Un thriller très propre, avec un bon générique (bien dark, même si pour la musique, je préfére largement l'original de "Led Zepplin" à la reprise), si tous les films pouvaient commencer comme ça. Ensuite un bon casting, avec un excellent duo, qui représente parfaitement deux générations distinctes, à savoir d'un côté Daniel Craig (007 Casino Royale, Layer Cake) alias Mickeal en écrivain de la vieille école qui mange des sandwiches, couche avec son éditrice, boit du café bien noir (très noir), et fume des Marlboro, puis de l'autre, Rooney Mara (The Social Network, Freddy : les griffes de la nuit) alias Lisbeth en hackeuse antisociale perturbée et enquêtrice qui bouffe des happy meals, boit du Coca, et surfe sur le net, livre un interprétation impeccable. Et aussi de très bons seconds rôles (Stellan Skarsgard, Yorick Van Wageningen, Joely Richardson), mais surtout Joel Kinnaman (The Darkest Hour), véritable star du mois, car déjà vu deux fois ce mois-ci, également à noter, un plan large du manoir de la famille Vanger, qui avec sa musique, m'a rappelé certains films d'horreur. Mais malgré tout ceci, on note quand même quelques points noirs, comme l'extrême lenteur du film (je veux bien qu'on prenne son temps pour poser une ambiance, mais y faut peut-être pas pousser là quand même !%) pendant lequel je n'ai cessé de regarder ma montre (j'ai même du faire une pause pour ne pas disjoncter), car il dure tout de même 2h38, et en plus il ne démarre vraiment qu'après 1h30, ensuite le scénario, sans grand intérêt, qui même si l'on ne connait pas l'histoire se révéle extrêment prévisible (j'ai tout de suite su qui était l'assasin), pas top pour un polar, des personnages secondaires sans saveur et sans personnalité, un film pas si noir que ça en fin de compte (en plus y bute le chat pour rien). Et puis la fin qui n'amène pas vraiment à une suite. Bref, un film très "Soft", mais pas non plus transcendant (tout même plus réussi que la version suédoise qui sentait le réchauffé), auquel on aurait très bien pu s'attendre de la part de David Fincher (Seven) dont le seul véritable chef-d'oeuvre restera sans doute "The Social Network", à apprécier en HD (Blu-ray), pour les puristes.