Pour inaugurer ce compte, je me dois de faire en premier lieu la critique de Savages.
Parce qu'il s'agit d'un excellent film.
Mais parce qu'il représente aussi, dans la glorieuse Histoire des Cinés Cubes, l'ajout de B.B. (pas Brigitte Bardot, le STAPS) à la Team initiale. Ah émotion, émotion, quand tu nous tiens!
Le jeune B.B. ne s'attendait d'ailleurs pas à cuber aussi vite : Savages commence sur les chapeaux de Cube, avec une scène d'ouverture torride entre la très sexy Blake Lively et le militaire de service Taylor Kitsch. Dix minutes plus tard, la jeune délurée remet déjà le couvert, cette fois avec Aaron Taylor-Johnson. Cette véritable corne d'abondance personnifiée n'en finira pas de nous surprendre tout au long du film, à l'instar du réalisateur Oliver Stone (Platoon, Wall Street, L'Enfer du Dimanche...on ne le présente plus) qui a compris comment captiver le spectateur lambda. Sexe, drogue et fusillades sont donc au rendez-vous. Concernant l'alcool, c'est dans les tribunes que ça se passe avec l'Encre de tes Yeux.
On a donc un thriller aux ingrédients classiques, mais qui se révèle convaincant par plusieurs de ses aspects :
- Le casting quatre étoiles, avec un John Travolta de plus en plus bedonnant mais toujours parfait, une Salma Hayek toxique qui excelle en baronne de la drogue, et un Benicio Del Toro une fois encore truculent. Emile Hirsch (The Girl Next Door, Into The Wild) ajoute une touche humoristique bienvenue, tandis que Blake Lively joue tout sur sa plastique, mais elle le fait bien. On attendra son apparition dans un prochain film pour juger réellement de son talent d'actrice...Paranormal Activity 15 ou Resident Evil 22 par exemple. Quant aux deux comiques troupiers qui interprètent les prétendus héros, j'ai nommé Taylor Kitsch et Aaron Taylor-Johnson, je préfère ne pas en parler par contre. Disons que pour résumer ma pensée, le premier a tout à fait sa place dans ce chef d'oeuvre du Septième Art qu'est le film John Carter (c'est ironique là hein! Je précise au cas où...).
- La photogaphie superbe : Laguna Beach et Malibu n'ont jamais été aussi bien magnifiées. Ça donne clairement envie de cuber là-bas.
- Le final haletant et très original
avec la fusillade qui donne lieu à deux issues possibles, la happy end et la sad end. J'aurais aimé que Stone ait le courage de conclure sur la sad end mais bon...
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- La reprise de Heres Comes The Sun des Beatles par Yuna au générique de fin qui conclue en beauté. Sauvage tout du long en effet, le film se termine finalement par une touche chaude, tendre et enivrante. Légère comme les moeurs d'Ophélia, qui est finalement la véritable héroïne du film (dans les deux sens du terme ;-) ).
Bref, je me souviendrai longtemps de ce film. Ma vessie aussi, parce qu'elle n'a pas résisté à l'Encre de Tes Yeux. Heureusement que le jeune B.B. (pas Bérénice Béjo, le STAPS) était là pour nous raconter à M.B. et moi le milieu du film manqué pour cause de stage aux toilettes !