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benzinemag.net
29 abonnés
257 critiques
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0,5
Publiée le 4 avril 2011
Le précédent était deja bien mièvre, plein de bons sentiments. Pour celui-ci, P. Claudel passe à la vitesse supérieure avec un film mal écrit, des dialogues archi niais, mai heureusement qu'iil reste ce côté "dépliant touristique" pour Strasbourg et ses environs.
Un beau film français enfin. Drôle, émouvant, de beaux dialogues joliment écrits où l'on retrouve avec bonheur l'écriture de Claudel. Il y a bien quelques clichés un peu lourds mais un vrai bon moment de cinéma. Ah j'oubliais la musique, superbe et un personnage important: la ville de Strasbourg.
J'ai adoré, ce film met le doigt sur les relations : père/fille, mère/fille, Grand-parents/petits enfants, Frères...La musique est magnifique et les textes sonnent juste.
C’est un scénario qui tient sur un timbre poste et qui, avouons-le, est loin de briller par son originalité. Dés la bande annonce, on a compris ce que sera ce film et même comment il va finir : ce sera charmant et ça finira bien. On est en terrain connu et bien balisé pendant les 1h45 du film et de ce point de vue, c’est quand même un peu décevant ! Alors puisqu’il n’y a quasiment rien à dire sur le scénario, parlons du reste : l’interprétation est correcte, Stefani Accorsi est très bien et Néri Marcoré est très drôle en révolutionnaire à la petite semaine. Lisa Cipriani est un ton en dessous, c’est surement du à son jeune âge, elle n’est pas toujours juste. A sa décharge, elle n’a pas été la mieux servie par le dialoguiste qui lui a réservé toute la collection des lieux communs adolescents (de ceux qu’on avait déjà entendu dans « La Boum ! »). Le film alterne des scènes drôles et d’autres plus douloureuses avec un certain équilibre, mais sans jamais s’éloigner trop de la comédie. Ca rend le film charmant et agréable. Strasbourg y est filmé comme une carte postale (Petite France, Cathédrale, Winstub), une ville charmante et pleine de cachet où il faut toujours beau (???) et tous les beaux quartiers y sont mis en valeur. Quand on connaît un peu, ça fait doucement rigoler et ça sent presque par moment le film promotionnel sponsorisé par l’office du tourisme ! Mais nul ne doute que ça donnera envie à ceux qui ne connaissent pas d’y venir en touriste, c’est déjà çà !
Tous les soleils où trop de bonnes critiquent, tuent le film. Choix de ville original, pour localiser l'action: Strasbourg, qui change de Paris. Des acteurs sympas, mais une mise en scène à la limite du Téléfilm de TF1. heureusement que l'histoire est amusante même si quelques erreurs entachent le film: l'histoire d'internet qui fait un flop, les personnages secondaire développé à moitié (le groupe d'ami) et surtout un final qui laisse bailleurs. Sinon, bon rythme et bonne musique.
Voilà encore un beau film français, même si il paraît un peu miéleu par son cliché "éinième histoire d'amour, il sort du lot grâce aux excellentes interprétations des comédiens, et tous en général! merci encore pour ce beau film.
Comment dire. On croirait un long clip financé par la lutte anti-cancer, l'union européenne, l'amicale des promeneurs strasbourgeois et les chorales du dimanche réunies. C'est farci de bons sentiments, de gentilles images et dénué de presque tout intérêt. Bizarrement, quand les deux frères s'engueulent en italien, ça décolle. Mais c'est si fugace !
Un film sans aucun intérêt, j'avais écrit une superbe mauvaise critique hier mais allociné ne l'a pas publié ! (???????) je détaillais les clichés, la banalité de ce piètre film d'un écrivain qui essaie de se la jouer réalisateur avec 2-3 automatismes scénaristiques, bref... le pire !
Basée sur un scénario riche et original, cette réalisation nous en montre de toutes les couleurs. Les acteurs interprètent à merveille leurs rôles, bien que ceux-ci semblent presque caricaturaux, car l'histoire déborde d'évènements ce qui donne l'impression d'un condensé. Cependant, ce n'est jamais lourd, et l'on voit évoluer les personnages en accéléré : le film est tout sauf lent. Accrochez-vous, bien que le Solex d'Alessandro semble poussif, le personnage est très vif… bien autant que sa fille. Le tout sur une bande originale vraiment, incontestablement, exceptionnelle.
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4,0
Publiée le 1 décembre 2023
Pour son second long-mètrage, Philippe Claudel avait envie d'explorer un autre genre cinèmatographique que le drame douloureux ("Il y a longtemps que je t'aime") avec le dèsir de faire une comèdie proche de nous, à la fois dans le rire et l'èmotion, sans lourdeur et sans clichès! Un cinèma qui fait plaisir à voir avec des gens biens qui consacrent du temps aux autres! Un ènorme clin d'oeil aux comèdies italiennes d'antan, une interprètation juste, touchante et sincère, un cadre magnifique (la ville de Strasbourg) et une bande son au diapason! Que demander de plus ? Car si Alessandro (formidable Stefano Accorsi) va mieux et commence rèellement à s'ouvrir à l'amour, c'est aussi parce que les autres sont autour de lui! Même si "Tous les soleils" (2011) n'a pas attirè plus d'un million de spectateurs dans les salles comme son prècèdent film, il n'en demeure pas moins une franche rèussite...
Un beau film sur la mort et les mots. Frappé par la mort de sa femme, cet italien prof d'histoire de la musique en fac ne s'en est jamais vraiment remis. Le difficile travail du deuil...Il ne l'a pas encore terminé. C'est sans doute plus facile pour sa fille alors en pleine crise d'adolescence car elle ne l'a pas connue. Ou pratiquement pas. Ou peut-être parce que les enfants ont une approche de la mort beaucoup plus rationnelle que les adultes. Quelqu'un meurt. Voilà, c'est comme ça. Toujours est-il que ce père n'arrive pas à avancer sentimentalement parlant même si, à côté, il a sa fille donc, son frère vivant sous le même toit et qui fait sa révolution depuis le canapé, des amis sur qui il peut compter. A côté de ça, il chante dans une chorale. Il a son boulot de prof. Il fait des lectures dans une maison de retraite. Non, il n'est pas non plus tout seul et complétement à plaindre. Même si, effectivement, s'occuper d'une ado ayant son caractère bien trempé, sa soif de liberté et d'amour est compliqué. Pour désamorcer cette tristesse, on peut compter sur le frère dans son monde à part, ses amis d'enfance et leur maison de campagne qu'ils n'arrivent pas à retaper, une directrice des études nymphomane. Claudel n'a pas voulu faire un drame trop pessimiste et je l'en remercie. Il y a même des motifs d'espoir à travers la musique, le chant, l'apparition de Clotilde Courau et son sourire lumineux et les fantômes de ceux qui sont partis. Ils sont encore là à hanter les murs, à veiller sur nous, à aider les vivants à prendre la bonne décision. Quelque part, c'est rassurant.