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Un visiteur
4,5
Publiée le 7 avril 2011
voilà un film qui fait du bien!...de l'émotion,du rire,des larmes aux coins des yeux...bref un moment de "grâce"...Pourtant ce film aborde plusieurs thèmes à la fois,mais on est jamais perdu...Des acteurs(et actrices)toujours très justes et émouvants,des situations que l'on tous connu au moins une fois dans sa vie.Film à ne pas rater!...
Rapide, fluide, animé, 'Tous les soleils' est un divertissement plaisant, émouvant. Un bon moment, un film familial surement. Étonnant alors de voir certains se plaindre des caricatures et des clichés utilisés, si ils le sont c'est que la chose existe.. La vie, c'est ça, une répétition, morne ou joyeuse, qu'importe ? Des douleurs, des colères, des joies, des amours, des soleils qui illuminent ici les rues de Strasbourg. Faut arrêter de voir la Seine partout ..
Un bijou, une perle, un petit film tout simple rempli de gens, de lieux et de moments enchanteurs ! Je suis Alsacienne d'origine, et je reconnais là bien la jolie ville de Strasbourg, et le caractère des Alsaciens, soit taiseux (le papi) soit bons vivants (le charpentier) et qui à cause de leur côté carré et ordonné et de leur histoire tumultueuse se méfient de l'étranger, d'autant plus si il est extraverti (la vieille voisine) ! L'Alsace est est très joliment et judicieusement filmée, la musique est magnifique, les personnages et les situations sonnent très justes. Oui, finalement on n'en veut pas au réalisateur pour ses scènes fantaisistes/irréelles du frère demandeur d'asile, de la collègue amoureuse et de la psychologue très directe, puisqu'on ne tombe ni dans le cliché, ni dans le gras et lourd ! Pour finir, le mélange d'accent italien et d'accent alsacien est un régal. Tous les soleils est le soleil de l'année ! Après "il y a longtemps que je t'aime" Claudel a voulu faire quelque chose de plus léger, et ça lui réussit !
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3,5
Publiée le 10 septembre 2020
Alessandro (Stefano Accorsi) est un enseignant veuf facile à vivre qui ne supporte pas de donner de mauvaises notes aux examens. Il préfère jouer les tarentelles a ses élèves et danser sur son bureau. Il vit avec son frère excentrique un autre italien et sa fille de 15 ans. Il a connu plusieurs femmes magnifiques et a plus dans sa vie quotidienne mais aucune n'est capable de le cerner. Il lit des livres aux patients de l'hôpital dont une beauté Agathe qui est aliénée a sa fille. Enfin, après beaucoup de moments dont certaines drôles et d'autres pas. Agathe meurt et sa fille Florence (Clotilde Courau) assiste aux funérailles. Nous devons suspendre notre incrédulité alors qu'Alessandro tombe amoureux d'elle. Finalement elle assiste à un concert donné par l'ensemble avec lequel il chante. C'est une fin de film touchante mais qui veut de la crédibilité même si nous en savons si peu sur Florence. Tous les soleils a beaucoup de charme avec les deux frères italiens qui se disputent dans leur langue maternelle au milieu de la belle architecture de Strasbourg...
Un petit film souvent très drôle et d'une très grande tendresse, qui évoque les rapports parents/enfants, la relation entre frères, la vie après la mort de proches, l'adolescence... Superbement porté par Stefano Accorsi, ce long-métrage de Philippe Claudel nous embarque dans le quotidien d'une famille atypique et attachante (deux frères italiens, dont l'un est veuf, et la fille de 15 ans de celui-ci) au cœur de Strasbourg et réussit à nous parler simplement de choses profondes. Et n'omet pas de nous faire verser une larme au cours d'une séquence finale remarquable de sobriété et d'émotion.
Alessandro, professeur de musique baroque, vit à Strasbourg avec sa fille Irina et son frère Crampone, un artiste-peintre anarchiste et paresseux. Alessandro, père veuf depuis des lustres, n’a pas vu sa fille grandir et supporte mal qu’à quinze ans, celle-ci vive ses premières aventures amoureuses. Et ce qu’il supporte aussi très difficilement, ce sont les bonnes intentions de ses amis qui veulent le "recaser" à tout prix…
Le romancier Philippe Claudel – Prix Renaudot en 2003 pour "Les âmes grises" - avait remporté un joli succès avec son premier long-métrage, "Il y a longtemps que je t’aime" avec Kristin Scott-Thomas. Il récidive donc, mais cette fois dans le registre de la comédie douce-amère. Mais "Tous les soleils" regorge d’humour gentillet à un point tel qu’il en devient proprement horripilant. En effet, rien ne manque dans cette comédie bourgeoise : un personnage principal soupe-au-lait (incarné par Stefano Accorsi, comédien italien d’une fadeur pénible), un personnage secondaire pittoresque (le frère anarchiste), une bonne bande copains bobos (qui font des dégustations de vins et qui retapent ensemble une vieille masure à la campagne) et une pincée fantastico-poétique avec le fantôme d’une vieille dame (Anouk Aimée, égarée dans l’aventure)… Toutes les intentions sont surlignées, tous les effets sont attendus : "Tous les soleils" est insupportable. Par pitié, que Philippe Claudel retourne à la littérature !
Film bien écrit, résolument optimiste qui se suit bien et d'ailleurs je n'ai pas vu le temps passé. La musique du film pour la plupart baroque est sympa et à noter la présence d'un des slows du début des années 80, le titre "i go to sleep" des Pretenders que j'adore.
Le début du film m'a rendu méfiant: - trop de sujets abordés (effleurés?) - crainte des stéréotypes: le frère anarchiste,allergique à Berlusconi (mais il joue TRÈS bien!) - les copains épicuriens et vaguement "écolos-post-soixante-huitard"
et puis, la grâce s'installe peu à peu; sans doute cette apparente légèreté qui côtoie l'importance et la place que tiennent les êtres disparus. Je crois que la musique y est pour beaucoup et des moments très beaux: - les adieux bouleversants et pudiques entre Alessandro et Anouk Aimée; - le retour à la vie d'Alessandro et la fin est belle..... On est souvent entre (sou)rire et larmes.... Et aussi cette impression que Strasbourg est située au nord de l'Italie. On l'aime cette Italie là ! C'EST UN FILM GÉNÉREUX QUI NOUS FAIT AIMER LA VIE.
Pour une fois, un film est entièrement tourné au centre ville de Strasbourg, vous y reconnaîtrez la rue des écrivains, des endroits marchands, le Leclerc de rivétoile et aussi de la campagne. Lisa cipriani, elle est trop jolie cette petite, on dirait Virginie Ledoyen quand elle est petite et ensuite, elle ressemble à une de mes amies de colo (quand je faisais anim'), à s'y méprendre! C'est un père veuf, italien et comique qui a une ado et lui est agrippé mordicus au souvenir de la mère de la petite alors qu'elle aimerait qu'il aille vers d'autres femmes, d'autres soleils. Film chaleureux et bien fait, c'est mignon et une comédie qui peut être vue et revue, par les enfants, les ados les adultes et tout le monde. au plaisir
Ce film est pétillant de malice et donne une bonne leçon de vie. Alessandro professeur élevant seul sa fille Irina, vivant entouré de son frère éternel enfant et de sa fille adolescente, il en a oublié de vivre pour lui même. Lorsque cette dernière, adolescente amoureuse, avec la complicité de son oncle, lui concocte un tour a leur façon, le pauvre Alessandro ne sait plus ou donner de la tête.
Une magnifique comédie à l'italienne, pleine de charmes et d'humour et surtout d'amour. Les disputes à l'italienne sont magistrale. C'est toute l'Italie et son charme ..
Lisa Cipriani est sans nul doute une étoile montante du cinéma, plus vraie que nature face à Stefano Accorci. Je vous recommande de voir ce film, particulièrement les soirs de déprime.