Premièrement, je voudrais remercier WildSideCats pour m’avoir donné le privilège de tester le film « DIE » pour vous, avant sa sortie le 04 janvier 2012.
Tout d’abord, voici l’histoire de DIE :
Six inconnus se réveillent prisonniers d’étranges cellules vitrées au sous-sol d’un immeuble. Un mystérieux bourreau leur propose alors de laisser le hasard décider de la suite de leur captivité. Que font-ils là ? Survivront-ils ? À eux de lancer les dés pour le découvrir…
Ça ressemble un peu à SAW ou alors à CUBE hein ? Dans l’ensemble, c’est plutôt ça.
L’histoire ne se déroule pas en 2011, cela ressemble plus à un univers qui s’est fortement dégradé au fil des années, presque un univers apocalyptique détruit par la main de l’homme et non pas par la nature. Le taux de suicides grimpe en flèches et personne n’y prête guère attention, comme ci c’était devenu la nouvelle tendance, alors qu’il se cache quelque chose de bien plus effrayant…
Un homme, Jacob, va redonner une chance à six personnes. En effet, chacun leur tour, le hasard va décider pour eux. Une personne est attachée sur une chaise, une autre qui semble avoir vécu la même douleur de la personne assise va devoir lancer un dé. Un dé comporte six faces, six façons de mourir. De la plus lente à la plus rapide, mais toujours douloureuse. Si la personne survit à son test, il est lavé de tous ses pêchés et il « renaît ». C’est une seconde chance qu’on lui donne.
Sous l’histoire de réhabilitation, il y a également, Sophia, un agent de police qui est prête à tout pour retrouver ce mystérieux Jacob avant qu’il ne teste son ami qui est bloqué dans ce jeu tordu. Au fil des meurtres déguisés en suicide, elle découvre que cette mise à mort n’est pas née d’une coïncidence, ils sont tous liés, liés par la mort. La seule chance de réhabilitation est par la main de l’autre, celui qui tient le dé.
Visuellement DIE est un très beau film, les plans extérieurs sont magnifiques. Les vues en contre-plongée de la ville sont incroyablement élégantes. On notera juste une fausse note, dès le début. Un faux raccord, très visible, mais ça ne gâche pas l’histoire pour autant.
Côté histoire, DIE ressemble étrangement à SAW. Jacob fait office de JIGSAW avec ses phrases tirées tout droit de la franchise à succès « On doit frôler la mort, pour connaître la valeur de la vie ». L’idée de réhabilitation après un test, ça a déjà été fait depuis très longtemps et beaucoup trop de fois, mais l’originalité que tient DIE est que l’on se sert d’un dé pour connaître son sort et qu’on ne torture pas la victime avant qu’elle puisse revenir à la vraie vie. Mieux vaut retourner dans la vie sans bras tordu ou un pied en moins.
Un petit bémol également pour les scènes dites « d’action ». J’ai trouvé ça particulièrement mauvais, presque ridicule. La musique ne mettait même pas l’ambiance de films de course poursuite. Je ne suis pas particulièrement fan de films d’actions, mais là ça manquait beaucoup de mouvements. Pour un thriller, ça passe mal.
DIE reste néanmoins un bon film, avec ses qualités et ses défauts. Une très belle mise en scène et des acteurs plutôt convainquant. On éprouve le sentiment de culpabilité en voyant ses gens mourir tour à tour sans pouvoir rien faire, à cause d’un dé. DIE ravira les fans de SAW ou de CUBE. Un thriller qui n’hésite pas à casser quelques clichés et qui nous fera frissonner durant les 15 dernières minutes.