AlloCiné
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Votre avis sur Le Prodige ?
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Un bon film retraçant la vie de Bobby Fischer ainsi que le rôle des échecs dans les années 1970 (guerre Froide...), permettant ainsi aux échecs d'être un peu mieux connu du grand public.
Cependant, les vrais joueurs d'échecs pourront reprocher au film certaines imprécisions (pour toucher un public plus large, sans doute) et quelques longueurs pourraient se faire sentir.
Cependant, les vrais joueurs d'échecs pourront reprocher au film certaines imprécisions (pour toucher un public plus large, sans doute) et quelques longueurs pourraient se faire sentir.
moi qui n'aime pas trop les jeux d'échecs et ben je peux vous dire que j'ai adoré ce film je pensais voir un film long et ennuyeux et bien pas du tout vous restez coacher à votre canapé pour savoir qui va être le vainqueur comme Robert bien le film les deux hommes étaient pareils
Encore un biopic pas a la hauteur , un reportage aurait mieux fait l'affaire. Le film lui est trop long , parfois lent et un peu ennuyeux meme pour les amateurs d'echec.
Yves G.
Le cinéma aime filmer la folie.
La longue spirale qui conduit lentement un être normal dans l'abîme de la déraison.
Shining de Kubrick, Repulsion de Polansky, Spider de Cronenberg, Aguirre de Herzog ...
Je ne comprends pas cet engouement.
Pour deux raisons.
1. Je ne trouve aucun plaisir à voir pendant 1h30 un homme ou une femme sombrer dans la folie
2. Les ressorts dramatiques de cette déchéance sont très pauvres. Il est fou. Il est de plus en plus en plus fou. Il a définitivement perdu la tête.
"Le prodige" de Edward Zwick n'échappe pas à la règle.
Au début du film, Bobby Fischer est un enfant surdoué. Son génie des échecs devient obsessionnel jusqu'à son match légendaire contre Spassky en 1972 à Reykjavik. Puis il s'enfonce dans la paranoia.
Cette trajectoire linéaire et prévisible, caricaturalement interprétée par Tobby Maguire, est sauvée de l'ennui par les seconds rôles : Liev Schreiber d'une classe folle dans le rôle de Spassky, Peter Sarsgaard dans celui du secondant de Fischer.
La longue spirale qui conduit lentement un être normal dans l'abîme de la déraison.
Shining de Kubrick, Repulsion de Polansky, Spider de Cronenberg, Aguirre de Herzog ...
Je ne comprends pas cet engouement.
Pour deux raisons.
1. Je ne trouve aucun plaisir à voir pendant 1h30 un homme ou une femme sombrer dans la folie
2. Les ressorts dramatiques de cette déchéance sont très pauvres. Il est fou. Il est de plus en plus en plus fou. Il a définitivement perdu la tête.
"Le prodige" de Edward Zwick n'échappe pas à la règle.
Au début du film, Bobby Fischer est un enfant surdoué. Son génie des échecs devient obsessionnel jusqu'à son match légendaire contre Spassky en 1972 à Reykjavik. Puis il s'enfonce dans la paranoia.
Cette trajectoire linéaire et prévisible, caricaturalement interprétée par Tobby Maguire, est sauvée de l'ennui par les seconds rôles : Liev Schreiber d'une classe folle dans le rôle de Spassky, Peter Sarsgaard dans celui du secondant de Fischer.
Caine78
De Bobby Fischer, hormis la discipline, le talent et la personnalité pour le moins particulière, je ne savais pas grand-chose, « Le Prodige » apparaissait donc comme un bon moyen de combler en partie ces lacunes. Alors c'est vrai : ce n'est pas le film le plus dansant qui soit, sa dimension assez froide ne permettant pas de réel engouement. Cela écrit, je ne peux pas reprocher aux biopics de tous se ressembler et reprocher à ce dernier de faire différemment. Car cette histoire, elle sait parfois être étonnante, voire franchement déstabilisante. Même si j'imagine que ceux passionnés par le sujet n'apprendront pas grand-chose ici, pour un spectateur « normal », il y a vraiment de quoi être surpris à plusieurs reprises. D'abord, bien sûr, par le caractère déconcertant, voire franchement déplaisant du héros (excellent Tobey Maguire, habité, intense), l'amenant à un comportement, des réactions totalement surréalistes, notamment durant la finale des championnat du monde d'échecs, mais aussi vis-à-vis de sa garde rapprochée, le calme de cette dernière amenant un contre-point rassurant à ses éclats constants. Ensuite parce que la réalisation est signée Edward Zwick : sans génie, donc, mais ultra-professionnelle et ne cherchant ici jamais le spectaculaire, s'attachant, au contraire, aux hommes, au contexte, notamment à travers les enjeux politiques (nous sommes alors en pleine Guerre froide, son affrontement avec le champion russe Boris Spassky ayant ainsi une répercussion internationale), même si cet aspect aurait sans doute gagné à être plus mis en avant. Enfin, elle a beau discrète, la reconstitution, notamment à travers l'ambiance si particulière des 70's, fait illusion, notamment incarnée par la dimension ultra-paranoïaque de Fisher, donnant parfois à l'œuvre un aspect anxiogène approprié. Bref, si Zwick est habituellement plutôt un metteur en scène d'action, il s'est intelligemment adapté au projet pour faire du « Prodige » un titre singulier dans ce registre si formaté qu'est le biopic : peu aimable, mais intrigant.
Yetcha
Rien à faire, je trouve que Tobey Maguire est un acteur sans aucun relief ni aucune expression et forcement, cela nuit gravement à l'intérêt du film ainsi qu'à sa crédibilité. Un biopic sur ce personnage haut en couleurs et prodigieux était terriblement engageant, et Zwick qui réalise, tout semble là pour le meilleur. Et bien non, le film alterne entre le suspense mode thriller et le documentaire de bas étage, il souffle le froid et le chaud sans dévoiler plus d'informations concernant le protagoniste principal. La suite de sa vie est bâclée en quelques images d'archives à la fin. Pas franchement mauvais, mais franchement moyen!
Ce film sait rendre une partie d'échec palpitante, grâce notamment à l'interprétation d'un Tobey Maguire habité par son rôle, incarnation parfaite du génie sombrant dans la psychose et la paranoïa.
La tension dramatique, mise en œuvre avec succès, perd de son efficacité à cause de l'antipathie générée par le héros, désagréable, paranoïaque et vaniteux. Bien que l'interprétation de Tobey Maguire soit saisissante, nous ne pouvons que souhaiter la victoire du charismatique Russe, fair-play et réellement espionné par son propre pays. Réussissant à nous passionner pour une partie d'échecs au-delà de ses répercussions politiques, ce film suit d'abord le parcours d'un névrosé dont la surexposition médiatique couplée à son symbolisme patriotique va faire définitivement sombrer, les intérêts personnels et la curiosité l'emportant sur l'empathie sincère. Un divertissement fort satisfaisant.
Un sujet qui attirera surtout les amateurs d'échecs mais qui est largement abordable aux autres curieux. Rien de technique ne rebutera les profanes. Tout le monde pourra apprécier de retrouver en image l’ascension fulgurante d'un génie et revivre rapidement l’événement majeur qu'était le match du siècle. Certains pourront regretter qu'il n'y en ait pas plus, ou pas plus de détails. C'est tout le problème de ce genre de films au cinéma. Jusqu'où s'arrêter sans trop perdre de monde en cours de route ? Ici, c'est plutôt un bon compromis. Techniquement, c'est fluide, c'est une reconstitution plutôt fiable avec, évidemment, quelques adaptations pour le grand écran. Les prestations sont justes.
FaRem
Après "Le Tournoi", un peu plus tôt dans l'année, "Pawn Sacrifice" est le deuxième film en 2015 à rendre divertissant des parties d'échecs, mais même si le film français était sympa, le film d'Edward Zwick est, sans surprise, largement au-dessus. Ce biopic sur Bobby Fischer est vraiment passionnant, je ne connaissais pas cette personne parce que je ne suis pas un grand fan d'échec, mais j'ai pris du plaisir à découvrir ce personnage aux multiples facettes passant du génie à un paranoïaque qui est capable de tout même d'arrêter de jouer si on se plie pas à ses folles exigences. En regardant le film, on peut penser que tous ces troubles viennent à cause de cette intense pratique moi, je pense que justement s'il est aussi fort, c'est grâce à ça, car ça fait partie de lui, un peu comme certains autistes qui sont des génies. En tout cas, c'est un très bon film, le contexte de la guerre froide est très intéressant, car c'est comme une extension du conflit puis obligé de souligner l'énorme performance de Tobey Maguire qui, on peut le dire, porte totalement le film.
Dresser le portrait de Bobby Fisher à travers un fort caractère et un esprit névrosé rend rapidement le personnage antipathique. Ici, l'enjeu est clairement politique sur les parties d'échecs entre américains et russes. Nous sommes en pleine guerre froide et au moindre bruit, Bobby Fisher arrête la partie. On comprend que le russe perde patience. Ce fut aussi mon cas en qualité de spectateur. Le film accentue tous les défauts et névroses du joueur américain et ne nous montre presque pas ses coups d'échecs. Je trouve la réalisation maladroite. L'impatience de Tobey Maguire est contagieuse et qu'il gagne ou qu'il perde, on finit par s'en fiche royalement ! Dommage car le début avait du potentiel mais le film fou en l'air l'intérêt pour les échecs en se concentrant principalement vers du insignifiant pour le spectateur ! La chaise qui soit disant vibre pour l'un, la caméra qui fait trop de bruit pour l'autre... Mais qu'est-ce qu'on s'en fou ?! On voit à peine les coups de l'un et de l'autre, très décevant !
Voici encore un nouveau biopic. Le problème c'est que, pour rendre le film intéressant, la personnalité en question doit avoir ou avoir eu une certaine surface médiatique. Ou bien, si c'est un relatif inconnu, cette vie doit avoir une résonance particulière ou être inspirante. Bobby Fisher, plus jeune champion du monde d'échecs, peut prétendre, même aux yeux de ceux qui sont peu connaisseurs de ce jeu, à appartenir à la catégorie des célébrités. Mais cette reconnaissance dans le milieu des échecs et au-delà donne-t-elle à la vie de ce dernier un réel intérêt pour le reste du public ? Franchement je suis dubitatif. Certes son parcourt est vraiment atypique, mais il est le résultat d'une personnalité malade et d'une situation politique pas loin de l'hystérie. Pour être franc ce long affrontement entre Fisher et l'équipe russe et surtout Spassky, n'offre pas une réelle tension, à vrai dire cela offre plutôt des péripéties un peu bouffonnes qui exaspèrent plus qu'elles ne passionnent ou ne font rire. La maladie mentale de Fisher qui s'accentue à mesure que le temps passe finit par rendre le film plus ennuyeux qu'intéressant ou distrayant. Et si ce n'était l'utilisation scandaleuse qu’a fait de lui le gouvernement américain à des fins de propagande et ce au mépris de soins qui lui auraient été nécessaires pour ne pas risquer de nuire à son talent, le long-métrage s’avérerait sans grand intérêt. Tobey Maguire est toujours très bon, mais il a la malchance d'incarner un personnage, soyons francs, parfaitement antipathique ce qui en dépit de son talent rend le film rapidement irritant. Un biopic à réserver aux passionnés d'échecs et aux férus d'histoire spécialité Guerre Froide, les autres pourront, sans mauvaise conscience, passer leur chemin.
Que le 7ème Art s’intéresse à Bobby Fischer n’a rien d’une surprise, tant l’Américain a marqué de son empreinte le monde des échecs. Nul besoin d’être un adepte de l’échiquier pour apprécier les grandes qualités de ce biopic pointu d’Edward Zwick qui, de sa jeunesse précoce au fameux "match du siècle" de 1972, dépeint, sans l'édulcorer, la personnalité paranoïaque, caractérielle et instable de cet énigmatique génie. Également producteur du film, Tobey Maguire livre une interprétation solide face, entre autre, à un très bon Liev Schreider dans la peau du joueur russe Boris Spassky.
Comme beaucoup de génies, la vie avec les autres peut poser un problème du au décalage dont fonctionne leur cerveau (même sans maladie clairement diagnostiquée ici). Il a du être frustrant pour les passionnés d'échecs de le voir arrêter sa carrière si jeune (et sombrer une folie antisémite notamment).
Le suspens est là, Tobey Maguire est convaincant.
Bon, le sujet n'est pas transcendé mais ça reste intéressant à suivre surtout quand on ne connaît pas le personnage.
Le suspens est là, Tobey Maguire est convaincant.
Bon, le sujet n'est pas transcendé mais ça reste intéressant à suivre surtout quand on ne connaît pas le personnage.
shindu77
Bon film dans sa globalité. Un casting réussi avec un excellent acteur principal qu'on ne voit pas assez souvent au cinéma. Ce biopic est intéressant par son histoire et l'univers des échecs pendant la période de la guerre froide entre américains et russes. Film à voir.
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