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chrischambers86
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1,5
Publiée le 1 septembre 2019
spoiler: Un jeune espoir de la boxe injustement disqualifiè dans une sale affaire d'arbitrage se reconvertit en garde du corps d'hommes politiques! Son ami militant, un colleur d'affiches, est mortellement blessè par une racaille! Après une poursuite sauvage dans le mètro, le boxeur tue le criminel! S'ensuit une histoire où le boxeur va tout faire pour dèfendre sa libertè! C'est sa vie que Stèphane Ferrara s'apprête à dèfendre durant 80 minutes et ne doit penser ici qu'à convaincre! il sera aidè par une journaliste qui est là pour vous ècouter et vous informer! Le repos de la guerrière Christiane Jean n'est pas le même que celui du guerrier Ferrara! Et c'est le genre à ne pas marchander avec les indicateurs! Mais rassurez-vous les hèros ne meurent jamais, les champions quelque fois! C'est un cinèma bien de chez nous avec une poursuite dans un mètro qui nous vaut quelques minutes palpitantes (et drôles) à bon marchè! Ferrara a la gueule de l'emploi! L'intèrêt du film tient grâce à lui! Christiane Jean est une bien charmante journaliste qui ne sait pas lire un tèlèprompteur! De plus le parti pris politique ne rend pas service au film où le spectateur se serait bien passè de ce coup de pub bien inutile! Et pourquoi avoir choisi ègalement des seconds plans aussi peu crèdibles tels que le criminel asiatique, le taxi parisien, le flic ou l'ami journaliste de Christiane ? On cherche à quoi se raccrocher dans ce scènario mèdiocre qui finit au ralenti sur un toit, d'un Gobbi sur pilote automatique! Mais que Ferrara est beau comme un Dieu dans ce dernier plan...
La Nuit du risque (1986) est un incroyable nanar, sans nul doute sponsorisé (entendez par-là, financé) par le RPR (le Rassemblement pour la République) puisque à plusieurs reprises le film fait référence à cet ancien parti politique français (d’ailleurs, une séquence du film a été tournée lors d’un meeting des législatives de 86, raison pour laquelle on croise devant la caméra : Bernard Pons, Jacques Toubon, Robert-André Vivien, Philippe Seguin et même Charles Pasqua !). Ne vous attendez pas à un polar digne de ce nom, le scénario ayant été écrit à la va-vite par des incompétents, l’histoire en elle-même n’a vraiment rien de palpitante (un champion de boxe décide de raccrocher les gants suite à une défaite. Un an plus tard, on le retrouve reconvertit en garde du corps pour des personnalités politiques… du RPR ! Mais les ennuis ne vont pas tarder à refaire surface et l’ex-boxeur va devoir venger la mort de son ami). Bref, ajoutez à cela des dialogues affligeants écrit à la truelle, le tout étant interprété par des acteurs d’un amateurisme édifiant. Des acteurs ai-je dis ? A y regarder de plus près, ce serait une insulte pour la profession de les citer comme tel puisque l’on y retrouve dans les rôles principaux : Stéphane Ferrara (ancien boxeur reconvertit dans la comédie), Pierre-Marie Escourrou (connu pour son rôle récurrent dans la série télévisée "Une femme d'honneur") et Christiane Jean (connu du grand public pour sa participation dans la série télévisée "Les Filles d'à côté"), sans oublier en guise de caméos, Dick Rivers & Ariane Carletti (la célèbre Ariane du "Club Dorothée"), du lourd pour un nanar politique ! Heureusement pour nous, les mésaventures de Steph’ et Pierre-Marie (ne soyez pas étonnés s’ils passent pour des gays dans le film) ne dure pas plus de 80 minutes, car si le film s’avère drôle (et pathétique), c’est avant tout grâce à l’exécrable mise en scène (les champs contre champs sur Christiane Jean), le jeu d’acteur misérable de Stéphane Ferrara ou cette musique de saxophone répétitive et au combien irritante.
Un polar financé par le Rpr avec une des filles d’à côté en tête d’affiche et Guests stars comme Jacques Toubon, Charles Pasqua et j’en passe pour les politiques et même on ne recule devant rien : Dick Rivers !!! Voilà la proposition improbable de la nuit du risque ou un gentil boxeur videur, qui aime la droiture se voit accuser d’un meurtre qu’il n a pas commis même s’il en avait très envie. Un Nanard que j’ai découvert après avoir lu un article dans le bouquin de Nanarland et il mérite largement sa place dans l’ouvrage. C’est complètement improbable, tout est consternant de l’histoire aux dialogues en passant par les acteurs surtout sa « tête d’affiche ». Pour le générique on a le droit à un Finish Him avec une chanson qui aurait fait pâlir de honte Didier Barbelivien interprété par un des enfants les plus stressant de l’histoire du cinéma. Autant dire qu’il vaut mieux être connaisseur pour s’y lancer.