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    Element of crime
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    3,0
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    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2011
    Malgré de bons dialogues, un bon visuel et une trés bonne ambiance, "Element of Crime" est fortement handicapé par un rythme trop lent, qui s'essouffle. Dommage étant donné les autres grandes qualités du film.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Frôlant parfois le surréalisme, Element of crime est un film "intelligent", dans le sens où images, sons et cadrages jouent un élément essentiel à la narration. Si le scénario et l'intrigue sont magnifiquement bien ficelés, malheureusement la lenteur de certaines scènes donne un coup de frein au dynamisme de l'ensemble. Malgré tout, Element of crime est un chef-d'oeuvre du cinéma.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2010
    Le premier volet de la trilogie européenne de Von Trier. Le décor est posé d’emblée : un continent d’après-guerre moralement déchu et croupissant. L’histoire, l’ambiance font penser à « M le maudit » et au « Troisième homme ». On a le sentiment d’un exercice de style (à la manière de..) visuellement virtuose et envoûtant mais un peu gratuit. Il faudra les deux autres volets pour trouver plus de surprise, de consistance, d’originalité.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2012
    Le premier long-métrage de Lars Von Trier. On retrouve une esthétique expressionniste (Le Cabinet du Dr Caligari n'est pas loin), les images sont magnifiques (surtout dans les dernières séquences) et le mise en scène excellentes, surtout pour un premier essai. Mais le scénario nous embrouille et ces fabuleuses séquences ne prennent pas toutes sens. Les débuts d'un très grand auteur.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2010
    Premier long-métrage du cinéaste danois Lars Von Trier, "The Element of Crime" se déroule au coeur même des confessions de Fisher, policier enquêtant sur une série d'atroces meurtres. En effet ce qui devait à première vue se construire comme un polar classique va des lors se muter en une infernale bouillie psychologique d'une facture esthétique remarquable malheureusement desservi par un sujet trop anodin. L'exemple même du film dans lequel la forme prend le pas sur le fond ne laissant ainsi au final qu'un ensemble glauque, morbide et régulièrement lourd. Pas inintéressant mais loin d'être le film le plus ambitieux de son auteur. Des prouesses visuelles évidentes mais hélas pour ne rien montrer ou pas grand chose.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2009
    Plongé dans un brun Rothko, «Forbydelsens element» (Danemark, 1984), premier long-métrage de Lars von Trier, satisfait le cahier des charges d’un premier film ambitieux. Pétri de références, qui bondissent de Welles au «Stalker» de Tarkovski, la mise en scène de Trier pousse la volonté formaliste à un de ses extrêmes les plus radicaux. Fischer, lors d’un séjour de deux mois en Europe, plonge dans l’esprit du serial killer Harry Grey en suivant la méthode «L’Element du crime» du théoricien Osborne. Adoptant l’attitude et le mode de pensée du criminel, Fischer plonge progressivement dans la démence et se retrouve piégé dans l’esprit de sa proie assassine, quitte à se confondre avec elle. Aussi rhizomatique qu’un château kafkaïen, l’esprit de Fischer et la structure du film prennent à contre-pied l’ensemble de la doxa scénaristique. L’intrigue est mince, elle peut fournir un récit aussi simpliste qu’en l’occurrence comme une histoire aussi rocambolesque que le «Zodiac» de Fincher. La réduction de l’intrigue à sa plus élémentaire fonction vise à déplacer l’intérêt du spectateur vers la forme. Et les nombreux choix esthétiques (visuels comme sonores) déclenchent une œuvre maniériste, un corps d’images sublimes. A l’instar de David Lynch, le plaisir de Trier naît de la perte du spectateur. Embourbés dans l’articulation alambiquées des séquences, l’habitude du spectateur se trouve très vite déconcertée et n’a plus, pour se satisfaire, qu’à jouir de la forme. Ce qui se raconte ne se joue plus dans les situations mais dans les plans eux-mêmes. Trier aspire plus que tout à révéler l’image d’une Europe encore corrompue par un esprit fascisant. La Police et les habitants aux allures de skinheads cohabitent avec des prostituées à la poitrine gonflée. Une Europe croupie sous des eaux sales (une séquence dans les égouts roulent sur une eau jonchée d’excréments), voilà le souvenir qui saillit de l’esprit de Fischer et qui inaugure le cinéma mutin de Lars von Trier.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    Dès le début du film ça m'a marqué, ce ton sépia, ça me rappelle vraiment Stalker... Et puis à un moment ça m'a frappé, il filme une statue, je ne sais plus quoi, sans doute un vierge à l'enfant et là je me suis rappelé, il y a presque le même plan dans Stalker... Lars Von Trier adore Tarkovski, il lui a même dédié Antichrist et a appelé l'un des chapitres de Nymphomaniac "Mirror". Parce que oui, c'est un film qui pourrait être le fruit de l'enfant malade qu'auraient pu avoir Tarkovski avec quelqu'un comme Terry Gilliams. Et comme tous les enfants malades, le film n'est pas excellent, mais vaut le coup d'être vu.

    Alors c'est très classique dans sa structure, tellement que le film a failli m'énerver dès le début, où j'ai hurlé devant ma télé "c'est lui le tueur, c'est obligé que c'est lui", mais en fait ça m'a occupé 30s, et puis le film s'y désintéresse de façon assez évidente pour suivre les méandres du mental ravagé de son héros, qui ressemble étrangement à Walter Matthau. Et du coup, forcément ça passe beaucoup mieux, même si je n'ai pas l'impression d'avoir vu un très original, la forme était assez intrigante pour me donner envie de le voir jusqu'au bout, parce que mine de rien, il y a une ambiance qui se dégage du film, un truc assez malsain, vraiment fou, à la limite de la psychose. Rien ne semble avoir de sens et pourtant ça en a peut-être quand même un... C'est une descente dans la psyché du type.

    Je suis un peu partagé, c'est sans doute le premier film de Lars Von Trier que je n'adore pas (ou du moins que je n'aime pas beaucoup...), il y a de l'idée, des références, des trucs intéressants, une ambiance et je suis rentré dans le film... Mais ça reste quelque part trop imparfait, peut-être trop attendu, jamais le film ne m'a surpris... J'en attendais plus, quelque chose de plus fou... que ça disjoncte totalement... Malheureusement c'est un film, contrairement à tous les autres films du réalisateur, qui ne me marquera pas, dans quelques semaines j'aurai sans doute oublié jusqu'à son existence, triste.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    Un film qui développe une atmosphère très originale, peut-être trop esthétisant ?
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2010
    «Le cinéma peut certes raconter une histoire, mais il ne faut pas oublier que l'histoire n'est rien». Ceux qui n’ont rien de catégorique à opposer à ces propos de Germaine Dulac ont alors toutes les chances d’apprécier The Element of Crime, le 1er long métrage de Lars Von Trier. The Element of Crime est en effet un film purement visuel dans lequel le scénario ne devient qu’un prétexte à l’expérimentation technique. Une expérimentation technique qui vire dès les premiers plans à la démonstration : la rétine est d’emblée séduite par ces images, ces éclairages, ces couleurs. Lars nous propose également des mouvements de caméra remarquables nous offrant quelques très beaux plans séquences (l’avant dernier plan notamment est vraiment réussi). Le cinéaste s’impose, dès sa première réalisation, comme une figure incontournable du paysage cinématographique. Nous pouvons aujourd’hui mesurer, avec le recul, l’influence énorme qu’un tel film a pu avoir, influence souvent reniée, par conformisme (il est de bon ton de critiquer, complètement à tord d’ailleurs, le cinéaste danois), mais tellement évidente que cette mauvaise foi prête à rire. Alors c’est sûr que cette façon que le cinéaste a de complexifier inutilement son intrigue, pour faire durer son film, peut décevoir quand celui-ci arrive à son terme : on s’aperçoit alors que le film ne nous dit absolument rien. Mais peu importe, le travail esthétique est tel que le film dégage une ambiance unique, d’une terrible noirceur et nous donne à voir une Europe apocalyptique terrifiante, post crise climatique, post guerre internationale, post fasciste, ou que sais-je encore. L’atmosphère créée ne laissera pas le spectateur insensible, quoi que ces images lui évoquent, ce qui permet au film d’éviter la simple pose esthétique vide. Un film brillant. PS : le Lars, il choisit sacrément bien ses voix off! Elle a ici une profondeur grandiose, qui, comme dans le 1er plan d’Europa, nous plonge directement dans l’enfer du film.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2008
    The Element of Crime ( premier volet d'une trilogie ) est un film d'une complexité inouïe, une oeuvre hypnotique dans laquelle la noirceur, omniprésente, éclate à chaque instant. L'histoire d'un traumatisme filmé avec une rigueur formelle impressionnante. L'histoire d'un flic intègre et de sa déchéance mentale ( l'inspecteur Fisher n'échappe malheureusement pas à ses démons en quittant l'Europe : destin tragique, irréversible qui est le sien...). Lars Von Trier filme un processus d'aliénation : Fisher devient autre au fur et à mesure que son enquête avance. Le film est à la fois un magnifique puzzle ( l'investigation sur cette série de crimes odieux finira par aboutir à une vue générale et homogène de l'énigme ) ainsi qu'un dédale scénaristique prodigieux ( plus le spectateur reçoit des informations et plus le doute s'installe...). Ce sentiment de confusion ne dessert pas le film ( bien au contraire ! ), car l'esthétique apocalyptique créée par Lars Von Trier dégage une impression de chaos imposante : fond et forme ont trouvé un formidable terrain d'entente dans ce premier film. Un petit joyau noir et flamboyant qui frôle le sublime. Eclatant d'intelligence, diaboliquement captivant. Chef d'oeuvre.
    Darkdidi
    Darkdidi

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2008
    Envouté sous hypnose, le personnage tente de revivre son enquête et sa méthode consistant à prendre la personnalité du tueur. Le spectateur lui même est pris dans cette sensation d'hypnose, ayant devant lui des successions d'images opressantes, glauques, humides (l'eau est présent dans presque tous les plans ainsi que la nuit ou le vent). Film très silencieux, quasiment seules les voix se détachent du silence, étouffant ainsi toute chaleur de la vie et enfermant encore plus le spectateur dans un univers orangé qui l'empêche de décrocher une fois pris dedans. Si ce film d'ambiance n'est accessible qu'à des personnes initiées aux films abstraits et expérimentaux, il faut le voir pour s'en convaincre : le cinéma danois est riche et Lars Von Trier signe ici un grand film.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2007
    Un policier traumatisé revit sous hypnose son enquête. Une enquête qu’il a mené en suivant le même itinéraire que l’assassin, essayant par la même de comprendre ses motivations, selon la méthode préconisée par son formateur à l’académie de police.
    A partir de ce canevas, Lars von Trier crée un univers glauque, oppressant, à l’atmosphère pesante, cherchant à traduire les visions perçues en état d’hypnose. La nuit est omniprésente, tout comme la pluie. Le film entier baigne dans une lumière jaunâtre, on ne voit jamais le ciel, les images sont souvent fortes, se chevauchent, les prises de vues rappellent celles de l’expressionnisme allemand. Des décors sordides, un univers en décrépitude et une voix off lente et grave renforcent l’effet d’irréalité et le malaise perçu.
    Film expérimental, the element of crime est un film de sensations plus que de raison, et c’est là sa limite : l’intrigue est parfois confuse, les symboles difficiles à décrypter, certaines scènes semblent gratuites.
    Malgré ces réserves, il s’agit d’un grand film, d’une œuvre marquante de sa décennie, et que l’auteur aura du mal à égaler.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2008
    Film apocalyptique par les images et l'atmosphère. D'ailleurs, tout est essentiellement basé sur cela ; et de ce point de vue c'est assez réussit. C'est de l'art abstrait. Comme les derniers films de David Lynch, ou des peintures d'Otto Dix. A l'inverse de création plus récente de ce réalisateur, l'histoire en elle-même est assez maigre en signification, le scénario mince : dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film envoûtant qui ne lâche jamais le spectateur, une lumière orangée incroyable qui, associée à l'humidité omniprésente donne cette chaleur et moiteur insupportables. Le psy du Caire nous interpelle dès les premières images du film, et surtout sa voix qui intervient par moment est toujours incroyable, on a l'impression d'avoir l'odeur avec.
    Carne
    Carne

    79 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Premier volet de The Europe Trilogy de Lars Von Trier, Element Of Crime est un film original dont la richesse visuelle et scénaristique est encore très impressionante: couleurs orangées et décors moites, enquête policière sur la perte de la personnalité,... Un film difficile d'accès dans lequel il faut s'abandonner pour l'apprécier à sa juste valeur et qui ne laissera personne indifférent. Avec une apparition de Lars Von Trier... Monumental !!!
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