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ffred
1 729 abonnés
4 021 critiques
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1,0
Publiée le 30 septembre 2011
La bande-annonce ne laissait rien présager de bon. Cela s’est largement confirmé. Film totalement raté et sans aucun intérêt alors qu’il y avait matière à une belle fresque. Le scénario n’est dépassé dans la mollesse que par une mise en scène de mauvais téléfilm. Indigne pour des acteurs (ceux pour qui on est venu…) de ce rang qui font ce qu’ils peuvent dans ce naufrage. Mais c’est sans doute là le talent, être bon dans un mauvais film. Michael Lonsdale est bien sûr formidable... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Si le propos est intéressant, si les acteurs livrent leur âme d'hommes libres, le réalisateur maintient un rythme mou dénué de tout enjeu personnel et historique et il ne se sert jamais de l'outil cinéma.
Le cinéma c'est encore toujours le fond et la forme et privilégier l'un sur l'autre ne rend service ni à son réalisateur, ni aux spectateurs, ni aux acteurs. Dommage.
Un point méconnu de l'Histoire que l'on suit avec intérêt surtout avec de tels acteurs. Tout est fait de façon exhaustive, de la reconstitution aux enjeux, des personnages à leurs motivations. Mais tout se dilue dans les multiples intrigues toutes traitées à la même échelle. On aurait aimé que le film se concentre sur moins de personnages pour frapper plus fort. Il n'empêche que c'est un film nécessaire, peu spectaculaire, mais courageux.
Bien sur l'histoire vaut le coup d'etre étudié cependant de là à lui consacrer un film... D'autant plus que celui ci est long, plat et le recit essaye de sacraliser chaque instants, meme les ceux qui n’apporte rien... Excellente interprétation de Tahar Rahim tout en silence est expression..
Les Hommes libres (2011) nous procure une désagréable sensation, celle d’avoir eu affaire à un banal téléfilm, plombé par le manque de moyen mis en œuvre ainsi qu’à une mise en scène dès plus léthargique. C’est d’autant plus frustrant que l’intrigue de départ s’avérait très intéressante (et encore jamais exploitée au cinéma et souvent oublié des manuels scolaires) celle de faits réels ayant survenus durant la Seconde Guerre Mondiale où Si Kaddour Ben Ghabrit (le Recteur de la Grande Mosquée de Paris) délivrait des faux papiers à des juifs et des résistants. Le film nous replonge en 1942 à la rencontre d’un jeune immigré algérien vivant du marché noir, obligé d’espionner les faits et gestes de la Grande Mosquée pour le compte de la police française. Avec un casting aussi réussit (Tahar Rahim & Michael Lonsdale), on était en droit de s’attendre à un palpitant drame historique, mais il faut reconnaître que si Michael Lonsdale s’en sort relativement bien, ce ne sera pas le cas de Tahar Rahim (pourtant récompensé à deux reprises aux Césars pour son rôle principal dans Un Prophète - 2009). Ce dernier apparaissant bien trop en retenu, trop effacé par rapport aux autres personnages qui l’entourent. Au final, on en ressort sans grande conviction, avec la désagréable impression d’être passé à côté d’un sujet important et qui aurait mérité un tout autre traitement et des moyens bien plus important, tant financier que logistique (et humain).
mauvais choix de ma part,le film est long et ennuyeux seul le chanteur sort du lot et nous offre quelques beaux morceaux avec une superbe voix.sinon l'histoire est plate, quelques juifs sauvés en étant cachés dans le sous-sol de la mosquée puis en prenant une péniche et l'assassinat d'un indic,c'est bien maigre.
On s’étonne qu’au bout de presque 70 ans on trouve encore des choses inédites à dire sur la Seconde Guerre Mondiale… Et pourtant malgré tous les films et téléfilms qui ont traité du sujet Ismaël Ferroukhi nous délivre un pan d’histoire tout à fait méconnu. Il révèle deux choses : débord que l’immigration maghrébine en France ne date pas des années 6O, mais avait déjà débutée dans les années trente pour pourvoir aux besoins de main d’œuvre dans l’industrie. Mais il révèle surtout que cette minorité sans existence officielle en France ou presque, va elle aussi prendre part à la résistance et pour la Grande Mosquée de Paris permettre le sauvetage de Juifs en leur conférant une identité musulmane. Alors le film en lui-même sans être inintéressant se révèle un peu fade et manquant de nervosité. En voulant mettre en image le changement graduel d’état d’esprit de Younes, le réalisateur fait traîner l’intrigue qui se perd dans des temps morts dommageables pour l’histoire. Le film manque en outre, dans volonté de mettre en évidence l’engagement de ces musulmans dans la résistance, de réel enjeu dramatique fort, hors celui de sauver Salim, et le film se déroule de façon un peu plate. L’interprétation de Tahar Rahim est sans faille, mais la faiblesse de son personnage ne lui permet pas de briller, même Michael Lonsdale semble dans sa zone de confort sans plus. Un film avec un aspect hagiographique qui tue tout enjeu dramatique au profit d’un objectif trop pédagogique. À voir pour un côté de l’histoire de la résistance peu connue qui restera plus mémorable que le film lui-même.
Les hommes libres est un drame sur l'histoire d'un jeune algérien sans éducation qui, par la force des choses, va devenir un militant pour la liberté. Un film honnête mais qui souffre parfois de rythme ou d'audace pour le rendre plus convainquant.
Un film mal filmé, brouillon et sans force excusez du peu. Pour ne rien arranger Tahar Rahim ne propose qu'une seule expression dans son jeu, les yeux du merlan frit. A partir de là comment espérer un traitement intéressant d'une époque qui a produit des situations si subtiles.
Un film qui tourne trop souvent en rond, malgré l'histoire intéressante et bien contruite, toutes les scènes m'ont semblées sans âmes et manquées d'engagement pour que les personnages me touchent. j'en attendait beaucoup plus en rapport du premier long métrage exceptionnel du réalisateur.
Ce petit film un peu (trop ?) mou, lent et manquant singulièrement d'action, nous raconte l'histoire méconnue de la participation de "Nord-Africains" à la résistance et au sauvetage de juifs lors de l'occupation. Michel Lonsdale (mais pourquoi donc ce grand acteur a-t-il un jour décidé d'américaniser son prénom ?) y est formidable dans le rôle du recteur roublard de la Grande Mosquée de Paris où se déroule une bonne partie du film (tournage sur place ou reconstitution en studio ?). Ce personnage est proche de celui de "Frère Luc" dans "Des hommes et des Dieux". La fin du film préfigure la guerre d'indépendance en Algérie.
je ne connaissais pas l'implication des musulmans dans ces horribles années de guerre et j'ai été ravie de la découvrir. félicitations à tous ces arabes qui ont sauvé ces juifs et résistants d'une mort certaine et bien sûr félicitations à tous ceux qui en ont fait autant. par contre Tahar Rahim est insignifiant, franchement je ne vois pas comment il a pu avoir un césar du meilleur acteur !!! bon peut être que les jeux sont déjà faits avant l'élection.
"Les Hommes libres" retrace le parcours d'immigrés musulmans, dans un Paris occupé par les Allemands, en 1942. Le sujet honore un point de vue peu visité sur cette période de l'histoire (la tolérance et l'implication de cette communauté musulmane face à la traque des juifs et à la Résistance), à travers une vision assez démagogue en elle-même. La réalisation d'Ismael Ferroukhi est avant tout raisonnable, sage et sans esbroufe, tout comme son message. C'est mou sans être fade, lent sans être ennuyant. Bref, le rythme est plat, et c'est surtout le développement individuel de chaque personnage qui devient l'enjeu et la tension du film. La sobriété de la mise en scène n'est pas dénuée de sensibilité, même si ça reste convenu sur la forme et le fond. On retiendra davantage les relations entre les protagonistes, au caractère humain, au destin incertain, où la place de chacun se joue entre le drame et la liberté. Dommage que le début soit long à nous faire entrer dans le récit... Il faudra attendre les rouages dramatiques et les complicités ambiguës pour nous embarquer davantage. http://cineglobe.canalblog.com/
Les films sur la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément sur l’Occupation pullulent en France. Presque toutes les franges de la Résistance ont été décrites par de plus ou moins bons cinéastes.
Ici, Ismaël Ferroukhi s’occupe de nous montrer la Résistance du côté musulman, avec la Grande Mosquée de Paris en haut-lieu de l’entreprise incroyable, montée par des hommes courageux. Le gros défaut du film, c’est évidemment sa scolarité. En effet, tous les éléments y sont : le traître, l’embuscade, la mort d’un grand ami qui remet en cause l’implication du héros, joué de manière remarquable par un grand Tahar Rahim. Mais le film transcende son sujet pour en faire un excellent drame, poignant, en grande partie grâce à l’excellent casting, dont Mahmoud Shalaby et Michael Lonsdale sortent grandis. On notera aussi l’apparition de Youssouf Hajdi de plus en plus utilisé par le cinéma français.
Finalement, on passe un très bon moment, malgré un rythme un peu mal maîtrisé et un scénario finalement bateau. A ne pas manquer.