A chaque nouveau film de Clint Eastwood, depuis "Invictus", je me demande pendant si ça n'est pas le film de trop et s'il n'est pas temps pour Clint de prendre sa retraite. S'il est arrivé à chaque fois, in extremis, à me faire revenir sur mon opinion, ça n'est plus le cas avec ce dernier film. Hormis la partie intimiste et les relations avec sa mère et son compagnon et qui justifie la généreuse note de 2 étoiles, j'ai trouvé le film d'un ennui mortel. Je pense que Clint Eastwood aurait dû s'arrêter au sommet de sa carrière, avec "Gran Torino".
Soyons positif : j'ai trouvé le dernier Eastwood bien moins mauvais que le mollasson Invictus et surtout que le pitoyable brouet mystique d'Au-delà.
Ceci dit, le film ne m'a pas enthousiasmé non plus, et ce, pour trois raisons.
La première, c'est le scénario. Il est très rare que je trouve un scénario vraiment mauvais, mais celui-ci me semble cumuler plusieurs défauts : il est trop allusif (il faut être rompu à certaines subtilités de l'histoire américaine pour tout comprendre), confus (ces aller-retours incessants entre les époques donnent le tournis), verbeux (cette voix off envahissante), discutable sur certains points (Hoover s'habillant en femme, l'homosexualité non consommée), hésitant (plongée au coeur du FBI, comme le proclame mensongèrement l'affiche, ou biopic ?).
La deuxième, c'est Di Caprio, qui m'énerve. Avec son petit air buté, sa moue et ses plis au front, on dirait qu'il ressasse sans fin son personnage d'Aviator, ou celui de Shutter Island : le dérangé contrarié.
De plus, ces exploits de maquillages commencent à vraiment m'énerver (et combien de kilos de plâtre il avait, et combien de cheveux il s'est fait arracher, et ta ta ti et ta ta ta). Le pauvre acteur qui joue Olson, lui, n'a visiblement pas eu droit au même budget : il passe directement du stade de jeune éphèbe à celui de mort-vivant au visage de cire. Consternant.
Enfin les choix esthétiques d'Eastwwod ne m'ont pas convaincu : couleurs désaturées presque blanches pour les scènes dans le passé, à l'inverse écran quasi noir pour certaines scènes de nuit, décors numériques.... le film est froid et sans âme.
Je me suis plutôt ennuyé et ai eu du mal à comprendre l'intérêt de raconter l'existence de ce petit homme médiocre et sérieux. D'autres critiques de films d'Eastwood sur Christoblog :http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
comme chaque début d'année j'attends avec impatience le nouveau Eastwood. et une nouvelle fois j'ai pris un très grand plaisir à regarder son film. tout est magique de la bande son à la photo en passant par la lumière,les costumes,les décors. les acteurs sont impliqués et chaque scène a son importance. on découvre beaucop de secrets et le réel impact de cet homme sur l'amérique. vivement janvier 2013.
Très belle interprétation de DiCaprio, métamorphosé dans son rôle au fil des ans, on cerne un peu plus cet homme qui à laissé une trace au sein du FBI pendant 48 ans de loyaux services, film très bien tourné par un Clint Eastwood qui maitrise sa caméra et son scénario . trés bon film
Clint Eastwood, je ne m'en sors pas! Une fois de plus je trouve le rythme lent, la réalisation soignée mais ennuyeusement plate. Et surtout le déroulement : il n'y a pas d'histoire, d'enchaînement entre les scènes. La technique du flashback pour masquer la pauvreté du travail de scénariste est vraiment mal employée, on a trop de retour au présent pour lier 2 scènes. Catastrophique.
Un fenêtre sur cour de 50 ans d'histoire américaine vue du bureau d'un fils à maman gay, parano et limite fascho qui a créé un truc qui s'appelle le FBI.
C'est la histoire de la vie contestée de Edgar Hoover, le directeur du FBI de l'âge de 29 ans jusqu'à sa mort. Un film intimiste, un homme ambigu et bizarre.
déçu par la rencontre de eastwood et di caprio.beaucoup trop de longueurs dans ce film qui traite plus de sentiments refoulés que de securitée nationale.trop mélodrame.et trop long.
Clint Eastwood ose et s'attaque à la vie privée de l'une des plus grandes figures de l'Amérique du XXème siècle. Leonardo Di Caprio excelle et pourrait bien recevoir l'oscar du meilleur acteur.
Avec "J. Edgar", Clint Eastwood se livre à un biopic relativement classique. Afin de donner plus de dynamisme et d'intérêt à son récit, il mêle comme bien souvent deux périodes de la vie de Hoover, une stratégie qui se révèle payante bien que la partie finale manque de punch. La prestation de Du Carpaccio est remarquable en tout point et éclipse totalement celle d'une Naomi Watts presque transparente. Les principaux "highlights" du FBI sont tous présents à l'appel et permettent de balayer un demi-siècle d'histoire américaine ce qui est fort plaisant. Seulement voilà, la mollesse finale n'est pas la seule épine qui vient se planter dans le pied du spectateur. La demi-teinte du background politique me laisse un peu sur ma faim. Les relations entre le big boss du FBI et la classe politique américaine sont résumées à "J'ai un dossier sur les parties de jambes en l'air de la femme du président, s'il m'emmerde je balance tout". Au final, le spectateur n'apprend pas grand chose sur les rapports de force qui ont émaillé ces décennies. Surtout, la polémique sur le rôle du FBI dans l'assassinat de Kennedy est étrangement balayée du revers de la main. L'affaire prend deux minutes, comme si c'était un détail, et elle fait silence sur l'implication de Hoover. "J. Edgar" serait donc un portrait de complaisance ? A bien des égards, oui. Clint Eastwood semble s'être bridé, pour notre plus grand regret. Les violons de la partie finale n'arrangent rien. Si comme moi vous redoutez l'exploitation du pathos à outrance dans les films, vous regretterez ces dix dernières minutes assassines.
Excellent biopic signé Clint Eastwood dans lequel Di Caprio livre l'une de ses plus belles performances. Une belle surprise après les décevants Invictus et Au-Delà qui laissaient craindre le pire sur la carrière du cinéaste.