Avis : Velvet Goldmine - Page 2

Revisitez les années 70 et la libération sexuelle à travers la musique anglaise et atypique, hippies et transsexuels au rendez-vous. Beaucoup d'images chocs chez quelques acteurs connus aujourd'hui et ici sur scène en concert, notamment Ewan McGregor qui nous rappelle curieusement un chanteur de cette époque :). L'enquête que Christian Bale va mener tout au long du film nous emporte dans une époque dont il reste des vestiges aujourd'hui et quelques reliques des stars de cette époque douteuse. J'aime bien l'objectivité et les explications du film sur les stars présentés ici. On comprend mieux l'accoutrement de ceux-ci lorsque l'on fouille leur passé. Je n'ai pas trop aimé les musiques mais les acteurs ont un véritable talent pour la mise en scène et les jeux de jambes, il faut au moins le reconnaître ! A voir pour les amoureux des chanteurs, costumes et comportements des années 70 anglaises. PS : Inutile de monter le son à fond.

Un film baroque sur la période Glam Rock du début des années 70 en Angleterre qui sait restituer avec perfection le culte et la fascination engendrés par les artistes de cette époque, soutenu par la sublime prestation de Brian Slade qui rappelle le Bowie période Ziggy, et par une BO dingue.

Film sur le glam rock. On pense évidemment à David Bowie et Iggy Pop à travers ces deux protagonistes rocker et extravagants. La forme du film est à l'image du style glam : haut en paillettes avec un tourbillon d'images et de musique qui finissent malheureusement par étourdir et perdre le fil d'une histoire qui partait pourtant assez bien. La BO est assez chouette et à l'audace d'ajouter aux classiques du glam quelques compositions originales. Bref ce film aurait pu être excellent mais finalement fini par etre une caricature du genre et fini par n'être que sympathique

En 1998 Todd Haynes, réalisateur militant de la cause homosexuelle propose avec "Velvet Goldmine" le film musical de référence sur le courant glam rock qui a illuminé une partie des seventies (de 1971 à 1976) principalement en Europe. Courant paradoxal proposant tout à la fois un retour à des sons plus dépouillés et brutaux en réaction au rock progressif des Genesis, King Crimson ou Pink Floyd qui tiennent le haut du pavé depuis la fin des sixties et une extravagance vestimentaire complètement débridée surfant sur l'androgynie affichée de ses chanteurs emblématiques comme David Bowie ou Marc Bolan. Vaguement basée sur l'enquête d'un ancien fan (Christian Bale) chargé par son journal de suivre la piste de Brian Slade, une ex-star du glam disparue de la circulation depuis son faux suicide alors qu'il était au sommet de sa gloire. A partir des témoignages des proches de la star (petite amie, producteurs,...), Todd Haynes opère un retour dans cette époque complètement folle, dernier soubresaut inventif du rock avant qu'il ne soit emporté par la vague disco elle-même recouverte par la très courte mais violente réaction anti-système du mouvement punk qui ouvrira la porte au recyclage formaté qui sévit depuis lors dans le ciel musical hormis le passage de la météorite grunge désintégrée le jour même de la mort de son héros , Kurt Cobain. Sans fil directeur bien précis, Todd Haynes qui un court temps laisse entrevoir une pure fiction se lance dans une hagiographie certes parfois brillante mais souvent brouillonne et surtout dépourvue d'un réel intérêt musical hormis une superbe reprise de "20th Century boy" de T Rex par Brian Molko le chanteur charismatique de Placebo. Pour un hommage où planent les ombres tutélaires de Marc Bolan, David Bowie, Iggy Pop, Brian Ferry ou Lou Reed, les fans auraient souhaité entendre les musiques originales et non pas des compositions qui aussi méritoires soient-elles ne pourront pas réellement nous transporter dans l'époque. Haynes a sans doute commis l'erreur de sacrifier la musique au délire visuel. C'est un fan du glam rock qui vous parle.

Un film qui permet de mettre en lumière ces acteurs, Jonathan Rhys-Meyers, Toni Colette, Christian Bale, Eddie Izzard ou bien Ewan McGregor, tous trouve plus ou moins une occasion pour réussir un tour. Je me suis lancé dans Velvet Goldmine avec quelques hésitations, à mes yeux un film plutôt paradoxal, le talent de Todd Haynes se fait ressentir mais m'a parfois aussi un peu décontenancé ... En revanche je suis totalement dingue de la B.O qui électrise le film et qui enjolive certaines séquences. Un film intriguant, original et aussi élaguant dans sa conception.

Un film bon dans son ensemble. On se laisse allégrément bercé au son de la musique, le quatuor d'acteurs est plutot convaincant (en même temps avec un tel casting on en attendait pas moins). Malgré tout je pense que ce n'est le genre de film qui me sied réellement, c'est long, quelquefois barbant et jamais réellement transcendant. Pourtant, je sais que c'est un bon film, je suis capable d'en reconnaître un lorsque j'en vois un. Mais malgré tout je ne suis pas resté scotché du tout. Un avis en demi-teinte donc.

J’ai beau voir où veut en venir ce film et ne rien à avoir à lui reprocher, le fait est que je me suis ennuyé devant comme ce n’est pas permis. Je crois que ce n’est juste pas mon trip…

Un chef d'oeuvre muscial qui réunit Jonthan Rhys-Meyers avant les Tudors , Christian Biale avant la saga Batman , Ewan McGregor avant la saga Star Wars !!! Par le réalisateur du film I'm not there , un biopic sur Bob Dylan avec le regretté Heath Ledger !!! Prix de la meilleure contribution artistique au Festival de Cannes !!! Avec la sublime Toni Collette ( Sixième Sens, Shaft, The Hours, Pour un garçon, Little Miss Sunshine, Mary et Max, Fright Night, Hitchcock) , Eddie Izzard ( l'Agent secret , Chapeau melon et bottes de cuir, Mystery Men, l'Ombre du vampire, Un parfum de meurtre, les Hommes de sa majesté, Blueberry , l'expérience secrète, Ocean's Twelve, Ma super Ex ,Ocean's Thirteen,Le Monde de Narnia Chapitre 2 : le prince Caspian, Walkyrie , Cars 2 , L'île au trésor) !!! Sur les illusions du star-system !!!

Un film fait de strass et de paillettes qui brille par ses costumes rayonnants et son quatuor d'interprètes, plein de talents. Un film inégal dans son déroulement où l'on suit l'ascension d'un Jonathan Rhys Meyers étincelant en androgyne sosie de David Bowie où il fera connaissance de cette révolution musicale et sexuelle de l'univers pop-art et glam rock britannique des années soixante. Todd Haynes nous retient tant bien que mal dans cette histoire peu banale mais pas plus captivante dans le fond. Déconcertant.

Vraiment pas mal, avec des personnages et des histoires intéressantes !

Velvet Goldemine, à l'image des vedettes qu'il représente, est un peu un ovni. C'est un film à la fois déroutant et envoutant. En fait je pense qu'on peut le regarder de deux manières : comme une pure fiction ou comme une sorte de métaphore de la vie de Bowie dans laquelle la plupart des éléments du film sont des représentation détournées d'éléments de la vie de l'artiste. Et si on opte pour la deuxième option, on entre dans un perpétuel jeu où l'on essaie de saisir toutes les équivalences. Ou alors on fait un compromis, on accepte de ne pas tout comprendre, de peut-être passer à côté d'allusions... Et on peut alors laisser de côté la réflexion permanente (car le côté ludique du film le rend aussi très casse tête ! ça bouillonne dans le cerveau du spectateur) pour s'abandonner au film. C'est ce que, passé la première partie du film, j'ai décidé de faire. Et alors Velvet Goldemine se révèle vraiment envoutant, cette interprétation toute en poésie du personnage de David Bowie nous transporte. Il y a vraiment un grand magnétisme dans ce film, et je pense que si l'on avait eu un biopic plus conforme à la réalité, on aurait perdu cette fantaisie et cette magie. Ici les images et leur mise en scène sont ensorcelantes (toutes les pluies d'étoile, les paillettes, sont une belle façon de rendre en image le propos du film), l'histoire est un peu folle, un peu incompréhensible parfois, mais il s'en dégage quelque chose. La BO, même si on regrette évidemment l'absence de chansons de notre célèbre androgyne à paillettes, est juste incroyable. Les scènes de spectacle (comme le premier concert de Curt Wilde, où est mentionnée la légende des électrochocs que lui auraient infligés ses parents pour combattre son homosexualité et sa réaction à la guitare électrique qui en découle -passage qui rappelle d'ailleurs Orange Mécanique, et ce n'est pas le seul-) sont absolument happantes. J'avais rarement trouvé cette intensité musicale dans un film. On a juste envie de se lever et de sauter, de s'enfiler un whisky et de courir au Hellfest... Bref sur l'aspect rock'n'roll le film est vraiment assez irréprochable (attention je ne suis pas une connaisseuse, mais cela n'empêche pas d'apprécier). Pareil pour les reconstitutions de clips, elles réussissent à reproduire l'aspect fascinant qu'ont ceux de Bowie. Pour jouer Bowie d'ailleurs, Rhys Meyer ne me semblait vraiment pas être le meilleur choix au début. J'aurais mieux vu Christian Bale (qui a plus la gueule de l'emploi). Mais finalement, comme tout n'est que représentation et non copie, on se fait à ce Bowie ré-interprété, et Meyer réussit même à donner un pouvoir d'attraction à son personnage (n'aimant pas l'acteur, ça m'a surprise). Mc Gregor en idole pop déjantée, mélange d'Iggy Pop et de Lou Reed, est, comme on s'y attendait, impérial. Et Christian Bale en homme(osexuel) refoulé est impressionnant. C'est un rôle très différent de ce dans quoi j'avais pu le voir jusque là, et je l'ai trouvé bouleversant. Son personnage apporte au film toute une noirceur, un mal-être, qui participe à cette ambiance étrange mais fascinante. Et puis on se pose sans cesse des questions sur son rôle dans l'histoire : est-ce qu'il n'est pas une sorte de réincarnation, ou d'alter égal, de Brian Slade ? Ou peut-être que je sur-interprète. C'est un peu là la limite : si l'inquisition de ce journaliste rappelle la structure de Citizen Kane, la conclusion en est moins claire et peut laisser sur sa faim. Mais vraiment, si je laisse de côté cette frustration de ne pas avoir tout compris, de ne pas avoir saisi toutes les références, je dois reconnaitre que j'ai été prise par ce film et ses irréprochables acteurs. C'est magique, c'est poétique, c'est décadent (sans être lourd et prétentieux), c'est intense, ça met du punch... Bref c'est une belle réussite et finalement on peut presque remercier Bowie d'avoir refusé de donner les droits pour ses musiques, car ça rend le concept très original et surprenant.

"Velvet Goldmine" est un film assez déroutant sur une époque et une musique révolues: le glam rock. Je ne suis pas particulièrement fan de cette musique très particulière et surtout de ses pratiques (costumes extravagants, travestis...) mais le réalisateur retranscrit très bien cette époque. Ça aurait été mieux de retrouver les vrais musiques de David Bowie, Lou Reed... mais le réalisateur a voulu composer lui même les musiques du film. Les acteurs en font un peu trop mais leur prestation est tout à fait acceptable en particulier Jonathan Rhys Meyer et Ewan McGregor. On retrouve également Christian Bale. Résultat: un film divertissant bien qu'un peu étrange et délirant visuellement!!!!!!

très bon film sur l'histoire du glam rock pendant les années 1970! les chansons sont très belles, les acteurs fantastiques! grandiose!

Je reste perplexe devant ce film visuellement et musicalement intéressant permettant la découverte d’un monde quasiment inconnu pour moi : celui du glam-rock. Malheureusement le scénario confus, peuplé de personnages androgynes cherchant l’extravagance à tout prix sombre rapidement dans l’ennui.

Un film qui méritait le sommet, une place de choix dans le panthéon des films hollywoodiens excessivement géniaux.
La réunion des futures grandes stars Ewan Mc Gregor, Christian Bale & Johnatan Rhys Meyers... C'est quelque chose. On dirait un croisement entre Moulin Rouge et I love you Phillip Morris, avec un air de Hotel Woodstock... Une BO et une mise en scène impeccable. Inoubliable.