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Jonathan M
130 abonnés
1 528 critiques
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3,5
Publiée le 19 avril 2016
La vie d'Alessandro n'est pas de tous les soleils. Veuf jeune, et jamais consolé, il occulte la bravoure et la maturité de sa petite fille. Il ne l'a voit pas grandir, pas même qu'il ne se consacre plus à lui. A sa fille donc, mais mal, à son frère, ses amis, ses compagnons de lecture et de chorale, ses élèves. Un gros coeur sur la main, qui contrebalance avec la nervosité maladive qu'il dégage en vers sa progéniture. Il est à la recherche d'un équilibre : son soleil. Le film est remplit de gaieté, et Philippe Claudel met beaucoup d'amour à nous la faire ressentir.
ce film est un vrai bonheur une bouffée d'oxygène au sens large du terme bourré de charme comme Stéfano Accorsi, d'énergie de tout ce qui fait que l'on sort heureux d'une salle de cinéma je voulais voir ce film dès sa sortie et je n'ai pas attendu les mauvaises critiques presse dont je me fiche royalement j'adore avec un grand A et dommage que la musique ne sois pas commercialisée , je suis encore sous le charme merci monsieur Claudel de nous faire rêver et sortir du train-train quotidien
une bouffée d'air frais dans la longue liste des navets comique français. un cadre original (Strasbourg), des têtes d'affiches qui changent, des personnages étonnants de sincérité et simplicité, et des situations simples, drôles et émouvantes. Un bijou de petit film, oubliez "Rien à déclarer" et courez voir ce film.
Film français plutôt sympa mais qui perd vite en consistance, on a tout mis au début et pas assez à la fin... D'ailleurs une fin plutôt pitoyable pour laquelle je me passerais de commentaire car je risquerait de devenir méchant.... Mais dans l'ensemble l'essentiel est assuré, le spectateur s'amuse et se détend.
Film français à l'italienne, et pas seulement de par l'origine de ses personnages mais par son rythme, sa théâtralité, sa musicalité et son rapport flamboyant à la famille, Tous les Soleils tourne un peu en roue libre, en l'absence de scénario directeur, entre description des rapports père-fille et du veuvage un tantinet tarte. Malgré tout, le tout se laisse regarder par une prestation ensoleillée de ses principaux acteurs -énorme mention au frère-fumiste, personnage qui dynamite véritablement le film de l'intérieur à lui seul.
Après une première œuvre remarqué, Phillipe Claudel change totalement de registre et se lance dans la comédie. C'est avec un véritable plaisir, bonheur et enthousiasme que l'on découvre cette comédie débordante de bonnes intentions. Pas prétentieux, léger, simple, touchant et surtout drôle ! Cette comédie, certes au scénario simpliste, touche justement par sa simplicité. Phillipe Claudel tombe de nouveau juste et l'on en ressort avec le sourire tout simplement. N'est-il pas la l'essentiel pour qu'une comédie soit réussi ? Elle l'est effectivement, d'autant plus que le but du réalisateur est atteint.
un bijou de sensibilité sur la vie, la mort ! on retrouve la patte du romancier claudel dans ce film. quand à la BO, simplement magnifique! dommage qu' elle ne soit pas dispo!
Le dernier livre de Philippe Claudel (L'enquête) est très noir. Le dernier film de Philippe Claudel (Tous les soleils) est lumineux, avec quelques nuages en suspens. Pas de point commun entre l'écrivain et le cinéaste ? Non, aucun, Claudel l'explique lui-même par une volonté affirmée de s'exprimer différemment selon les supports. Tous les soleils est une comédie italienne qui se déroule à Strasbourg. Alessandro, son héros (Stefano Accorsi, aussi savoureux en V.O qu'en V.F) vient de Vénétie. Et une grande partie du film se déroule dans le quartier de la petite France, et le long de ses canaux. Pas une coïncidence. Alessandro est encore épris de sa femme décédée près de 15 ans plus tôt. Et quand sa fille et son amoureux vont au cinéma, que voient-ils ? Peter Ibbetson, le film culte de Hathaway, dont le sujet est l'amour plus fort que la mort. Pas une coïncidence, non plus. Au-delà de son arrière-plan culturel -la Tarentelle, la musique baroque, les citations d'écrivains-, Tous les soleils assume son statut de film cousu de fil blanc, tirant parfois sur le rose, alternant moments cocasses (le frère d'Alessandro, anti-berlusconiste primaire) et tendres instants, que cela soit entre un père et une fille ou avec une bande de potes. C'est chaleureux, à la limite de la mièvrerie parfois, mais toujours généreux, comme un chianti long en bouche. Et puis, c'est aussi un film qui parle d'un sujet plus grave : comment faire pour vivre avec ses morts. Ce sont les nuages en suspens, dont il était question plus haut. Le fait est qu'on ne les chasse pas aussi facilement. Il faut juste accepter de vivre avec et continuer sa route. Avec du vin, des pâtes, et le beau regard de Clotilde Courau, c'est largement envisageable.
Alessandro est professeur d’italien et de musique baroque. Il vit avec sa fille de 15 ans et son propre frère réfugié politique de l’Italie berlusconienne !!! Ce dernier offrira les situations les plus drôles et les plus cocasses du film. Alessandro vient de passer ces 15 dernières années à s’occuper de sa fille (il est veuf) et a finit par s’oublier. Ce film explore son trajet de réappropriation de sa propre vie. Convenu comme le veut la comédie familiale grand public, les situations sont très attendues ; heureusement que le frère apporte de la fraicheur au film. Ouf, il y a ce parfum d’Italie flottant sans cesse dans l’atmosphère et le son de la voix de ces acteurs ritals… la dolce vita à laquelle je suis si sensible… Le charme se loge uniquement là. L’histoire est classique et bascule trop souvent dans un pathos assumé. Aucun intérêt de le voir à mon sens.
Alessandro roule en solex dans un Strasbourg sans voiture. Il danse sur les tables devant ses élèves, chante dans un ensemble de musique baroque, écoute des vinyles, et lit Kadaré, Kafka et Sartre à des malades dans un hôpital. Sa fille de 15 ans a un portrait de Rimbaud dans sa chambre, et fait un plan drague au ciné devant un film en VO des années 50. Son frère, anar italien, est un artiste qui peint des pommes et des portables, trimballe à longueur de journée sa robe de chambre à rayures, et brûle des liasses de billets par conviction politique. Bon, il est clair que Philippe Claudel vit dans un monde parallèle, entre nostalgie et utopie. Et pourtant son film nous touche, car ils sont attachants, ces personnages qui s'aiment sans toujours se le dire. Le final, rempli de sourires et de musique, finit de nous emporter vers ces soleils tant espérés. Bravo aux acteurs, tous très bons et pleins de charme.
Un film frais , émouvant, drole , rayonnant par de bons acteurs (un plus pour le frere) a la couleur de l'Italie, meme si le déroulement se passe à Strasbourg joliement filmé avec aussi une tres belle musique. De beaux rapports entre chaque personnage qui retracent des moments de vies tout simplement mais magnifiquement.
C'est les personnages plus que l'histoire qui séduisent. Stéfano Accorsi a du charisme, son frère dans le film, promène une belle robe de chambre dont il ne se départ à aucun moment, Anouk Aimée est élégante, Clotide Courau aussi...enfin Philippe Claudel a filmé l'Alsace comme on filme la Toscane...Tout cela ne manque pas de charme mais est tout de même bien anodin.
Un très beau petit film français qui vaut vraiment la peine d’être vu. Une musique Italienne et Baroque qui nous fait apprécier encore plus ce petit bijou. Des acteurs d’une simple justesse, et des quartiers de Strasbourg magnifique.
"Tous les soleils" est un film fort étrange. Il appartient à deux catégories distinctes qui sont : les comédies dramatiques françaises et les comédies dramatiques françaises à peu près réussies. Car oui, globalement, le film se laisse voir sans éprouver un horrible sentiment de pitié pour tout le casting et pour son amour-propre personnel. Pourtant, il y avait tout pour faire une énième marmelade comme l'hexagone sait si bien en faire. Un looser incapable de jongler entre sa vie privée et celle de sa fille (tout en veillant sur son frère anarchiste exilé d'Italie pour fuir Berlusconi) commence enfin à prendre sa vie en main. On pouvait donc s'inquiéter. Mais finalement non : "Tous les soleils" réussit son pari en faisant rire de manière simple et décontractée. On s'amuse bien à observer Alessandro (très bon jeu d'acteur de Stefano Accorsi) tenter de sortir du bordel infernal qu'est devenu sa vie. Pas de quoi s'enthousiasmer non plus : les péripéties restent globalement déjà vues au cinéma et leur dénouement tout autant. Mais on se prend à rire, et même parfois plus que ça, avec quelques éclairs de génie (le faux-journal, quelle trouvaille). La petite satyre politique passera facilement, avec quelques piques savamment contrôlées envers Berlusconi et tout l'univers capitaliste. Pas grand chose à regretter finalement (hormis les changements de lieu d'action un peu trop incessants) ; sans transcender des masses le genre, "Tous les soleils" reste une bonne surprise, fraiche et agréable comme on aimerait en voir plus souvent.
De la légèreté dans cette comédia del arte , beaucoup de fraicheur aussi et de simplicité dans cette belle ville de strasbourg dont les canaux ne sont pas sans rappeler ceux d'une sérénissime.