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    La source des femmes
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    mishkah
    mishkah

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Un film sublime, utile... Le réalisateur a su instiller de l'humour et de la légèreté en traitant d'un sujet aussi grave que celui, tenace, archaïque et intolérable, de la condition de la femme dans certaines cultures même si les inégalités entre hommes et femmes sont le lot commun de toutes les cultures qui peuplent la Terre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Vu dimanche soir en avant-première suivi d'une discussions avec un Radu Mihaileanu très inspiré, sympathique et drôle.

    Le film est très beau. L'histoire est simple et bien écrite. Le jeu des acteurs est très juste. L'émotion est communicative. Je le recommande vivement.

    Il y a dans le film une gifle donnée qui devrait devenir l'emblème d'un mouvement planétaire.
    @fredlvdf
    @fredlvdf

    17 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2011
    je ne l'ai pas vu, mais la bande annonce me bloque au niveau du doublage en français, du coup pas envie de le voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 août 2012
    Le grand oublié de Cannes. « La Source des femmes » aurait pourtant eu droit aux meilleures des récompenses. Radu Mihaileanu nous conte l’histoire d’un village, la révolution des femmes qui se mobilisent pour obtenir un mode de vie plus adéquate. Dans un village où les hommes passent leur vie assis à bavarder à la terrasse du café, à se déclarer les maîtres, et à exploiter leurs compagnes malgré les risques qu’elles encours pour elles et leur progéniture, Leïla, femme de l’instituteur, le mari le plus respectueux, déclare que leur situation ne peux plus durer. En entamant une grève du sexe et en incitant les autres femmes à la suivre, elle déclenche une guerre qui risque de leur apporter plus de mal que de bien, et réunie un maximum de femmes qui essayeront de forcer les hommes à se remettre en question. Cette histoire mêlée à celles d’autres personnages, qui accompagnent Leïla dans sa lutte, et qui vivent leurs propres drames et questionnements sur la vie, m’a emporté très loin, et m’a passionné pendant toute la durée du film (plus de 2 heures). Les acteurs sont parfaits, les paysages magnifiques sans toutefois faire du film un album de cartes postales. On accompagne ces révoltée dans leur dur combat, et on se révolte avec elles, on s’inquiète pour le destin de ces femmes fortes et touchantes. On n’a jamais aucun moyen de savoir comment va se terminer cette guerre, c’est un conte à rebondissements, dont la fin aurait tout aussi bien pu être heureuse que malheureuse. On retrouve Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Biyouna et Sabrina Ouazani dans des rôles qui leur correspondent et qu’elles tiennent à merveilles. Radu Mihaileanu est, quant à lui, un très grand cinéaste qui, j’espère, n’a pas fini de nous faire découvrir d’autres chef-d’œuvres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Quand David rencontre Goliath :

    Le thème de lutte du petit contre un système qui le dépasse est récurrent dans l’œuvre de Mihaileanu.
    Dans Train de vie (1998), le fou d’un village juif avait l’idée d’organiser un faux train de déportation pour échapper à l’oppression nazie.
    Dans Le concert (2009), c’était un chef d’orchestre déchu par la dictature russe qui défiait l’institution qu’est l’orchestre du Bolchoï, en faisant passer ses anciens musiciens et lui-même pour le véritable orchestre à l’occasion d’un concert à Paris.
    La source des femmes se base lui sur une histoire vraie et ce sera cette jeune mariée, Leila, qui se mettra en tête de défier l’oppression de la tradition coranique, rien que cela…

    Les stratagèmes mis en place par les protagonistes de ces films pour arriver à leur fin sont toujours inattendus et amusants.

    De nouveau, le cinéaste explore la grande Histoire à travers les espoirs fous des « petites » gens.
    Pourtant, tous sont au service d’une grande cause, d’un combat contre une institution profondément enracinée, que le cinéaste explore à travers le prisme des luttes de ces « petites » gens.

    Quand on lui pose la question, Radu Mihaileanu évoque son déracinement, ni vraiment Roumain, ni complètement Français ; ainsi que son père qui dût changer de nom de famille pour échapper aux nazis.

    Explorer la grande histoire à travers la petite est une méthode de narration certes connue, mais non moins efficace.
    Comment ne pas s’identifier à ces personnages qui, pour s’affranchir de leur vie, décident de se lancer dans une entreprise aussi folle que désespérée ?

    La culture au service de l’émancipation :

    Le nœud du film se joue autour de l’accès à la culture.
    C’est la femme la plus cultivée du village qui sera l’instigatrice de cette grève de l’amour. En toute logique, elle est l’épouse de l’instituteur (seul homme lettré du village), qui ramène l’unique salaire du village. Ce dernier est le seul homme à soutenir son combat.

    En contraste, des hommes du village furieux, aux bureaucrates prônant le non progrès, en passant par l’imam qui s’appuie sur le Coran, le reste de la gente masculine est présentée comme rétrograde, ou inculte. Prisonniers tous autant qu’ils sont de l’unique modèle traditionnel dans lequel ils ont grandit.

    Notre esprit de spectateur occidental peut trouver cela caricatural et manichéen, mais c’est malheureusement le reflet d’une triste réalité encore d’actualité.

    Symbole de cette culture salut contre l’obscurantisme : ces lampes frontales qu’on utilise la nuit ou dans des cachettes, dont la lumière transperce le noir pour lire et écrire.
    La lumière de la connaissance, une image simple, métaphorique. Simplement belle.

    Voyage au centre d’un village:

    La difficulté des films traitant de sujets sociaux réside en cela qu’il faut que le spectateur puisse se sentir concerné par le sujet.
    A contrario des grosses productions Hollywoodiennes, dont nous sommes ici aux antipodes, on ne peut espérer accrocher le spectateur grâce à un rythme soutenu.
    Il faut une histoire solide et des personnages avec qui nous allons avoir envie de passer deux heures de notre vie.

    « Le travail de cadrage et de photographie apportent une grande proximité avec les habitants du village. »
    Radu Mihaileanu et son directeur de la photographie ne s’y trompent pas, et nous plongent littéralement au cœur de ce village. A peine dix minutes après le début du film, on a l’impression de l’avoir toujours habité et de partager tout les moments intimes de la vie des habitants.
    Cela passe par la présence d’une caméra toujours portée, jamais posée loin sur un trépied. On filme les visages magnifiques de ces femmes (aaah Leila Bekhti…), leurs mains, leurs pieds, leurs costumes aux couleurs sublimes, ce qui nous fait nous sentir d’autant plus présents dans les scènes.
    La beauté est appuyée par le peu de maquillage que portent les actrices et le tournage effectué entièrement en décors naturels.

    Contrairement à ce que pourrait faire craindre son sujet, ce film n’est ni grave ni tendu.
    Il est paisible, calme et drôle. A l’image de ces femmes.
    Leur gai désespoir est celui des personnes dont le salut réside dans leur capacité à continuer à rire. Nombreuses sont les situations hilarantes qui apportent des respirations dans les moments de gravité.
    Une très belle plongée colorée au cœur d’un village typique et de la vie de ses habitants.

    Quand la lumière se rallume, on ne ressort pas de la salle, on repart du village, rafraîchis par cette eau symbole d’amour, et simplement sereins.

    Beau travail Mr Mihaileanu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Et dire qu'il ne voulait pas le réaliser lui même... Radu Mihaileanu avait peur de ne pas être légitime pour ce film, et pourtant il délivre là un film à ne pas manquer, un conte arabe digne de ce nom. Tant sur le fond que sur la forme c'est un film à voir, le sujet plus que jamais d'actualité, le casting forme une alchimie incroyable et les paysages nous transportent loin de la salle de cinéma. Sa façon de filmer les femmes, sa volonté de vivre dans ce village durant 6 mois afin de s'intégrer complètement au peuple, prouvent que le réalisateur est définitivement hors norme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Beau film vraiment ! Sans clichés ...
    De l'humour, de la solidarité, des traditions ...
    Merci à ce réalisateur hors norme pour cette bouchée d'exotisme cinématographique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    un film superbe, émouvant, un moment extra. A voir !
    nikolazh
    nikolazh

    59 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Une très belle histoire, riche en émotion et en humour, avec des personnages forts et un fond plein de bons sentiments, sans que jamais cela ne soit manichéen, chacun ayant ses défauts. Un très bon moment de cinéma, divertissant et intelligent.
    christelle2a
    christelle2a

    55 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Très agréablement surprise par ce film tiré d'une histoire vraie, mais adapté d'une manière différente par le réalisateur car se passant au Maghreb et non dans le pays d'origine (la Turquie). Ce long métrage raconte l'histoire de femmes arabes vivant dans un village respectant des traditions ancestrales et n'ayant pas beaucoup de liberté. Ce "bled" ne possède ni électricité, ni eau. Les femmes sont obligés d’empreinter un parcours dangereux pour monter chercher de l'eau à la source. Un jour, l'une d'entre elles, enceinte, tombe et perd son bébé. A partir de ce moment là, Leila, jeune épouse, accablé par ce qu'il s'est passé va chercher une solution afin d'obliger les hommes à tout faire pour que l'eau arrive jusqu'au village. Elle convainc les autres dames de faire la gréve de l'amour; les hommes n'auront plus le droit au sexe tant qu'une solution ne sera pas trouver. Ce film nous montre, peut être de façon légèrement caricaturale, une vie très éloignée de la notre, où les femmes ont peu de liberté et sont totalement soumises à leur mari. Ce long métrage se laisse beaucoup apprécié, car ce sujet sensible est abordé avec beaucoup d'humour. On rit de bon cœur lors de certains passages grâce entre autre aux bonnes prestations des actrices. Leïla Bekhti, personnage principal, joue bien mais ma préférence va à Biyouna (Le vieux fusil) qui emmène complétement le film et qui a un rôle à la fois très fort et très comique. Cet univers oriental avec des chants traditionnels arabes m'a complétement transporté. Malgré quelques petits accros dans le scénario, je recommande vivement ce film.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    Attention, danger : Radu Mihaileanu, grand populiste du cinéma à qui l'on doit "Le Concert", irritant ménage mélodramatique aux vertus humanistes parfois touchantes, retourne dans tous les sens un autre grand sujet du moment. Aujourd'hui, l'état de la femme dans les pays musulmans. Mihaileanu a un talent évident : celui de parler sans honte à travers un style surligné et épais, des problématiques mondiales et historiques. Chaussant ses gros sabots assumés à l'assaut des fanatismes, sectarismes, anti-libertarismes et tout principe opposé aux droits de l'homme et de la femme, le voilà brandissant triomphalement sa pancarte de solution face à la liberté de la femme souvent remise en cause, et la notion de plaisir réservée aux hommes dans une société machiste valable dans toutes les zones du monde, car comme il le souligne au début du film, le récit se passe dans un petit village d'Orient ou ailleurs, car en réalité cela importe peu. Mihaileanu, dramaturge compétent, est en revanche moins bon scénariste ; car s'il a compris que la comédie repose essentiellement sur le maniement du cliché et sa variation, sa manière d'ausculter une thématique universelle laisse un peu perplexe face aux rebondissements de tragédie immature qu'il y oppose. Tout d'abord chaque personnage, qu'il soit masculin ou féminin, est le stéréotype d'un stéréotype - la beauté objective de Leila est le stéréotype de la femme courageuse déjà stéréotypée par son attitude de révoltée solitaire. Tout semble permis pour que rien ne colle à une réalité fondamentale, même si celle-ci a pour but d'être finalement tordue dans tous les sens. Car c'est de tout sauf d'une réalité que le film tord le cou, perdant ainsi de vue la lucidité face à son sujet tant son envie de fable paradisiaque dépasse n'importe quelle autre notion. La naïveté et la sincérité du propos n'ont pas tellement besoin d'être remises en cause (même si on ne peut s'empêcher ici de penser en mal que tous ces beaux sujets sont une opportunité de cinéma-marketing), mais la lourdeur ahurissante des ficelles et artifices qu'emploie Mihaileanu laisse de marbre. Qu'il s'agisse d'une lumière surréaliste et ultra-léchée qui donne l'impression de voir des femmes surjouer lors d'un shooting photo, ou bien du bon mari instituteur à l'esprit bien sûr occidentalisé (le seul bon mâle du film cela va de soi), tout se rapporte à un mauvais goût éclairé et insistant. Les femmes sont plastiquement belles ou rien, le charmant prince a de beaux yeux bleus, la source d'eau ressemble à une représentation plus biblique que coranique vu la morale bon-enfant qui instruit le récit et malgré son décor caricatural. Tout dans "La source des femmes" ressemble à une vision lointaine d'occidental faussement révolutionnaire qui croit rebâtir le monde avec ses préjugés sur le sexe et l'identité : en grand film féministe (ou plutôt sa caricature) l'homme n'est qu'un chien lâche et cruel, seulement apte à la féniantise et à la violence, tandis que la femme, courageuse mais pas trop, fomente une guerre des sexes qui n'aura jamais lieu à l'écran si ce n'est à l'exception d'une séquence drôlissime où, face à un groupe de touristes français enthousiastes sans rien comprendre des paroles, les femmes se mettent à prôner leur beauté et leur vertu sur une danse villageoise plutôt réservée en coutume à faire l'apologie du sexe masculin. Mais la plupart des rebondissements comiques, potentiellement efficaces, s'effacent parce que Mihaileanu est bien trop occupé à mettre en scène le clivage sexuel et mental entre homme et femme, âmes viles et déesses. La prétendue finesse du film est finalement répugnante dans ses raccourcis pour grand public. On ne peut pourtant pas réfuter le fait que "La source des femmes" contient en lui un sens du divertissement efficace - comprendre énergique - qui peut suffir à combler quelques attentes, notamment celle de s'atteler à une cause honorable mais malheureusement villipendée par des caricatures humaines sonnant comme de véritables effigies de l'astuce commerciale, jusqu'à leur exotisation ainsi que celle des décors qui les entourent. Comment traduire qu'un film comme celui-ci est à la fois respectable et rageant? Comment dire que le récit se suffit à lui-même alors pourtant qu'il manque de tout? Comment établir d'un côté la sincérité engagée du film, et de l'autre son attitude ingrate de satisfaction occidentale? Comment faire comprendre que Mihaileanu a un talent tout en dénigrant son travail? Peut-être en résumant tout simplement son nouveau film comme une tentative de popularisation sur un magnifique sujet, à la fois vidé de toute substance et de toute finesse artistique.
    savaneroll
    savaneroll

    27 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Ce film marie a la perfection une histoire touchante, des paysages sublimes, un message d'amour, de tolérance, de politique, de féminisme ... Ce n'est peut être pas un chef d'oeuvre mais on s'en approche
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 septembre 2011
    une très bonne surprise que j'ai vu là.j'y suis allé un peu à l'aveugle et j'en ressort avec le regard d'un aigle.dès le premier plan,j'ai été séduit par une très belle mise en scène et de magnifiques décors.l'idée d'adapter le film en vocabulaire arabe est aussi une très bonne idée et qui ne fait pas mal à la tête à force de lire . première apparition de Beckti:elle est tout simplement magistrale,vraiment à l'aise dans le drame(comme a dit une spectatrice:vous êtes petite par la taille mais immense par le talent)ensuite?l'histoire prend le boulot:vraiment très bien elle aussi mais les défauts viennent pourtant d'elle :il y a de grosses longueurs parfois!certaines scènes peuvent même paraitre inutiles.la jalousie du véritable mari n'est pas incompréhensible mais on a du mal à le comprendre et enfin,au fond,on ne voit qu'une femme faire vraiment la grève de l'amour.autrement,l'histoire est magnifiques,ainsi que les dialogues,tous aussi marquants les un que les autres.il ne reste plus qu'à laisser la magie agir,avec ses petits tracas.image de fin:les femmes dansent...on pouvait trouver meilleur comme Beckti qui referme une lettre(pour comprendre,voir le film)mais c'est pas si mal...les lumières s'éteignent,on est abasourdis pendant 1 minute et on se lève pour applaudir.et encore,applaudir n'est qu'une petite récompense comparé à un film si magnifique...il faudrait plutôt un succès...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Un film magnifique que j'ai pu voir en avant première : bouleversant drôle, émouvant, ce film est tout à la fois. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 novembre 2011
    Les défauts du cinéma de Mihaileanu à leurs extrêmes : effets pompiers, académisme, lourdeur de la démonstration, simplisme, bande son insupportable... Autant de travers déjà présents dans ses précédents opus mais gommés, au moins en partie, par quelques scènes émouvantes ou inspirées qui font ici défaut. Reste une histoire poussive, qui se traine en longueur jusqu'à un épilogue joué d'avance.
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