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Un visiteur
3,0
Publiée le 30 septembre 2015
Bon biopic, intéressant, mais auquel il manque peut-être un petit supplément d'âme; les personnages secondaires sont insignifiants, le contexte politique peu fouillé, du coup on ne s'immerge que très superficiellement dans l'histoire. Bien, sans plus; malgré un réalisateur habituellement très talentueux.
Grande surprise. L'histoire d'un génie américain des échecs qui va affronter les meilleurs joueurs soviétiques en pleine guerre froide ne m'attirait pas vraiment, surtout que le protagoniste affiche paranoïa et antisémitisme. Le titre français très anodin n'arrangeait rien ('le sacrifice du pion ' était plus parlant en anglais). Mais je dois avouer que ce film mérite ses critiques élogieuses, tant il est captivant grâce à de très bons comédiens, un scénario très découpé, des rebondissements, une caméra qui virevolte, et surtout des bruitages qui illustrent à merveille les sensations des joueurs. C'est un film qui s'écoute autant qu'il se regarde ! Nettement au-dessus des longs métrages 2015 sur des prodiges comme 'imation game' ou 'une merveilleuse histoire du temps'.
Un bon film retraçant la vie de Bobby Fischer ainsi que le rôle des échecs dans les années 1970 (guerre Froide...), permettant ainsi aux échecs d'être un peu mieux connu du grand public. Cependant, les vrais joueurs d'échecs pourront reprocher au film certaines imprécisions (pour toucher un public plus large, sans doute) et quelques longueurs pourraient se faire sentir.
Bobby Fischer est un joueur d’échec américain d’exception qui va être amené à affronter Boris Spassky, champion russe, au cours d’un tournoi durant l’année 1972 en pleine guerre froide. J’ai trouvé que ce film ciblait efficacement l’essentiel de la carrière de Bobby Fischer tout en étant explicite sur sa personnalité. Les relations qu’il avait avec son entourage sont clairement montrées, ainsi que la folie et l’égocentrisme qui le caractérisait. Tobey Maguire est d’ailleurs excellent dans le rôle principal. Bien que ce long-métrage dure près de 2h00, il n'y a pas de longueurs. J'ai beaucoup apprécié.
Film long et répétitif (tournoi d'échecs sur tournoi d'échecs). J'avais pourtant été intéressé par le fait que ce soit tiré d'une histoire vraie, et la dimension politique et historique qui entoure ce film avec la Guerre froide, l'affrontement des grandes puissances... Qui selon moi n'étaient pas assez mis en avant dans ce film. J'ai presque envie de dire que ce n'était pas prodigieux, on peut parler d'un demi échec sans faire trop de jeux de mots.
Bobby Fisher, jeune génie des échecs en proie à la folie, a trouvé un acteur pour l'incarner à la perfection. Tobbey Maguire nous coupe le souffle dans ce combat tendu, magistralement mené par le réalisateur Edward Zwick (Blood Diamond). La lutte entre deux blocs,deux nations, est particulièrement bien retranscrite à travers un américain et un soviétique. Echec et mat. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Aaaah enfin un film avec Tobey Maguire en rôle principal depuis Spiderman! J'avoue y être allé uniquement pour ça, car les biopics traitant d'un sujet à première vue pas passionnant, ça ne m'a jamais attiré. Et oui j'ai bien dit à première vue! Car Le prodige est assez réussi finalement. Sous fond de guerre froide, Edward Zwick nous sert la paranoïa destructive d'un grand nom du jeu d'échec (j'ai un peu du mal avec la notion sportive du truc, mais on est quand même en plein championnat du monde!). Le gars il a quand même jamais vraiment eu le vie, et son obsession est fascinante à vraie dire. Et bien sûr, comme convenu, Tobey Maguire rempli le contrat avec brio, il joue la psychose de son personnage à la perfection, ça en est même drôle par moment! Une nonchalance flirtant avec l'insolence, j'adore. On attend pas grand chose de ce film et c'est peut-être pour ça que c'est une bonne surprise, c'était quitte ou double. Échec et mat ou match nul? Bref, il y donc d'autres bonnes raisons d'aller voir notre regretté Spiderman endossé le rôle d'un grand taré à la stratégie déconcertante.
Dans un premier temps, on ne trouve pas spécialement attirant un film dont le thème principal est le jeu des échecs. On peut même dire que ça a tendance à faire fuir. Mais le Prodige n’est justement pas qu’une simple histoire de compétition d'échec vu à travers l’un de ces champions américain, Bobby Fischer.
Edward Zwick (réalisateur du Dernier Samouraï et Blood Diamond et producteur de Shakespeare in Love) a réussi, à travers les championnats du monde se déroulant entre les années 60 et 70 et particulièrement lors du « match du siècle » de 1972, à créer une métaphore de la guerre froide. Il a montré que ce combat perpétuel et sans armes qui se déroulait entre les Américains et les Russes pouvait prendre des proportions énormes dans tous les domaines au point de risquer l’incident diplomatique.
J’ai trouvé Tobey Maguire (qui est producteur du film) plutôt convaincant en Bobby Fisher, champion d’échec américain malheureusement atteint d’une forme de paranoïa qui lui gâche la vie, le poussant à croire qu’il est sur écoute et que tout le monde lui veut un mal dont on ne connaît pas la raison. Ca provoque étrangement en lui une forme de cupidité le faisant passer pour un enfant gâté refusant de faire ce qu’on lui demande s’il n’obtient pas ce qu’il veut.
Mais plus le film avance plus on se demande (lire la suite sur le blog)
Encore un biopic pas a la hauteur , un reportage aurait mieux fait l'affaire. Le film lui est trop long , parfois lent et un peu ennuyeux meme pour les amateurs d'echec.
Une bonne performance, qui nous fait plonger, bien malgré nous dans l'esprit parfaitement arrogant de ce petit génie des échecs. Dans la même veine que l'excellentissime Whiplash de l'an passé, ce film peine néanmoins, comme l'avait fait son prédécesseur à nous faire vibrer avec autant d'intensité. Si l'on se prend à cet esprit vraiment retors, on ne sort pas de la salle obscure avec ce sentiment d'apnée qui caractérisait Whiplash. La raison ? Un jeu d'acteur décevant de la part de l'ex spiderman, qui dessert la qualité du film. Le meilleur acteur est en définitive l'ennemi de l'amérique, qui nous parait bien plus charismatique que cet immonde petit roquet de Bobby Fisher. Un bon film néanmoins, mais qui peine à valoir le prix d'une place de cinéma si l'on ne possède pas la carte d’abonnement appropriée.
Le pari était difficile mais finalement le film s'avère intéressant. D'abord le casting est de qualité, les parties d'échec sont bien rendues et le glissement progressif de Bobby Fisher vers une folie paranoïaque est bien amené. Le réalisateur retranscrit bien la tension et l'intensité du match historique sur fond de guerre froide et parvient à nous captiver pour chaque partie.
Biographie particulièrement prenant du meilleur joueur d'échec du monde. Malgré quelques mollesses au milieu du film, et les parties mal filmés, on fini par se prendre au jeu pour savourer un combat, qui n'en est plus un; de deux personnes finalement folles d'intelligence.
(...)Et la passion de Zwick pour les échecs ne s’arrête pas au simple fait de narrer la vie schizophrène de son personnage. Le réalisateur met habilement dans son film le contexte de l’époque, là où La Guerre Froide s’inscrivait déjà dans ces années les plus marquées, où le conflit devait frapper sur tous les fronts, une conquête des esprits et des espaces (des étoiles au territoires). Il évite également de noyer le spectateur dans une mise en scène totalement folle, qui peut parfois être suffocante et dérangeante, et présente habilement les troubles intérieurs d’un Tobey Maguire, génie, fou, emprunt de troubles psychologiques prononcés. Le comédien trouve ici un de ses rôles les plus complexes et sert à merveille une histoire classique, entre drame personnelle, thriller et film sportif. Nul besoin d’apprécier ou de s’y connaître dans ce sport intellectuel pour apprécier la plupart des subtilités du film, surtout dans les phases de jeu. Le film répond parfaitement aux schémas d’un biopic classique avec une seconde partie bien plus dynamique mais l’ensemble s’avère tout de même très maitrisé par la mise en scène, habituelle, voire conventionnelle, d’Edward Zwick. Finalement sous un aspect peu attractif et vendeur, « Le prodige » finit par séduire le spectateur dans un léger mélange de genres et par l’efficacité d’un metteur en scène à niveau égal avec le travail d’un comédien, qu’on voit peu mais souvent épatant, ici en est la preuve.
Pas mal pour un biopic,mais en tant que Russe, je n' ai pas apprécié la façon qu'on se moque de nous, même si l'on a l'habitude. La Russie était presque 40 ans dont 24 ans d'affile champion du monde d'échecs,parce que le jeu d 'echecs faisait partie du programme scolaire pour développer la mémoire, les capacités mathématiques et intelligence. On nous présente comme tricheurs, menteurs, espions. C'est une insulte à notre culture et à nos grands maîtres d 'echecs, surtout que Bobby Fischer n'a pas gardé longtemps son titre,un an je crois, pas comme Karpov plus de 10 ans ou 15 ans. Sinon le film se regarde bien