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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 mars 2011
Ce film restera à jamais gravé dans ma mémoire . J' ai tout aimé en lui , avec son optimisme , sa joie de vivre , son émotion palpable dans plusieurs scènes , ( dont la scène finale dans l' église ) . Philippe Claudel m' avait séduit en filmant le drame de deux soeurs dans " il y a longtemps que je t' aime ; je vois qu' il est tout aussi excellent dans la comédie . Et cette dernière est subtile , bien interprétée par d' excellents acteurs , au premier rang desquels il faut citer Stéfano Accorsi . Je rêverais d' avoir un pote comme son personnage , avec autant de sensibilité , de tendresse pour les gens qui l' entourent , de joie de vivre et d' amour dans les yeux pour la personne humaine . Il y a une fraîcheur et même une certaine candeur dans ses sentiments , qu' à ses cotés , on ne peut qu' être heureux et voir la vie de façon très positive . Quant à son frère anarchiste et anti- Berlusconien viscéral , c' est un vrai bonheur : rôle très juste , sans jamais tomber dans l' excès , ni le ridicule . J' ai aussi beaucoup aimé le jeu de Clotilde Coureau , tout en retenue , finesse et avec une grande sensibilité . C' est une actrice rare ,exceptionnelle d' intellligence et de sensibilité dans l' interprétation , qui sait magnifiquement faire passer des émotions fortes sur son visage , et auquel le cinéma , à mon avis , ne fait pas assez confiance . Le seul point négatif ( et qui m' a empêché de mettre 5 étoiles ) est le choix de l' interprète d' Irina , la fille d' Alessandro , trop jeune pour le rôle .
magnifique film! rafraîchissant! subtil! toute en finesse! Claudel nous avait ému avec le drame "il y a longtemps que je t'aime" et c'est avec succés qu'il nous amuse avec sa première comédie "tous les soleils"... le seul petit bémol serait peut être la comédienne Lisa Cipriani qui interprète le rôle d'irina, trop jeune et immature pour ce rôle... mais c'est avec grand plaisir que nous retrouvons Lise Ségur, qui n'a pas tellement changée depuis son interprétation de P'tit Lys... bref, on ressort les yeux pleins d'étoiles, avec une folle envie de visiter firenze ou de retourner à rome...stefano est magnifique!
Ce film qui se déroule sous un soleil brûlant de Strasbourg nous présente trois personnages attachants originaires d'Italie, et dont les aventures nous font sortir de la salle de bonne humeur. Pour tous ceux qui veulent ensoleiller ces derniers jours de pluie :)
Ce film est un petit bijou de fraicheur, d'optimiste, certain dirons à l'eau de rose, qu'importe, on a besoin en ce moment de sortir d'une salle en se sentant bien, "reboosté" pour employer un termes à la mode,l'acteur principal dégage un charme, une spontaneité,une envie de le connaitre, il est excellent. L'histoire est simple, sans fioriture, les seconds rôles sont magnifiquement interprétés. J'ai adoré ce film, on a envie de visiter Strasbourg très joliment filmé, quant à la Bande Son, la musique, superbe. La salle est restée jusqu'à la fin du générique, c'est le signe que les spectateurs veulent connaitre ce que c'est, cette musique. Courrez voir ce film, vous positiverez j'en suis sur !!!!
Seulement quelques mots peuvent résumer ce film: fraicheur et joie de vivre. Si vous vous sentez d'humeur mauvaise couré voir ce film qui vous fera sourire, rire et aimer. Les acteurs sont géniaux et plein de talent, il y en a pour tout les gouts. Un film heureux sans fausse note. Moment de bonheur!!!
Le dernier livre de Philippe Claudel (L'enquête) est très noir. Le dernier film de Philippe Claudel (Tous les soleils) est lumineux, avec quelques nuages en suspens. Pas de point commun entre l'écrivain et le cinéaste ? Non, aucun, Claudel l'explique lui-même par une volonté affirmée de s'exprimer différemment selon les supports. Tous les soleils est une comédie italienne qui se déroule à Strasbourg. Alessandro, son héros (Stefano Accorsi, aussi savoureux en V.O qu'en V.F) vient de Vénétie. Et une grande partie du film se déroule dans le quartier de la petite France, et le long de ses canaux. Pas une coïncidence. Alessandro est encore épris de sa femme décédée près de 15 ans plus tôt. Et quand sa fille et son amoureux vont au cinéma, que voient-ils ? Peter Ibbetson, le film culte de Hathaway, dont le sujet est l'amour plus fort que la mort. Pas une coïncidence, non plus. Au-delà de son arrière-plan culturel -la Tarentelle, la musique baroque, les citations d'écrivains-, Tous les soleils assume son statut de film cousu de fil blanc, tirant parfois sur le rose, alternant moments cocasses (le frère d'Alessandro, anti-berlusconiste primaire) et tendres instants, que cela soit entre un père et une fille ou avec une bande de potes. C'est chaleureux, à la limite de la mièvrerie parfois, mais toujours généreux, comme un chianti long en bouche. Et puis, c'est aussi un film qui parle d'un sujet plus grave : comment faire pour vivre avec ses morts. Ce sont les nuages en suspens, dont il était question plus haut. Le fait est qu'on ne les chasse pas aussi facilement. Il faut juste accepter de vivre avec et continuer sa route. Avec du vin, des pâtes, et le beau regard de Clotilde Courau, c'est largement envisageable.
Alessandro, professeur de musique baroque, vit à Strasbourg avec sa fille Irina et son frère Crampone, un artiste-peintre anarchiste et paresseux. Alessandro, père veuf depuis des lustres, n’a pas vu sa fille grandir et supporte mal qu’à quinze ans, celle-ci vive ses premières aventures amoureuses. Et ce qu’il supporte aussi très difficilement, ce sont les bonnes intentions de ses amis qui veulent le "recaser" à tout prix…
Le romancier Philippe Claudel – Prix Renaudot en 2003 pour "Les âmes grises" - avait remporté un joli succès avec son premier long-métrage, "Il y a longtemps que je t’aime" avec Kristin Scott-Thomas. Il récidive donc, mais cette fois dans le registre de la comédie douce-amère. Mais "Tous les soleils" regorge d’humour gentillet à un point tel qu’il en devient proprement horripilant. En effet, rien ne manque dans cette comédie bourgeoise : un personnage principal soupe-au-lait (incarné par Stefano Accorsi, comédien italien d’une fadeur pénible), un personnage secondaire pittoresque (le frère anarchiste), une bonne bande copains bobos (qui font des dégustations de vins et qui retapent ensemble une vieille masure à la campagne) et une pincée fantastico-poétique avec le fantôme d’une vieille dame (Anouk Aimée, égarée dans l’aventure)… Toutes les intentions sont surlignées, tous les effets sont attendus : "Tous les soleils" est insupportable. Par pitié, que Philippe Claudel retourne à la littérature !
Après avoir réussi un superbe mélodrame avec son premier film Philippe Claudel signe avec le deuxième un bien venu "feel - good movie" à la française mettant en scène, après les deux soeurs de "Il y a longtemps que je t'aime" un "couple" fraternel.... d'Italiens vivant à Strasbourg : Alessandro, veuf inconsolé depuis 12 ans et père modèle (le charmant Stefano Accorsi) et Crampone, fantasque célibataire en croisade anti-Berlusconi (l'inénarrable Neri Marcoré). Irina, 15 ans, la fille d'Alessandro, connait ses premiers émois amoureux, et elle intrigue avec son oncle pour sortir son père de son deuil interminable, mais comme la vie est bien faite, il va rencontrer Florence (Clotilde Courau) par hasard. L'histoire est simple, les personnages bien dessinés (secondaires y compris), la musique omniprésente - depuis la tarentelle effrénée des premières images jusqu'au solo final d'Alessandro (qui enseigne d'ailleurs avec passion l'histoire du baroque italien à l'université, de ses origines, de ses influences), la morale, toute simple elle aussi mais hautement fédératrice ("Tous les soleils"), c'est la belle saison, bien filmée (comme "La Petite France", mais sans "effet carte postale") : voilà autant de bonnes raisons pour aller au cinéma s'offrir 1 heure 45 de joie de vivre. Seul bémol : les rôles féminins un peu faibles, d'Irina (peu naturelle) à Florence, en passant par Agathe (Anouk Aimée), toutes deux plutôt empesées.
J'avais adoré le 1er film de Philippe Claudel et son second est également de qualité. C'est émouvant mais pas mièvre, marrant sans être lourd, jovial, plein de vie et globalement bien interprété malgré quelques moments pas très convaincants. Un bon divertissement et un excellent moyen d'avoir le sourire et de le conserver pour un moment.
Je partais avec un a priori plutôt positif pour deux raisons : le premier film de Claudel m'avait emballé à tous points de vue d'une part et la présence de Stefano Accorsi d'autre part. Aucune de ces deux raisons ne m'a convaincue.... à mon grand désarroi. Philippe Claudel n'a pas su réitérer dans la mise en scène ni dans la direction d'acteurs. Le bel italien s'engouffre dans le cliché du papa en mimant le côté rabat joie qui ne lui va pas du tout. Ceci peut-être dû au fait que Claudel misait au départ sur un acteur plus "vieux" ce qui d'ailleurs aurait été plus crédible. Je trouvais également orignal de voir un film à Strasbourg mais j'attendais autre chose qu'une boboïsation parisienne. Clotilde Courau est fade. Le frère révolutionnaire est drôle mais sujoue à la Roberto benigni façon Oscar. Je me suis ennuyée mais le soleil brillait dehors.