Avis : After Hours - Page 8

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, il y a évidemment
un axe Allen Scorcese De Palma. Quant à savoir qui copie qui qui influence qui ? C'est une autre histoire. Scorcese est un cinéaste pulsionnel. C'est le cinéaste de la transcendance et de la subconscience urbaine. Sa façon de filmer la ville et ses habitants envoute et abrege la temporalité. En tous cas, il est clair que que des réalisateurs tels que Spike Lee et Tarantino sont influencés par la bande des trois.

Prix de la mise en scène 1986 au festival de Cannes pour ce Scorsese délirant. Tragi-comédie ultra farfelue où l'on suit les mésaventures d'un informaticien au cours d'une nuit où il traversera de surprenantes "épreuves". Le temps de la drôle de nuit, Scorsese transforme New York en espèce de théâtre poisseux et malin( grâce à la formidable photographie de Michael Ballhaus) qui piégera sans cesse notre héros et le spectateur. Les New Yorkais deviennent des zombies urbains assoiffés guettant les moindres faits et gestes du protagoniste joué par un Griffin Dunn bien choisi au casting. Martin Scorsese placera évidemment le culte au milieu de cette histoire comme à l'accoutumée chez le directeur, où notre personnage se pliera en quatre pour s'en remettre à Dieu et lui demander pourquoi lui et non un autre. Un bon exercice de style.

Comédie de Martin Scorsese où l'on suit les aventures de Paul pendant une folle nuit ! Le scénario est bien écrit et intéressant, il nous captive de bout en bout. C'est une comédie qui se suit bien et se regarde sans longueur, ce n'est pas vraiment marrant (même si on sourit de temps en temps, ce n'est pas une "pure" comédie), mais distrayant, suivre les aventures de ce Paul, sa malchance et ses "coïncidences". Et dire qu'il voulait simplement rencontrer une femme ! La mise en scène de Scorsese est impeccable, il dépeint aussi toutes sortes de personnages, que l'on trouvait dans les nuits New-yorkaise des années 1980. L'atmosphère est mystérieuse et Scorsese capte vraiment bien la noirceur et le crépuscule de cette nuit. Coté interprétation Griffin Dunne est impeccable en Paul, et tous les seconds rôles sont parfait. Un film agréable et sympathique, même si ça reste un Scorsese mineur.

Un beau film très réaliste ( et donc & ici ; très années 80 ) que l'on imagine - en effet - difficilement réalisé aujourd'hui...

Pas l'un des films les plus connus de Scorsese pourtant ce fût pour moi une bonne surprise. On entre dans la peau d'un informaticien qui va vivre une nuit cauchemardesque, où il ne souhaite qu'une chose : rentrer chez lui pour dormir. Impossible, tout lui refuse. Déjanté, satirique, After Hours peut etre vu comme un prolongement de Taxi Driver dans sa description des nuits folles de la ville qui ne dort jamais... Film mineur de Scorsese mais jouissif, je vous le conseil.

Un pur moment de bonheur!
Ce film est une comédie cauchemardesque.
Paul Hackett, informaticien, se retrouve coincé dans
Soho.
Le film est remplie de moments comiques et en même temps de moments inqiétants.
Griffin Dunne est excellent dans son rôle et Rosana Arquette n'est pas mal non plus. Un acteurs secondaire que j'adore est dans ce film, il s'agit de Cheech Marin, excellent dans son rôle de voleur de nuit.
Scorsese obtint pour After Hours le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1986. Inutile donc de dire que la réalisation est excellente.

Le seul film de Scorsese que l'on peut qualifier de léger est un bon divertissement, le réalisateur nous livre ici un road-movie assez original car il se passe dans une seule ville. Toutes ces situations plus invraisemblables les unes que les autres donnent le côté original du film. Une bonne tragi-comédie du grand maître Scorsese.

Un film "catastrophe". Une succession de malchances incroyables pour ce pauvre Griffin Dunne qui le plonge dans des situations totalement rocambolesques. Une approche Biblique à la Job, ce pauvre type que Dieu n'arrête pas d'accabler de tous les malheurs du monde pour éprouver sa foi. Un film tout bonnement génial de bout en bout.

L'ambiance très très bien rendue d'un cauchemar dans lequel on ne parvient jamais à rentrer chez soi, où le retour au port, le rattachement à quelque chose de connu et de rassurant est toujours différé. On se réveille de ce genre de rêve complètement angoissé, et on est stupéfait de ressortir dans le même état après avoir vu ce film ! Toujours un petit décalage (qui peut devenir gros) qui nous fait sentir qu'il y a quelque chose de bizarre, qui peut devenir dangereux, le sentiment que la nuit ne va jamais finir. Bravo bravo.

ABSOLUMENT GENIAL... Dans la lignée de "taxi driver" pour le coté nuit de fou qui n'en finit pas, et de "chute libre", "tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi...". Là, Scorsese m'a vraiment emerveillé du début à la fin... ON NE PEUT PAS DECROCHER UNE SEULE SECONDE tellement les rebondissements sont constants. Ca tombe souvent dans le "mais comment est-ce possible" mais justement c'est ce qui donne un côté très vivant au film: le côté surréaliste de la réalité qui souvent dépasse elle-même la fiction, est très bien retranscrit . D'ailleurs, en parlant de surréalisme, pensez un peu à la fin... absolument et méchament géniale de symbolisme, qui a quelque chose de merveilleux et de presque "toonesque", avis à ceux qui voudraient me reprendre, ça ressemble presque aux recours littérraires de l'écriture Sud-Américaine (réalisme magique/merveilleux), dans le sens ou c'est surréaliste mais la façon de raconter mène à assimiler des éléments presques "merveilleux" (la fin), à une réalité que nous connaissons tous, et c'est tellement bien tourné (ne serais-ce que la qualité des toutes premières images, en disent long sur tout le soin apporté au film) que tout est possible, avec la roue de la fortune (du destin, pas du jeu télé!). On en voit plus, des films comme ça... UN CHEF D'OEUVRE, UNE REFERENCE, 5/5.

Et ben...tant de bruit pour pas grand chose...ce film m'a vraiment déçu. Je pensais vivre une nuit dont je me souviendrai et au final, je me souviens surtout du nombre de fois où j'ai regardé ma montre afin de savoir quand est-ce que le film allait se terminer...Pas mal (peut-être trop) de situations absurdes tout le long du film, ce qui déstabilise. On peine à tout comprendre, mais c'est peut-être l'objectif. Heureusement que la performance de l'acteur principal est bonne et que les dernières minutes relèvent l'ensemble. En effet, la fin est plutôt sympa.

Un étrange voyage nocturne des plus cauchemardesques, des plus étranges et des plus drôles avec un acteur rare mais d'un talent monstre, dirigé par le grand Scorsese, accompagné des savoureuses plages musicales d'Howard Shore... La fin du film peut laisser le spectateur déçu, il n'empêche que ce "After Hours" reste un des films les plus originaux du Cinéma Américain... A découvrir d'urgence!

After Hours n'est certainement pas l'oeuvre la plus prolifique et importante du "maestro" Scorsese. Mais il reste un fragment de son cinéma, qui est quelque peu bouleversant. Le spectateur est tiraillé de tous côtés, travaillé, et un peu perdu dans les péripéties du protagoniste, pour lequel il est difficile de ne pas s'attacher. C'est un film surréaliste, dans lequel on est embarqué, pendant 1h30 dans un New York sombre et difficile à cerner.

Un film délirant et bien mené ; l'intrigue paraît donc tout à fait crédile aux yeux du spectateur, même si la raconter la rendrait invraisenblable.
Une grande intelligence dans la manière de filmer, et le plaisir de voir Scorsese jouer avec nous, notamment avec l'apparation répétée et saugrenue des deux voleurs/acheteurs ...
Une fin inattendue, et pourtant parfaitement symétrique.
Bref, un pur bonheur à voir à tout prix!

Une comédie à l'américaine fortement appréciable. Cet enchaînement d'événements plus tordus les uns que les autres font passer aux spectateurs un agréable moment très drôle.