité. Et puis quel bonheur de se perdre dans une telle oeuvre! Rares sont les films à traverser le temps et les visionnages successifs sans perdre de leur substance (on les compte sur les doigts de la main), «Le Sacrifice» y parvient sans peine. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 869 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 26 avril 2021
Quand on parle de films prétentieux et ennuyeux que les gens sophistiqués adorent c'est le meilleur exemple auquel je puisse penser à part quelques films de Jean-Luc Godard. Je pense que je préférerais manger du verre cassé plutôt que de regarder ce film à nouveau. Je ne dis pas que les films doivent être amusants pour être regardés et appréciés mais s'ils sont déprimants et bizarres il devrait y avoir une raison de soumettre le spectateur à cela. Il se délecte d'un travail de caméra long et émotionnellement déconnecté. Certains peuvent considérer cela comme artistique mais je le vois que comme ennuyeux et sans vie. Ensuite lorsqu'il est combiné avec des monologues interminables et pseudo philosophiques c'est une recette pour un ennui total. Les personnages interagissent rarement ils se parlent entre eux ou dans le vide. Et les éléments surréalistes du film peuvent sembler sophistiqués à certains mais pour moi ils sont un énorme mal de tête. Pour un effet similaire lisez plusieurs livres d'Albert Camus quelques philosophes existentiels puis frappez-vous la tête avec un maillet pour mélanger le tous. Si vous aimez ce film tant mieux je suis très heureux pour vous. Mais vous devez aussi réaliser que pour le spectateur moyen Le Sacrifice sera une expérience ennuyeuse. En d'autres termes ce film est définitivement destiné à un public très sélectif...
jean-paul K.
jean-paul K.

13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 mai 2017
Ayant bien aimé "Stalker" et à un degré moindre "Andreï Roublev" et voyant les excellentes notes pour ce film, je m'attendais à toute autre chose. Si je n'avais pas tout compris concernant "le miroir", j'avoue ne pas avoir compris grand chose à ce film. Je me suis empressé de lire les critiques pour éclairer ma lanterne et en fait j'ai surtout lu 2 types d'avis. Le premier : "c'est génial, c'est sublissime, c'est le plus grand chef d’œuvre du 7° art", etc... ou le deuxième: "le film le plus difficile d'accès, peu compréhensible, etc... Bref, je n'en sais pas plus ! Par ailleurs, si l'image est souvent très belle, les cadrages impressionnants, le début du film et les dix dernières minutes sont vraiment très bien, le reste est vraiment bien ennuyeux, sans grand intérêt pour devenir complètement incompréhensible. Je ne me suis pas non plus enthousiasmé comme certains à la vue de l'arbre "japonais", rachitique au milieu de la lande.
cylon86
cylon86

2 579 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 mars 2016
Dernière réalisation de Tarkovski, "Le Sacrifice" n'échappe pas aux règles du cinéastes. On se retrouve dans une œuvre où la contemplation compte plus que l'action et où le symbolisme compte plus que la narration. Nous voilà donc au cœur d'une île en Suède où un professeur fête son anniversaire avant d'apprendre à la télévision la nouvelle d'une guerre nucléaire mondiale, condamnant l'humanité. Les personnages réagissent alors comme ils peuvent et très vite, la parole devient de trop, ne pouvant rien régler. Comme toujours chez Tarkovski, on se trouve devant un film à la fois beau et chiant. Si l'ambiance de fin du monde qui s'installe est particulièrement soignée, il faut bien reconnaître que l'on ne comprend pas tout à cet univers hermétique qui comporte plusieurs longueurs. On décroche parfois mais dans l'ensemble on reste fascinés. Fascinés par cette proposition de cinéma forte et radicale, composée de longs plans (notamment celui, impressionnant, de la maison qui brûle), on peut que se laisser porter par cette atmosphère lourde et pesante, qui raconte beaucoup mais qui saura en laisser plus d'un froid. C'est du grand cinéma mais il est tellement inaccessible...
Ricco92
Ricco92

233 abonnés 2 162 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 11 octobre 2017
Le dernier film d’Andreï Tarkovski commence sur un plan-séquence de 9 minutes qui filme, la majorité du temps d’assez loin, des personnages discourant lentement. Le reste du Sacrifice sera à l’image de cette ouverture. Il est ainsi difficile de s’intéresser un quelconque instant à ce film si on n’est pas adepte du cinéma de Tarkovski. Un peu moins d’1h50 après le début du film, le protagoniste principal tente de se suicider et on regrette qu’un autre personnage l’en empêche, ce qui nous aurait évité une demi-heure de film. Le seul aspect qui pourra un peu attiser l’attention du spectateur français est la présence de Valérie Mairesse qui ne semble pas avoir tourné en suédois car elle n’est synchro ni en version originale ni en version française. Malgré, comme toujours chez le cinéaste, une visible capacité à offrir de beaux plans, Le Sacrifice, pour le spectateur non adepte de Tarkoski, porte bien son titre.
ocelot
ocelot

26 abonnés 927 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 novembre 2010
Attention, c'est du lourd, du très très lourd !!! Personnes non cinéphiles s'abstenir !
ClashDoherty
ClashDoherty

237 abonnés 838 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 mai 2007
C'est tout simplement un des films les plus forts du cinéma. Rien à dire, efficace et prenant, un classique absolu, et sans doute le meilleur film de Tarkovski, bien que je ne connais pas tous ces films.
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