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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 septembre 2015
J'ai trouvé ce film assez mal réalisé et qui traînait en longueur pendant une grande partie. Beaucoup de scènes auraient pu être coupées et un court-métrage aurait suffit en étant beaucoup plus efficace !
Il n'est pas toujours facile de parler d'un sujet aussi complexe que sont les échecs sans perdre les spectateurs non initiés. Et pourtant, ce biopic d'Edward Zwick y parvient pour notre plus grand plaisir !
En 1949, c'est dans le quartier de Brooklyn (New-York) que nous retrouvons le jeune Robert James Fischer (Bobby) incarné à l'écran par un Tobey Maguire- totalement habité par son personnage- et découvrant l'univers des échecs en lisant le manuel d'instruction offert par sa sœur. Quelle interprétation ! Ses colères, par exemple, nous ont foudroyé dans notre siège : preuve que son jeu est grandiose !
Très vite, l'ambition de notre héros sera de domestiquer « le roi des jeux » et de devenir, à 15 ans, le plus jeune grand maître de l'histoire. Peu à peu, il passera tous les obstacles se dressant devant lui pour enfin se mesurer au champion russe Boris Spasski -joué par le grand Liev Schreiber- lors du championnat du monde retransmit à la télé.
Ce film retranscrit avec brio les tribulations de ce joueur, véritable icône dont le traitement médiatique fait penser à celui d'une rock star. L'intrigue ne serait pas aussi plaisante à suivre si le champion américain était on ne peut plus ordinaire. Ici, c'est tout le contraire : complètement paranoïaque, Bobby s'enferme dans une théorie du complot mondiale où les juifs et les communistes sont pointés du doigt. Souffrant également d'une phobie des médias, il les fuira comme la peste. Heureusement, afin de l'aider dans sa quête, on lui adjoindra les services de Paul Marshall (Michael Stuhlbarg ), l'avocat de Bobby qui aura bien du mal à exercer son rôle lié aux relations publiques.
William James Lombardy (génial Peter Sarsgaard ), grand maître américain du jeu d'échecs et prêtre catholique tentera d'apporter un peu de sérénité à Bobby et de lui prodiguer ses conseils toujours avisés.
Quel plaisir d'être au plus près de cette équipe gagnante dont le leader perd totalement la tête ! Ses réactions disproportionnées et le soutien inconditionnel de ses proches apportent beaucoup au film ! On en redemande !
La gente féminine n'est pas en reste. Nous soulignerons le jeu de la sœur de Bobby : Joan Fischer (Lily Rabe) vue précédemment dans la « Voleuse de livres » et toujours aussi talentueuse.
Le réalisateur Edward Zwick nous entraînera dans cette ronde temporelle colorée, élaborée sur fond de tension palpable entre les deux superpuissances. Jamais nous ne remarquons le poids de la caméra. C'est bien simple, nous sommes aux États-Unis dans les années 70 et avons même la chance d'être le quatrième membre de la team !
Les presque deux heures de ce long métrage (1h56) paraissent quelques minutes tant ce voyage cinématographique est agréable. Nous sortons comblés de la projection, conscients d'avoir assistés à une très belle confrontation psychologique entre deux génies du jeu s'élevant pour l'amour de celui-ci au dessus de l'hypocrisie de la guerre.
Le très perturbé Bobby Fischer a atteint les étoiles de cet art et nous a emmené dans son sillage. Et c'est alors, pour reprendre le titre du livre de Kasparov, que : « (...) le fou devint roi »
J'ai adoré !!! Formidable et tragique histoire d'un homme, paranoïaque et champion d'échecs. Formidable rôle pour Tobey Maguire qui joue à merveille et que j'ai plaisir à découvrir.
Le match du siècle a eu lieu en 1972 à Reykjavik. A l'acmé d'une guerre froide devenue glaciale. Deux hommes et un échiquier et bien plus en jeu qu'un titre de championnat du monde en jeu. Bobby Fischer et son instabilité émotionnelle est le héros de Le prodige, un véritable thriller y compris pour ceux qui connaissent le résultat de cet affrontement. Fischer, de plus en plus paranoïaque et délirant dans sa certitude d'être menacé par un complot judéo-soviétique (:) est incarné par un Tobey Maguire exceptionnel face à un Boris Spassky que Liev Schreiber joue tout en subtilité. A la caméra, Edward Zwick se contente d'être efficace, c'est tout ce qu'on lui demande. Il a sous la main in scénario formidable et il le sert sans chercher d'autres artifices. Le prodige est une plongée remarquable dans une autre époque et dans les méandres du cerveau torturé d'un personnage aussi génial que fou.
sur fond de guerre froide entre l'URSS et les états unis l'ascension irrésistible du plus grand joueur d'échecs de tous les temps. mais tous ces caprices et surtout sa folie et sa paranoïa vont précipiter sa chute. de belles interprétations et les années 70 bien reconstituées.
Le pari était difficile mais finalement le film s'avère intéressant. D'abord le casting est de qualité, les parties d'échec sont bien rendues et le glissement progressif de Bobby Fisher vers une folie paranoïaque est bien amené. Le réalisateur retranscrit bien la tension et l'intensité du match historique sur fond de guerre froide et parvient à nous captiver pour chaque partie.
Tout se que l'on ne sais pas sur le joueur d'échecs Bobby Fischer , excellents jeu d' acteurs le film n' est pas seulement réservé aux non initiés aux échecs peu être un peu long mais pas inintéressant
Comme tous les prodiges, on s'aperçoit que Bobby Fischer avait beaucoup de mal à s'intégrer dans la société. Le film montre un personnage surdoué pour les échecs, manipulateur, mais aussi très fragile. Le tout traité à l'américaine, tout à la gloire du joueur américain.
Très bon Biopic. Très bon acteurs. Je n'avait pas vu Tobey Maguire après les Spider-Man. Nous sommes plongé dans cet univers des échecs Je suis rester en halène tout le film. Je ne connaissait pas le personnage donc j'avait toute la surprise s'il allait gagner ou pas. On voit que ce n'est pas que Bobby Fisher qui devient fou même le russe devient paranoïaque. Comme ça je voit que le jeu d'échec peut être dangereux pour la santé donc il faut jouer avec modération.
I-NOU-BLI-A-BLE !! Magnifique adaptation à l'écran de la vie d'un champion d'échecs perturbé, incroyablement interprété par Tobey Maguire qui nous offre ici un spectacle grandiose. Un jeu d'une qualité si exceptionnelle qu'elle mérite l'Oscar. A voir en VO pour vivre pleinement la magie de cette acteur. Outre les acteurs, un grand bravo au réalisateur pour son travail; Le film est parfaitement mené, les images sont très belles, les décors aussi. Bref un Chef- d'Oeuvre. Merci!!
Bobby Fischer est un joueur d’échec américain d’exception qui va être amené à affronter Boris Spassky, champion russe, au cours d’un tournoi durant l’année 1972 en pleine guerre froide. J’ai trouvé que ce film ciblait efficacement l’essentiel de la carrière de Bobby Fischer tout en étant explicite sur sa personnalité. Les relations qu’il avait avec son entourage sont clairement montrées, ainsi que la folie et l’égocentrisme qui le caractérisait. Tobey Maguire est d’ailleurs excellent dans le rôle principal. Bien que ce long-métrage dure près de 2h00, il n'y a pas de longueurs. J'ai beaucoup apprécié.
Ce biopic réalisé par Edward Zwick nous délivre une histoire d'une grande intensité avec un bon jeu d'acteurs : Tobey Maguire, excellent dans le rôle délicat de Bobby Fisher et Liev Schreiber, très sobre dans celui de Boris Spassky. Sur un fond de BO très attractif des années soixante, le bon scénario nous montre parfaitement la tension présente dans les championats d'échecs, l'obsession des joueurs pour ce jeu qui peu aller de la paranoïa et mener jusqu'à la folie. Le pitch : Bobby Fisher rencontre pour la première fois Boris Spassky en 1965 en Californie puis lors du championnat du monde de 1972 en Islande. Sur fond de guerre froide, les présidents russe et américain assistent à la retransmission de la partie.