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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 avril 2016
Clint Eastwood réalise à nouveau un coup de maître avec ce biopic sur une des personnalités les plus fascinantes des Etats-Unis du 20ème siècle. La vie de J. Edgar, l'inventeur du FBI nous est contée à travers l'évolution de la société américaine, au gré de tous ces présidents sous lesquels J. Edgar a mené ses combats, combats qu'il menait aussi contre lui-même. Car celui qui avait une certaine idée de l'Amérique idéale n'entrait hélas pas, à son grand désespoir dans le moule du parfait américain.
Un film très fort qui a su mêler habilement le portrait intime de J.Edgar avec son action dans la société américaine, porté par un excellent Di Caprio. On saluera aussi la performance de Armie Hammer. Clint Eastwood nous a encore livré un film où beaucoup d'émotions se bousculent
Une biographie qui, en voulant amener une lumière un peu différente sur le plus connu des directeurs du FBI, s'avère finalement terne, sans rythme et terriblement conventionnelle et académique, bien loin de la réflexion habituellement réactionnaire de Clint Eastwood qui signe là l'une de ses plus mauvaises réalisations. Les maquillages vieillissant les acteurs paraissent bâclés, le jeu de Leonardo DiCaprio manque cruellement de force et de profondeur pour marquer durablement. Décevant et sans grande saveur.
Clint Eastwood n'en n'est pas à son premier biopic. Pour ce J Edgar, il s'attelle à raconter la vie et la carrière de J Edgar Hoover, directeur du FIB jusqu'en 1972. Si le film passe bien durant l'ensemble de sa durée de plus de 2 heures et qu'il ne permet pas l'ennui, je regrette qu'il ne m'aie pas plus captivé que cela. L'histoire est intéressante mais il manque un vrai fil directeur pour totalement passionner. On assiste plus à une succession d’événements importants lorsque Hoover est jeune (l'arrivée au bureau, sa montée en puissance, l'histoire de l'enlèvement et de l’enquête) entrecoupée de scènes quand il est vieux où il raconte sa biographie. Il est néanmoins appréciable que tous les aspects de la personnalité de Hoover aient été abordés de sa vie privée spoiler: avec l’ambiguïté sur son homosexualité et sa relation avec sa mère jusqu'à sa vie professionnelle avec sa grande implication dans son travail mais aussi son côté tyrannique, obsessionnel quand à sa volonté de reconnaissance et de gloire et même paranoïaque. Mais si les bons comme les mauvais côté sont abordés, on ne peut que regretter le manque d'émotion qui s'en dégage malgré la bonne interprétation de l'ensemble des acteurs, Di Caprio en tête. Clint Eastwood signe alors une bonne réalisation marquée par une bonne reconstitution et direction d'acteur mais il m'a manqué une vrai implication émotionnelle qu'elle soit positive ou négative pour me passionner totalement. J Edgar est donc un film intéressant sur plusieurs aspects mais au final assez peu marquant. Pas mal mais pas plus !
Hoover est un sujet en or pour un long métrage. Plus de 2 heures de film pour un homme ayant créé le FBI, puis resté à sa tête 50 ans, et qui vit passer 8 présidents ; une grande motivation à le visionner. Eastwood aux manettes et Di Caprio devant la caméra ; çà a de la gueule. Et bien Eastwood se prend dans les pieds dans le tapis. Se concentrant essentiellement sur les failles psychologiques de ce grand homme d’Etat visionnaire, ils nous infligent de très longs moments interminables de dialogues entre deux vieux messieurs aux maquillages de vieillards très grossiers. Question finesse psychologique de ces personnages, Dirty Harry n’est pas un spécialiste. Le scénario se focalise sur l’ambiguïté sexuelle de Hoover et, par sauts de puce, multiplie des flash backs donnant à comprendre ce qu’à réaliser l’homme. Au final on se demande bien de quoi veut nous parler Eastwood ; et d’un personnage passionnant, il nous livre un portrait ennuyeux. Hoover ; le visionnaire, le pro du chantage, le maitre de la corruption, le roi du renseignement avec ses fiches secrètes sur tous les personnages importants ; est réduit à un vieil homosexuel frustré et acariâtre. Et puis les grands événements ayant marqués la carrière de l’homme expédiés très souvent en deux plans : la mort de Kennedy et de Luther King par exemple. On aurait aimé voir l’ampleur de cet homme influent, craint des présidents et des hommes de pouvoir ; malheureusement ce film parfois instructif est assez plat de nouille. Et une question m’est venue : qu’aurait fait Scorcese du même sujet ?
Un biopic vraiment interessant sur l'homme qui créa et développa le FBI, le portrait est sans concession, les défauts du personnage sont grandement mis en avant et rien n'est épargné, rien, sa psychose, sa paranoïa, son aigreur, son intransigeance, son exigeance, ses mensonges et autres combines fourbes pour tenir certains gouvernants. Si bien qu'on se demande s'il avait des qualités ? La photo du film est déroutante, toujours dans le clair obscur, je ne sais pas si elle tient du génie ou de l'erreur parce que ce n'est pas toujours trés agréable mais sacrément cohérent avec l'époque et le personnage. Bon film mais qui ne m'a jamais fait vibrer.
Un très bon film de Clint Eastwood permettant de se plonger dans la création du FBI. Dicaprio porte le film d’une bien belle manière, et ce film montre bien à quel point la surveillance est présente.
Côté maquillage, un gros plus pour Dicaprio. Par contre, pour Clyde ......
J'aime beaucoup Clint Eastwood et Leonardo di Caprio, et c'est pourquoi j'ai trouvé ce film un peu moyen. Je m'attendais à mieux, et si je m'étais vraiment amusé en lisant le livre "La malédiction d'Edgard" de Ducain, très certainement à cause du nom du film, j'ai été un peu déçu. Le nom de ce film semble nous indiquer que son histoire va retracer les 50 années de travaille de Hoover. Déception. Le film est majoritairement centré l'affaire de l'enlèvement du fils de Charles Lindberg et la création du FBI ; un peu paradoxale non ? Il en résulte une sensation, lorsque l'on connait l'histoire de Hoover de passer à côté. Par ailleurs Leonardo joue Hoover à différent moment de sa vie : un bel enjeux, et finalement passe à côté : on voie en effet dans ce film un Di Caprio, très bien maquillé en vieux Hoover, se déplacer comme un chat et parler avec l'élocution d'un jeune de 35 ans. Haut combien il lui aurait été utile de revoir Marlon Brando dans le Parain, maquillé en vieux, les gestes un peu plus mou, l'élocution un peu plus lente ...
Allez donc voir ce film avec le nom suivant : "Hoover et l'enlèvement de l'enfant Lindberg", et oubliez Léonardo di Caprio en vieux Edgard Hoover.
J.Edgar, ou le biopic sur un homme controversé qui a créé le FBI aux États Unis. Cette histoire est raconté par un formidable duo avec Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo Di Caprio en scène. Autant vous dire de suite que la réalisation est soignée et passionnante, ce qui ne surprend pas quand on connait les talents du réalisateur et l'interprétation est sans faille pour ce grand acteur. Pour l'histoire, on reste sur un biopic avec ses qualités et ses failles notamment sur le fait de vouloir trop en dire et de ne pas aller jusqu'au bout de choses. Hoover est autant apprécié que hait aux États Unis, et on ne ressent pas forcement cela dans le film, puisque Eastwood, patriote au possible, le porte plutôt au nue et en oublie les critiques ou du moins les minimise en leurs accordant peu de place dans l'histoire. Au final, on se sent un peu manipulé par ce film, puisqu'il est dur de se faire sa propre opinion. On est donc bien face à une histoire romancée plutôt qu'un véritable biopic avec une vraie analyse de l'homme. Reste que ce film est plaisant à suivre toujours grâce à ce formidable duo.
Rien à dire quant aux prestations des acteurs, surtout celle de Leonardo. Cependant, son rôle est très proche de "Aviator" dans lequel il jouait également un névrosé. Ici, sa métamorphose est très bonne. Ce que je n'ai pas aimé : La cadence du film, son découpage imprécis qui nous emmêle. On veut un film, on obtient des bribes de films par ci par là. Ce n'est pas un film exceptionnel, le personnage de Hoover étant pourtant d'un digne intérêt, le sujet est survolé et ne nous montre qu'un trait infime de la personnalité du bonhomme et de ce qu'il a fait. Il y a pourtant matière à... Mais souhaiter traité toutes les affaires de J. Edgar en les survolant est une mauvaise idée, selon moi.
A la fois instructif et captivant, ce biopic est peut être la meilleure (ou du moins une des meilleures) réalisation de Clint Eastwood. Comme à son habitude Leonardo DiCaprio est éblouissant de talent (sa transformation par un moulage en plâtre sur l'ensemble du visage, des lentilles de contact, des postiches, un appareil dentaire ainsi qu'une prothèse nasale est assez impressionnante). A découvrir sans hésitation.
J.Edgar est l'un des moins bons films d'Eastwood. Pourtant, Hoover est un personnage noir et passionnant, il suffit pour s'en convaincre de lire le livre de Marc Dugain. " J.Edgar" ne regarde distraitement que par le trou de la serrure la vie d'un homme qui a cotoyé 7 présidents américains en se concentrant sur sa vie personnelle, ce qui n'a pas d'intérêt. De plus les maquillages sont hideux.2/5
Au vu du synopsis, difficile de ne pas faire le rapprochement avec "The Good Sheperd" de Robert De Niro" (sur la création de la CIA). Mais la comparaison s'arrête là. Ici, le portrait est nettement plus intimiste et le contexte forcément plus axé sur la politique intérieure. "J. Edgar" est aussi moins hollywoodien. Ce n'est pas de l'espionnage, il n'y a pas beaucoup d'action et au final DiCaprio porte le film à bout de bras. Intéressant mais peut- être trop long
Si son savoir-faire n'est plus à prouver depuis longtemps, Eastwood passe quand même ici un peu à côté du sujet. Hoover passerait presque pour un Don Quichotte d'opérette par moments, le machiavélisme du personnage n'étant pas franchement mis en évidence et les impasses temporelles bien trop importantes pour donner une idée de son influence réelle sur la vie politique américaine. Les acteurs sont très justes, même si les maquillages "vieillissants" ne sont pas tous une réussite. Le film est hélas un peu trop long et manque d'amplitude. Une hagiographie intéressante mais qui manque de muscles.