Edward Zwick est un réalisateur que j’apprécie beaucoup car il a un don pour faire de très bon films qui traitent pourtant de sujets totalement différents ("Légendes d’Automne", "A l’Epreuve du Feu", "Blood Diamond", "Love et autres Drogues" ainsi que les formidables "Glory" et "Le Dernier Samouraï"). Alors, lorsqu’il annonce son nouveau métrage basé sur la vie d’un joueur d’échec, je ne suis pas étonné (d’autant plus que Zwick est un fervent accro de ce jeu !). Comme son titre l’indique, "Le Prodige" s’attarde sur l’histoire de Bobby Fisher, un homme qui développa dès son plus jeune âge une affinité presque extraordinaire avec les échecs, ce qui l’amènera à affronter les plus grands champions de la discipline à travers le monde. A la fois biopic intimiste, film historique dépeignant avec précision la lourde période de tension que les USA et l’URSS ont traversé lors de la « Guerre Froide » (où comment un simple jeu peut devenir un conflit d’état uniquement parce qu’un participant est américain et l’autre russe) et véritable drame humain, le nouveau métrage de Zwick est encore une fois une très belle réussite : entre un contexte historico-politique parfaitement traité, des parties d’échec aussi astucieusement filmées et aussi prenantes que les épiques et furieuses batailles de "Glory" et un Tobey Maguire bluffant de vérité dans la peau de ce surdoué à la limite de l’autisme qui est constamment tiraillé entre son désir d’être le meilleur et son délire de persécution paranoïaque grandissant, nous assistons à un magnifique spectacle qui parvient à nous toucher plus intimement qu’on aurait pu le croire. Bravo Edward, j’ai hâte de voir ton prochain film, d’autant plus qu’il s’agit de la suite du bon "John Reacher" avec Tom Cruise !
Très bon Biopic. Très bon acteurs. Je n'avait pas vu Tobey Maguire après les Spider-Man. Nous sommes plongé dans cet univers des échecs Je suis rester en halène tout le film. Je ne connaissait pas le personnage donc j'avait toute la surprise s'il allait gagner ou pas. On voit que ce n'est pas que Bobby Fisher qui devient fou même le russe devient paranoïaque. Comme ça je voit que le jeu d'échec peut être dangereux pour la santé donc il faut jouer avec modération.
Bon film, Tobey joue à merveille et on ne s'ennuie pas. N'y recherchez pas de l'action en revanche, on ne sort pas du monde du jeu d'échec tout le long du film, mais l'avancé de Bobby nous tient intéressé jusqu'à la fin du film.
"Le Prodige" est un film fascinant de Edward Zwick, sur un homme fascinant ! S'attaquer à cette personnalité si unique et intéressante, qu'est Bobby Fisher devenu champion du monde d'échec, est littéralement passionnant de bout en bout pour le spectateur ! Et ce tour de force repose sans aucun doute sur la prestation époustouflante de Tobey Maguire qui compose son personnage à la perfection, avec cet aspect maladif obsessionnel, et même complètement paranoïaque... C'est par là même, que l'on suit l'évolution de cet homme, de son enfance déjà révélatrice d'un profond malaise au stade adulte, complètement coupé des autres, où tout deviendra un enfermement par sa seule raison d'exister : Les Échecs !!! Le processus est habilement décrit et nous fait apparaître un être associal dénué de toutes conventions, voire même privé de sentiments et d'émotions envers les autres, que ce soit sa famille ou ses proches. Comme si l'affectif ne faisait plus partie de ce personnage, véritable ordinateur pur et dur, dédié aux échecs ! On est ainsi plus d'une fois sidéré de ce comportement imprévisible, incontrôlable et ingérable que nous renvoie l'acteur avec brio ! C'est bien le point positif de ce film épatant centré uniquement sur ce champion, bien que son adversaire, le russe Boris Spassky, ait aussi les mêmes symptômes finalement... Dans le contexte de la guerre froide, la narration suit un schéma classique mais efficace d'autant plus que les trois périodes ciblées de la vie de Bobby sont toutes servies par des comédiens crédibles et convaincants, autant dans leur ressemblance physique et psychologique. On entre dans le mental de cet homme effaré, mais le bilan est assurément riche d'enseignement... La passion dévorante a souvent rendu plusieurs hommes célèbres atteints de pathologie mentales, en particulier certains artistes qui ont oublié petit à petit de vivre pour et à travers les autres... Un portrait sans nul doute effrayant mais renversant sur le fond... Autant garder les pieds sur terre alors !
Bon film dans sa globalité. Un casting réussi avec un excellent acteur principal qu'on ne voit pas assez souvent au cinéma. Ce biopic est intéressant par son histoire et l'univers des échecs pendant la période de la guerre froide entre américains et russes. Film à voir.
Second biopic (celui de Robert Fischer) de la semaine et après le cyclisme (le biopic sur Lance Armstrong), ce sont les échecs qui m'ont tenu en haleine ! Totalement habité par son personnage, Tobey Maguire est épatant et sa folie devient contagieuse. Superbe portrait de deux joueurs d'exception, passionnés pour un jeu totalement addictif qui les rendit paranoïaques. Pour certains, Bobby Fischer souffrait même de schizophrénie paranoïde. L'arrogance et l'ambition de Fischer sont parfaitement restituées, la mise en scène est vive et ponctuée d'images historiques. Le match historique de 1972, sur fond de guerre froide, est captivant et ce, même si l'on ne connaît rien aux échecs !
Je n'attendais pas grand chose de ce film et finalement... c'est plutôt une déception. Le contenu comporte certaines longueurs mais c'est surtout la personnalité arrogante, parano et agaçante du génie US des échecs qui m'a un peu plombé l'histoire. Certes, être un prodige de l'échiquier peut nuire à un bon équilibre mental et le réalisateur, de ce côté là, a bien réussi à nous le démontrer ! Au final, on reste avec un goût d'inachevé... L'histoire de ce phénomène des échecs aurait pu être beaucoup mieux exploitée à mon sens... Tobey Maguire (Spiderman) reste tout de même très bon.
Le match du siècle a eu lieu en 1972 à Reykjavik. A l'acmé d'une guerre froide devenue glaciale. Deux hommes et un échiquier et bien plus en jeu qu'un titre de championnat du monde en jeu. Bobby Fischer et son instabilité émotionnelle est le héros de Le prodige, un véritable thriller y compris pour ceux qui connaissent le résultat de cet affrontement. Fischer, de plus en plus paranoïaque et délirant dans sa certitude d'être menacé par un complot judéo-soviétique (:) est incarné par un Tobey Maguire exceptionnel face à un Boris Spassky que Liev Schreiber joue tout en subtilité. A la caméra, Edward Zwick se contente d'être efficace, c'est tout ce qu'on lui demande. Il a sous la main in scénario formidable et il le sert sans chercher d'autres artifices. Le prodige est une plongée remarquable dans une autre époque et dans les méandres du cerveau torturé d'un personnage aussi génial que fou.
sur fond de guerre froide entre l'URSS et les états unis l'ascension irrésistible du plus grand joueur d'échecs de tous les temps. mais tous ces caprices et surtout sa folie et sa paranoïa vont précipiter sa chute. de belles interprétations et les années 70 bien reconstituées.
Il n'est pas toujours facile de parler d'un sujet aussi complexe que sont les échecs sans perdre les spectateurs non initiés. Et pourtant, ce biopic d'Edward Zwick y parvient pour notre plus grand plaisir !
En 1949, c'est dans le quartier de Brooklyn (New-York) que nous retrouvons le jeune Robert James Fischer (Bobby) incarné à l'écran par un Tobey Maguire- totalement habité par son personnage- et découvrant l'univers des échecs en lisant le manuel d'instruction offert par sa sœur. Quelle interprétation ! Ses colères, par exemple, nous ont foudroyé dans notre siège : preuve que son jeu est grandiose !
Très vite, l'ambition de notre héros sera de domestiquer « le roi des jeux » et de devenir, à 15 ans, le plus jeune grand maître de l'histoire. Peu à peu, il passera tous les obstacles se dressant devant lui pour enfin se mesurer au champion russe Boris Spasski -joué par le grand Liev Schreiber- lors du championnat du monde retransmit à la télé.
Ce film retranscrit avec brio les tribulations de ce joueur, véritable icône dont le traitement médiatique fait penser à celui d'une rock star. L'intrigue ne serait pas aussi plaisante à suivre si le champion américain était on ne peut plus ordinaire. Ici, c'est tout le contraire : complètement paranoïaque, Bobby s'enferme dans une théorie du complot mondiale où les juifs et les communistes sont pointés du doigt. Souffrant également d'une phobie des médias, il les fuira comme la peste. Heureusement, afin de l'aider dans sa quête, on lui adjoindra les services de Paul Marshall (Michael Stuhlbarg ), l'avocat de Bobby qui aura bien du mal à exercer son rôle lié aux relations publiques.
William James Lombardy (génial Peter Sarsgaard ), grand maître américain du jeu d'échecs et prêtre catholique tentera d'apporter un peu de sérénité à Bobby et de lui prodiguer ses conseils toujours avisés.
Quel plaisir d'être au plus près de cette équipe gagnante dont le leader perd totalement la tête ! Ses réactions disproportionnées et le soutien inconditionnel de ses proches apportent beaucoup au film ! On en redemande !
La gente féminine n'est pas en reste. Nous soulignerons le jeu de la sœur de Bobby : Joan Fischer (Lily Rabe) vue précédemment dans la « Voleuse de livres » et toujours aussi talentueuse.
Le réalisateur Edward Zwick nous entraînera dans cette ronde temporelle colorée, élaborée sur fond de tension palpable entre les deux superpuissances. Jamais nous ne remarquons le poids de la caméra. C'est bien simple, nous sommes aux États-Unis dans les années 70 et avons même la chance d'être le quatrième membre de la team !
Les presque deux heures de ce long métrage (1h56) paraissent quelques minutes tant ce voyage cinématographique est agréable. Nous sortons comblés de la projection, conscients d'avoir assistés à une très belle confrontation psychologique entre deux génies du jeu s'élevant pour l'amour de celui-ci au dessus de l'hypocrisie de la guerre.
Le très perturbé Bobby Fischer a atteint les étoiles de cet art et nous a emmené dans son sillage. Et c'est alors, pour reprendre le titre du livre de Kasparov, que : « (...) le fou devint roi »
Tout se que l'on ne sais pas sur le joueur d'échecs Bobby Fischer , excellents jeu d' acteurs le film n' est pas seulement réservé aux non initiés aux échecs peu être un peu long mais pas inintéressant
Edward Zwick signe un film qu'on pourrait à la fois biopic et film historique pur puisque si Bobby Fischer est au centre le film se focalise essentiellement sur le "combat du siècle" entre Fischer et Boris Spassky, l'un et l'autre représentants symboliquement les deux blocs de la Guerre Froide. D'ailleurs le match de championnat du monde de 1972 au centre de ce film est qualifié de "Match du siècle", comme le match mythique des boxeurs Joe Frazier VS Mohamed Ali en 1971 !... Le réalisateur signe pourtant un film sur un match et ses coulisses qui en font un thriller psychologique prenant et fascinant.