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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 janvier 2013
Le maquillage de Di caprio est impressionnant! L'histoire du fondateur du FBI devait être raconter, le grand Clint Eastwood l'a fait. 2h10 de film. On ne s'ennui pas. A voir
si vous voulez voir un film pour vous distraire, passez votre chemin, manifestement Clint Eatswood a des comptes à rendre et se sert de sa caméra pour dresser un portrait peu réjouissant de J. Edgar. PLV : Leonardo di Caprio n'est pas crédible dans ce rôle alors que le réalisateur avait des choix personnels pour mettre en valeur une partie du personnage.
c'est un bon film que voilà , il évoque bien ces années troubles de l'Amérique, avec un Di Caprio au sommet de sa forme et qui incarne à la perfection ce J. E . Hoover qui a tant fait trembler l'amérique ;. très belle performance d'acteur .. quelques longueurs dans le scénario, mais rien de bien méchant ..
L'exercice du biopic est très prisé des réalisateurs américains, Eastwood lui-même y a déjà cédé une fois pour rendre hommage au musicien de jazz Charlie Parker ("Bird" 1988). L'exercice est souvent convenu et ne soulève que rarement l'enthousiasme de la critique. Il en a été de même avec cette biographie d'un des hommes les plus controversés des Etats-Unis , J Edgar Hoover le premier directeur du FBI. Eastwood a collaboré avec Dustin Lance Black le scénariste d'Harvey Milk (Gus Van Sant, 2009) pour cette biographie tout à la fois didactique qui resitue certes la place de Hoover dans l'histoire américaine mais montre aussi clairement les tourments sexuels du président du FBI qui peuvent en partie éclairer ses célèbres obsessions paranoïaques. La fièvre obsidionale du communisme qui atteint son paroxysme pendant les années de Guerre Froide avec comme principaux symboles l'exécution des Rosenberg (19 juin 1953) et les agissements de la commission anti-américaine du funeste sénateur Mac Carthy prend en réalité racine dès le lendemain de la Révolution d'octobre en Russie. Le film montre très bien cet aspect historique un peu oublié aujourd'hui. C'est donc dès 1919 que le jeune Hoover, actif membre des "radicaux", construit sa haine viscérale des communistes. Le réalisateur et son scénariste en passant alternativement des années 20-30 celles de la progression aux années 60 celles où le puissant homme doit d'abord composer avec le clan Kennedy avant de voir son influence décliner, laissent certainement à dessein de côté cette période cruciale où l'activité de Hoover peut être le mieux rattachée. Mais sa simple haine du communisme n'a pas suffit à Hoover pour se hisser au sommet des strates du pouvoir et surtout pour s'y maintenir par delà les présidents qui se sont succédés. Le sens de l'organisation, l'opportunisme, le cynisme et un toupet incroyable sont les autres ingrédients qui ont permis à Hoover de régner sur le renseignement américain pendant 48 ans. On a souvent évoqué l'homosexualité refoulée de Hoover pour expliquer sa folie paranoïaque. Cet aspect n'est pas ignoré par Eastwood qui montre le rôle de la mère d'Hoover dans la difficile construction psychologique du jeune Edgar dont les penchants sexuels ont été brutalement réprimés. Malgré ces chaussures de plomb imposés par sa mère, Edgar semble avoir noué avec son assistant Clyde Tolson (remarquable Armie Hammer) une liaison certes cachée derrière des amourettes de façades avec quelques starlettes hollywoodiennes comme Dorothy Lamour ou la mère de Ginger Rogers mais durable et sincère. Nous l'avons dit plus haut en omettant la période de pleine influence de Hoover, Eastwood a sans doute souhaité mettre à jour la complexité et les paradoxes d'un homme à travers le prisme des deux extrémités de sa carrière. Si Hoover s'identifie à ce point à l'histoire récente des Etats-Unis c'est sans doute qu'il était comme son pays, tiraillé par ses contradictions. DiCaprio dont la performance est remarquable brille ici de mille feux et semble bien plus à l'aise sous la coupe du vieux cowboy que de celle de Martin Scorsese qui avait franchement entravé son interprétation d'Howard Hugues dans le biopic boursouflé que fut "Aviator" (2004). Une réussite de plus pour Eastwood qui semble bien être le cinéaste âgé le plus en forme d'Hollywood.
Malgré une succession de flash-back pour retracer le vie de J.Edgar, cela n'empêche pas de trouver le temps un peu long par moment. Eastwood, avec ce biopic s'est enfermé dans un genre, très classique, qui ne lui permet guère de laisser éclater tout son talent, malgré ses efforts. L'histoire en reste néanmoins intéressante, mettant l'accent davantage sur l'être intérieur du personnage plutôt que ses actes, une véritable profondeur lui est alors apportée, comme Eastwood sait si bien le faire. Ne restait qu'un acteur formidable pour l'interpréter, et Léonardo DiCaprio est le bon choix. Malgré cela, il faut attendre les dernières minutes du film pour ressentir de l'émotion, ce qui ne prenait que quelques instants dans la plupart de ses autres films, eh oui, avec le biopic, difficile de prendre aux tripes. Un bon film.
Long et lent, ce film prometteur est en fait juste creux et ennuyeux. La réalisation plate et l'utilisation intempestive de flashbacks mal venus finissent de rendre J.Edgar bien indigeste. M Eastwood, nous sommes bien loin de vos chefs d'oeuvre habituels!
ennuyeux et trop lent , c'est la première fois que l'on peut trouver la photographie du film fatiguante par moment , les sequences flash-back sont mal venue et gache le film , beaucoup de sujet abordés ( l'homosexualité de hoover , ses peurs ..) pourtant sans veritable but final , Di Caprio porte le film a bout de bras et parvient à le sauver du naufrage , un "petit" eastwood qui décoit car on attendait beaucoup.
Rendez-vous manqué avec les Oscars. Tout y était pourtant. Un personnage fort et complexe du vingtième siècle américain, endossé par un des plus talentueux acteurs du moments, à grand renfort de maquillage, le tout avec un monstre derrière la caméra. Ça sent tellement l'avalanche de statuettes que rien de plus normal à ce que le film arrive en salle en plein dans la période des Oscars. Et pourtant, il n'accrochera pas même une nomination, le comble. Et pour cause, le film se révèle un beau plantage en règle. La matière très alléchante de base est bâclée, tant en ce qui concerne la carrière politique d'Edgar, traitée bien superficiellement, que pour sa vie privée, qui se traduit à l'écran par un mélo d'un sentimentalisme excessif et creux. On pardonnait jusque là le penchant d'Eastwood pour un certain classicisme, mais cette fois-ci il prend complètement le pas sur toute forme d'inspiration. Une belle preuve si nécessaire que l'esbroufe ne suffit pas à embobiner les Academy Awards.
pas mal, je n'ai pas trouvé le temps long.....le portrait n' est à mon avis pas complet voire caricatural et survole le personnage...je m'attendais à mieux venant de eastwood, dommage !
les acteurs sont quant à eux impeccables, en revanche les maquillages sont risibles, change de maquilleurs pour ton prochain film clint !
La prestation est à nouveau et comme toujours, grandiose ! Le personnage d'Helen est trop peu développé, il y a des inégalités dans le rythme et la construction, mais la vie de J. Edgar intrigue suffisamment pour prendre le dessus.
Avec « J.Edgar » Eastwood s’attaque à une des personnes les plus mystérieuses et les plus influentes des cinquante premières années d’histoire américaine du XXème siècle. Hoover est connu comme le fondateur et inamovible directeur du FBI, mais en fait la personnalité même de cet homme, sa réelle influence sur la politique américaine et jusqu’à sa sexualité, plus ou moins fantasmée, ont disparus avec son décès en 1972, ne laissant que bons nombres de on-dit et de fantasmes plus ou moins réalistes. Le film se divise en deux parties : celle traitant des dernières années de vie de Hoover et l’autre racontant son ascension et la création de FBI. Si l’agencement du film reste classique il permet néanmoins de bien saisir la personnalité de cet homme incroyablement ambitieux et manipulateur et en même temps dominé par une mère despotique, gêné par le bégaiement et une sexualité trouble qu’il a du mal à assumer. Parallèlement on découvre une histoire de l’Amérique du début du siècle bien loin de la grande puissance qu’elle va devenir et qui était alors un pays où l’Etat fédéral était sans grand pouvoir. On y croise les grands noms du banditisme des années vingt et trente ainsi que des affaires mythiques comme l’enlèvement du bébé Lindbergh. Il impossible, à côté de tout ça, de passer sans évoquer la prestation comme toujours impeccable de Leonardo DiCaprio qui avec ou sans maquillage campe un Hoover aussi fascinant que peu sympathique. Le maquillage qui le recouvre la moitié du film est époustouflant de réalisme, tout autant d’ailleurs que celui qui couvre Armie Hammer, très juste en bras droit à la relation ambiguë avec Hoover. Un biopic un peu classique, mais qui offre l’occasion de faire la connaissance d’un personnage de l’ombre qui tout au long de sa vie n’aura de cesse de chercher l’admiration de tous et la volonté d’être à Washington un homme qui compte quitte à faire chanter les différents présidents sous lesquels il dirigea autoritairement le FBI. À voir pour le personnage et la prestation de DiCaprio.
Le film est long, sombre et ennuyeux. Je pense aussi qu'il est relativement discutable sur certains points (réalité historique) comme pour spoiler: l'homosexualitéd'Edgar ?
Mais le travail est là. Je ne suis pas fan, mais il vaut la peine d’être vu.
J. Edgar Hoover est l'un des personnages historiques les plus mystérieux du XXème siècle. Ne laissant aucun dossier "officiel" derrière lui, des doutes planes encore sur son véritable rôle aux seins de certaines affaires (Dilliger..) ou encore sa sexualité. Voir Clint Eastwood aux commande me réjouissais quand on sait la façon dont il arrive à injecter une dose d'émotion dans chacun de ses films. "J. Edgar" n'échappe pas à la règle, des décors somptueux et des dialogues forts. Ce film est la définition du mot amitié par excellence avec la relation Hoover-Tolson-Gandy parfois ambiguë qui guide le film. Le personnage mythique d'Hoover ne pouvait être qu'imprégner par un autre personnage exceptionnel L. Di Caprio. On ne le dira jamais assez mais sa prestation est une nouvelle fois terriblement juste. Malheureusement, Eastwood rime aussi avec lenteur et "J. Edgar" n'arrive pas à capter le spectateur pendant les 2h de film. Le scénario semble efficace mais est quelques peu ambigus entre tous ses flash-back incessant. Certaines scènes sont trop longues, voir inutile. On peut se demander pourquoi Eastwood s'attarde sur des moments du film qui n'apporte en conclusion pas grand-chose à la production alors qu'il y a tellement de choses à raconter sur Hoover. C'est dans chaque film le grand paradoxe de ce réalisateur. En conclusion, "J. Edgar" est un bon film qui cerne bien le profil du fondateur du FBI mais malheureusement, le film d'Eastwood n'arrive pas à décoller et atteindre le 7ème art...
Sympa ce personnage melangeant Sarko et Frederic Mitterrand avant l' heure . Blague à part , que dire ? instructif pour le petit apercu historique sur les EU dans la période (méconnue pour moi) 1920-1930 Di Caprio assure une nouvelle fois .Le maquillage est à moitié raté (inutile de préciser pour qui) . Le film se perd un peu dans les flash back à certains moments (cela s' entremèle un peu au niveau des périodes) "Le Monde" avait dressé un parallèle interessant avec le dyptique "Memoires de nos pères/Iwo Jowa" autours de la thématique de la manipulation historique de certains faits à des fins de propagande . J' ai lu aussi un avis disant que la relation Hoover /Tolson pourrait évoquer ( en poussant un peu ) "Sur la route de Madison" : tout un aspect autours de l' amour non consommé entre deux personnages ... Si je me lance dans un début d'analyse perso (en toute modestie hein), je dirais que l' on retrouve la méfiance d' Eastwood pour les institutions (déja présente dans "Les Pleins Pouvoirs" " L' Echange"),mais ce qui frappe ici est que le personnage principal n' est pas en opposition, face à ce système mais en est à l' initiative, l' a faconné et s' est maintenu à sa tète .
Clint Eastwood, je ne m'en sors pas! Une fois de plus je trouve le rythme lent, la réalisation soignée mais ennuyeusement plate. Et surtout le déroulement : il n'y a pas d'histoire, d'enchaînement entre les scènes. La technique du flashback pour masquer la pauvreté du travail de scénariste est vraiment mal employée, on a trop de retour au présent pour lier 2 scènes. Catastrophique.