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AMCHI
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1,0
Publiée le 11 avril 2011
Une virée nocturne qui m'a déçu, très mou After Hours est rapidement ennuyeux et si Paul rencontrera plusieurs périple au cours de cette nuit ce film manque pourtant de rythme. Bien qu'After Hours soit d'une certaine beauté j'imaginais ce film de Scorsese plus sombre et plus envoûtant.
D'un ennui mortel, ce film est tout simplement incomprehensible. Scorsese a l'art dans ses propres histoires de se prendre les pieds dans le tapis. Il y a peut etre du fond (20%), mais pas de forme.
Paul est un New-yorkais célibataire, dont l'emploi ne le passionne guère. Un soir, son quotidien semble s'élever, avec une jolie jeune femme qui l'aborde au restaurant. Espérant "conclure", il la retrouve chez elle, mais sa nuit va se transformer en série de rencontres surréalistes et infernales... "After Hours" n'a pas rencontré grand succès à sa sortie, et continue aujourd'hui de diviser son public. Et on comprend pourquoi devant le résultat. Peu coutumier des comédies, Martin Scorcese joue ici avec un humour très noir. Il envoie un protagoniste pas particulièrement attachant (son côté "homme lambda qui cherche juste une partie de jambe en l'air" est même presque antipathique !) dans une série de situations très sombres, voire malsaines. Ainsi, certains seront ennuyés par cette cascade de péripéties presque morbides et de personnages déviants évoluant dans le quartier de Soho. D'autres, plus réceptifs au second degré et à l'humour noir, apprécieront l'inventivité des situations et l'énergie de la mise en scène. Côté acteurs, Griffin Dunne convient bien au rôle du New-Yorkais moyen écrasé par des péripéties qui le dépassent, mais il n'est pas très attachant (mais peut-être était-ce volontaire devant la misanthropie du scénario ?). Face à lui, on repère une Rosanna Arquette déjantée, et une galerie de seconds rôles amusants : Linda Fiorentino, alors toute jeune, en artiste SM, Dick Miller dans une petite apparition qui nous ferait presque croire que l'on est chez Joe Dante, ou encore le tandem "McCallister" avant l'heure, John Heard et Catherine O'Hara !
Une nuit de folie qui n’est pas sans rappeler Lynch pour l’étrangeté des événements. Les rencontres sont surprenantes et le récit flirte avec l’absurde. Original et assez haletant pour la course dans le vide ou le néant.
Un film qui vous entraine dès les premières minutes et dont vous ne pourrez pas partir avant la fin. Tout est prenant, l'histoire, les personnages, l'ambiance, une vraie réussite.
Un Scorsese mineur mais très plaisant. Un rendez-vous galant nocturne qui se transforme en cauchemar urbain. Une fille plus étrange que prévue, un billet de 20 dollars qui s'envole. Les ennuis qui s'accumulent , et donnent le rythme du film, qui après une première heure formidable, tombe dans une forme de voyage absurde pas toujours réussi. Mais entre ce kaléidoscope de citadins paranos névrosés , et stressés, c'est une peinture catharsique et amusée d'un jeune cadre trentenaire. Brillante composition de Griffin Dunne et New York est bien mis en valeur par Scorsese
Long métrage de Martin Scorsese souvent bien vu auprès des critiques et dont cette nuit ne m'a pas enthousiasmer au maximum. Cependant j'ai aimé pas mal de passage mais en ressentant une fin de partie bien exagérer et peu crédible. La dernière minute marque quand même un bon terme après toute cette cavale épuisante tout autant que pour le spectateur que l'acteur.
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1986, “After Hours” décrit la nuit infernale d’un informaticien timide. Chacune de ses rencontres va le pousser dans un engrenage de situations aussi étranges que risibles. Construit sur le modèle kafkaïen qui pousse le personnage toujours plus loin de son but initial, l’intrigue est imprévisible. Dressée sur l’épaule du technicien, la caméra nous invite au cœur du New York nocturne des années 80. Une expérience déroutante et absurde qui souffre de quelques lenteurs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour une comédie, je n'ai pas ris une seule fois. Le scénario est bien monté malgré une apparence anarchique. Selon moi, la nuit et les quartiers sombres en plus des fréquentations douteuses et involontaires du personnage plombe l'humour du film. On comprend juste qu'il ne parvient pas à rentrer chez lui mais on ne sait pas bien ce qu'il cherche en errant seul dans les rues mal fréquentées des environs.
Après "La Valse des pantins" en 1983, Martin Scorsese poursuit dans le registre de la comédie noire avec "After Hours", Prix de la mise en scène à Cannes, suivant neuf ans plus tard sa Palme d'or pour "Taxi Driver". Bienvenue plus que jamais dans son antre. À travers la soirée cauchemardesque que passe cet informaticien, on retrouve en effet quelques-unes des obsessions majeures du cinéaste ; l'enfermement, les difficultés avec le monde extérieur, dont l'immensité nous dépasse. Sans oublier une véritable galerie de personnages résolument obsessionnels. Pourtant, malgré ces rengaines, cette production s'avère particulière à bien des égards, notamment au niveau de sa distribution. Après pas moins de cinq films réalisés coup sur coup avec Robert De Niro, le cinéaste déroule ici un casting inédit, où la plupart des interprètes travaillent avec lui pour la première fois, œuvrant ainsi dans le sens de ce tour de force barré. C'est sans doute ce qui fait la force de "After Hours" ; il s'agit d'un long-métrage singulier dans sa continuité, transition d'apparence dans la filmographie de Scorsese. Quoiqu'il en soit, l'un des plus injustement méconnus de son auteur, à ranger au cœur d'une place de choix dans un univers cinephilique.
Avec After Hours, Martin Scorsese nous offre une comédie noire très déstabilisante. En effet l'histoire qui se passe de nuit et dans des ruelles peu fréquentables n'est pas le cadre imaginé pour ce genre cinématographique et pourtant le résultat est de qualité. On va suivre cette nuit de galère que va vivre Paul qui pourtant n'a rien demandé à personne mais qui malgré lui va se retrouver plongé dans un cauchemar dans lequel il s'enfonce de plus en plus et qui parait interminable. C'est très sympa à suivre, on ressent de l'empathie pour ce personnage qui est très sympathique. Il va faire des rencontres improbables et l'humour a un côté burlesque tant certains passages semblent surréalistes. Les personnages sont une réussite et les acteurs qui les incarnent jouent parfaitement leurs rôles. J'ai beaucoup aimé Rosanna Arquette et j'ai trouvé dommage que son personnage disparaisse si rapidement du film. J'aimais bien la relation entre Marcy et Paul ainsi que son personnage de fille un peu cinglée qui ne sait pas trop ce qu'elle veut, mystérieuse et qui semble caché des choses. C'est regrettable qu'elle n'aie pas été spoiler: plus exploitée de son vivant . Les dialogues eux qui sont nombreux sont de qualités et donnent lieu à des échanges lunaires. Côté réalisation, Scorsese nous gratifie de sa palette habituelle, c'est dynamique et par moments répétitif dans ses effets de style mais ça colle justement bien avec le côté déjanté du long-métrage. La b.o. pour sa part se veut éclectique et très présente. Certaines musiques confèrent une ambiance très particulière à l'ensemble et le fait que l'on ne sache pas trop vers ou l'on va dans cette histoire se ressent à travers elle. La fin quant à elle est totalement en roue libre et conclut très bien l'oeuvre même si le dernier tiers est moins surprenant que la première heure d'après moi. Mais au final, After Hours est un très bon Scorsese qui mérite plus de reconnaissance et que je ne peut que vous conseiller de regarder.
Présenté comme un des films cultes de Martin Scorsese, "After Hours" m'a profondément déçu. Le film est véritablement trop lent et surtout bien moins noir que ce à quoi on pouvait s'attendre. En plus, aucune empathie ne naît pour le personnage principal, ce qui fait qu'on se moque un peu des malheurs qui lui tombent dessus. Inégal et même pas drôle!!
Oeuvre injustement méconnue du grand public, After Hours (1986) est une véritable pépite dans la filmographie de Martin Scorsese qui aurait du appeler son film "Une Nuit en enfer", tant il en fait baver à son personnage principal, un jeune informaticien qui, après avoir abordé une jeune et séduisante jeune femme dans un snack, l'invite à le rejoindre le soir même. C'est à partir de là que sa banale existence va changer, le temps d'une nuit pas comme les autres, dans les rues désertiques d'un New York (qui ressemble à une ville post-apocalyptique) comme on a rarement l'habitude de voir au cinéma. Martin Scorsese nous immerge au coeur de ce cauchemar éveillé, on se met à la place du héros, de ses angoisses à ses frustrations, le réalisateur à réussi un tour de force, nous mettre à la place du personnage central et vivre pleinement ce qu'il ressent. Grâce à un scénario aussi efficace que subtil et surtout, une mise en scène rythmée et des cadrages bien spécifiques rendant certains plans impressionnants. Les acteurs quant à eux apportent aussi leur pierre à l'édifice, des personnages délurés ou marquants, avec pour commencer Griffin Dunne (qui en a réellement bavé) face à Rosanna Arquette, Catherine O'Hara, John Heard ou encore Cheech Marin. Un enchaînement ininterrompu de situations toutes plus désopilantes que surréalistes, avec son lot de rebondissements et d'humour bien dosé. Martin Scorsese a grandement mérité sa récompense (Prix de la Mise en Scène lors du 39ème Festival de Cannes), on assiste ici à une véritable perle cinématographique !
Voilà un film bien nerveux et déjanté que nous propose ici Martin Scorcese. On suit donc les aventures nocturnes de Paul, un homme qui voit son rendez-vous galant transformé en cauchemar. Nimbé d'une aura surréaliste et d'une touche humoristique, l'histoire est prenante du début à la fin d'autant plus qu'elle est parfaitement mise en scène et interprétée.