Avis : After Hours - Page 6

After Hours est une comédie surprenante, d'autant plus qu'elle est signée Scorsese. En tout, on se laisse aller à 2-3 fous rire ponctués de passages un peu plus mous mais assez loufoques pour qu'on est envie de savoir la suite. Vraiment très bon.

Un OVNI qui n'en reste pas moins un OVNI de grande qualité ou l'ambiance est absolument géniale et prenante!!

Une nouvelle expérience du maitre Scorsese sympathique et amusante , mais qui , au détriment de sa folle histoire , prend du temps a se lancer . Comme un cauchemar qui ne finit jamais , l'histoire raconte l'infernale et excitante nuit d'un informaticien new-yorkais dans le quartier de Soho a la poursuite d'un moyen de retrouver un lit , retrouver le sommeil qui lui manque tant comme pour se réveiller du cauchemar , une histoire qui s'intensifie au fil des évènements mais qui prend longtemps , très longtemps avant de vraiment devenir l'enfer qu'on espère . Comme une sorte de Woody Allen au bord de l'explosion , Griffin Dunne explose en mille morceaux et incarne ce gars banal au bord de la mort avec beaucoup d'énergie et surtout d'humour , un second degré nécessaire pour échapper a des seconds rôles aussi charmants que Rosanna Arquette ou flippant que Catherine O'Hara ! Dans sa décennie d'expérimentation , Martin Scorsese a reçu le prix de mise en scène a Cannes pour cette nuit folle , et c'est mérité vu qu'il arrive a rendre le quartier de sa ville chérie aussi glauque , folle et imprévisible qu'elle était auto-destructrice dans son culte "Taxi Driver" .
Une comédie particulièrement cauchemardesque et sympathique , amusant .

Un film audacieux et absolument jouissif pour ses quelques situations absurdes. C'est également une oeuvre décalée, sombre et cauchemardesque, injustement méconnu(ou peu) dans la filmographie de Martin Scorsese. Croyez-le ou non, ce film vaut le coup d'être visionné et apprécié. Une nuit peu commune, au parcours semé d'embûche pour un héros seul contre tous. Délirant!

Atypique, étrange et mystérieux, "After Hours" est un film inclassable où Martin Scorsese fait preuve de son génie créatif autant dans la mise en scène que dans le scénario... Même si par moments ce dernier paraît un peu trop en faire - quoiqu'il s'agisse là du concept de ce long-métrage basé sur les coïncidences et leurs conséquences... C'est donc l'histoire d'un jeune informaticien, brillamment interprété par Griffin Dunne, qui va malgré lui vivre une nuit cauchemardesque et interminable au coeur de la mégapole New-Yorkaise... Des rencontres étranges, l'art contemporain, et un comique de situation quasi-systématique sont au programme de ce film captivant... Mais un peu trop systématique justement, même si le final est très habile. Pas la plus ambitieuse des réalisations de Martin Scorsese, mais un bon film à voir et à revoir.

"After hours" c'est l'histoire de Monsieur Pasdechance. En une nuit, la vie va s'acharner sur cet homme et lui offrir impasses et misères jusqu'au point de se faire guider pas à pas par ce rouage dépressif qui lui colle à la peau. Le cauchemar commence pour Griffin Dunne, mais nous, on savoure tout de même ce scénario, car on ne met pas longtemps à enfiler notre costume de 1er rôle. Un bon film signé Scorsese, qui a le mérite de nous captiver grâce à cette accentuation de péripéties nocturnes.

L'oeuvre de Martin Scorsese est décidément extrêmement riche et variée, alors arrêtons d'échanger des banalités à son égard en le cataloguant notamment comme spécialiste du film de gangsters car cela est extrêmement réducteur ! Les années 80 furent pour lui une décennie de relance, essentiellement économique et lui permirent de se remettre en question en s'essayant dans divers registres afin de pouvoir ensuite mener à bien le projet de sa vie, j'ai nommé "La Denière Tentation Du Christ". Mais parlons plutôt d'"After Hours", étonnante fable nocturne, qui, si elle comprend nombre d'élements récurrents dans la filmographie du cinéaste offre surtout un univers décalé, déjanté, une sorte de descente aux enfers menée avec un sens de l'humour très noir faisant régulièrement mouche. Sombre comédie donc, impeccablement menée visuellement parlant (et comme d'habitude, on notera que pour Scorsese, c'est le syle, reconnaissable au simple coup d'oeil qui prime avec de très larges travellings, un montage vivant et affuté rythmant rapidement une grammaire cinématographique large et maîtrisée). L'importance de la bande-son est toujours conséquente, la nuit est présente du début la fin (belle photographie), le scénario bâti avant tout autour de ses personnages, bref la totale made in Tonton Marty. Relation avec l'art, le cinéma (d'ailleurs traité en dérision), la création, les contacts amoureux parfois difficiles avec une incapacité à jouir, quelques allusions religieuses, un petit coup de pêché-rédemption (même si ce n'est pas voyant au premier abord), Scorsese ne se refait pas. Ce qui constitue la force d'"After Hours", c'est cette faculté à renouveller constamment le monde d'un auteur ici embarqué dans le phantasme et le délire total. Vraiment drôle, très bien interprété, "After Hours" est un conte pour adultes qui résonnera comme un petit bijou pour les plus barrés d'entre-vous. Essentiel.

2.5/4
L'histoire est assez intéressante : alors que rien ne laisse présager les évènements à venir un homme va de rencontres en rencontres qui s'avèrent être absolument bizarres et qui vont l'entraîner dans une nuit d'enfer.
La réalisation est intéressante, les travellings attirent l'attention et sont largement utilisés il m'a semblé. Les acteurs sont acceptables sans éblouir, la musique de Shore est bien (marquée par les synthétiseurs des 80's) mais j'ai trouvé que le film ne parvenait pas à nous faire réellement rentrer dans la peau du personnage. Mais le plus décevant reste pour moi la fin qui finalement n'explique rien, dommage de ne pas avoir de réel dénouement.
Scorsese a fait mieux.

Scorcese change de style de film et ça ne lui a pas reussi au box-office.
Pourtant on ne s'ennuie pas une seconde dans cette comedie noire totalement dejanté. Griffin Dune est excellent et on en viens à se souhaiter de ne jamais vivre une nuit comme celle là!!

Le récit de cette aventure nocturne cauchemardesque d'un petit employé de banque est traité avec beaucoup de maestria. Le choix des acteurs est particulièrement excellent (le petit employé de banque, en particulier, qui symbolise le citoyen moyen, est savoureux de naturel). Derrière ce scénario pouvant paraître à certains peu digne d'intérêt, on devine en filigrane un approfondissement de diverses questions: la malchance qui peut poursuivre tout un chacun, les déglingués de la société , les comportements collectifs basés sur des rumeurs. Bref, un spectacle très intéressant vraiment à voir.

Les comédies de Scorsese se comptent sur les doigts d'une main et c'est dommage quand on voit le travail qu'il a apporté à after hours.Une comédie loufoque aux situations incongrues et parfois parodique.Une mise en scéne virtuose sert le propos ironique du film que l'acteur Griffin Dunne avec sa mimine parfaite de petit beau gosse arrive à bien correspondre.Nul non plus de faire l'impasse sur les seconds roles tous plus brillants les uns que les autres.

Après sa première tentative de mettre sur pellicule "La Dernière Tentation du Christ", Scorsese déclara qu'il n'aurait sans doute pas eu la force de continuer à faire des films s'il n'avait pas fait "After Hours". C'est dire si ce film a donné un grand coup de fouet au cinéaste et cela se voit dans sa mise en scène, énergique et maîtrisée de bout en bout. C'est sans doute le film le plus "détendu" de son auteur, presque une récréation, sorte de délire dans lequel un jeune informaticien passe la pire nuit de sa vie, errant sans un sou dans un quartier de New York et rencontrant toute sorte de personnes plus folles les unes que les autres. Griffin Dunne est vraiment parfait dans ce rôle, avec sa petite taille et sa façon qu'il a d'être baladé de péripéties en péripéties, sans vraiment réaliser ce qui lui arrive. Rythmé de bout en bout et tourné intégralement de nuit, "After Hours" n'est pas le plus grand film de son réalisateur mais il est sans doute son plus drôle et son plus délirant.

Une comédie délirante signé Martin Scorsese qui fait inévitablement penser a "Grégoire Moulin contre l'humanité" , normal car Aftour Hours fut une grosse source d'inspiration pour ce film , néanmoins ici c'est un peu moins déjanté .

Une nuit de folie remplit de galères et de mésaventures en tout genre pour un homme banal qui ne voudra qu'une chose , rentrer chez lui , rebondissements a la pelle et souvent délirants , c'est très drôle , on a de l'humour noir et c'est très bien rythmé , pas une seconde d'ennui car tout s'enchaine vite .

Scorsese nous montre New York de nuit une fois de plus , mais cette fois il nous dévoile le coté underground , les artistes , la musique punks etc ... Un univers maitrisé avec brio comme souvent , photographie excellente et bande son qui colle parfaitement saupoudré d'une mise en scène énergique .
Un film inventif original et drôle , mentions spécial pour la micro apparition de Scorsese dans la boite de nuit punk .

On associe trop souvent Martin Scorsese aux films de gangsters.Les rares fois où le grand Martin s'est aventuré hors de ce genre, la critique l'a souvent attendue au tournant."After Hours" est l'un de ses films qui fut mal accueuilli à l'époque mais qui a acquis un statut d'oeuvre culte car en avance sur son époque.Critique d'une société de consommation qui va trop vite et qui en oublie de vivre, l'odyssée nocturne de Scorsese se révèle être une comédie dramatique virulente et intelligente tout en proposant aux spectateurs des moments de divertissements et de pures folies.Dans le rôle du bon citoyen paumé dans le quartier très eclectique de Soho à New York, Griffin Dune qui, au fil de l'histoire, prend de plus en plus d'ampleur.Il se débat tant bien que mal au milieu de personnages tout aussi perdus que lui où on se souviendra de la dépressive Rosanna Arquette, l'étrange Linda Fiorentino et le bon samaritain John Heard.La fin, sec et imprévisible, vient clôre une nuit de folie où Scorsese nous démontre que même cette partie de notre vie ne nous appartient plus dans ce monde où l'humanité est trop mise de côté et où les machines prennent le dessus (l'obssession constante de Paul (Griffin Dune) pour trouver un téléphone, le barman qui s'inquiête d'avoir bien mis son alarme et bien sûr, les ordinateurs, implacables et inhumains qui démontre toute leur brutalité à la fin du film). Scorsese réalise l'un de ses films les plus engagés et les plus violents, bien que cette violence soit plus psychologique que visuelle, et donne surtout un grand coup de pied à cette existence qui n'en est pas vraiment une.

Film revu en DVD près de trente après sa sortie. Scorsese est une référence, le scénario est original et tentant, Griffin Dunne fait le job (ainsi que la charmantissime Rosanna Arquette et les autres actrices et acteurs dans des rôles secondaires). Alors, pourquoi l'humour absurde tombe-t-il presque toujours à plat ? Pourquoi l'émotion est-elle absente ? Le film a-t-il simplement mal vieilli ? A l'exception de quelques rares scènes, c'est l'ennui qui domine. Quel dommage !