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Acidus
736 abonnés
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5,0
Publiée le 5 février 2012
Tout d'abord, ce documentaire de feu Christophe de Ponfilly prend parti pour le camp Massoud. Le réalisateur revendique explicitement ce côté partisan et ses commentaires (dans lesquels il utilise la première personne) transpirent son respect pour le commandant afghan. Cette déférence est légitime quand on connait l'histoire de l'individu et ses nombreux combats, contre les soviétiques dans un premier temps et ensuite contre les talibans. "Massoud l'afghan" n'est pas vraiment une restrospective historique du moudjahid. Son histoire reste seulement survolé. Le but de ce film demeure avant tout un témoignage de l'instant présent, de la lutte de Massoud contre les talibans, sans tomber dans le film de guerre en nous assomant de scènes de violence à répétition. Certes, la violence est présente ( guerre oblige) et la dureté de certaines images peuvent choquer mais le réalisateur français ne s'arrête pas là et nous montre également, quand l'occasion s'y prète, les rires, les joies des ces afghans dont la succession des malheurs en ferait flancher plus d'un. On se prend tout de suite une leçon d'humanité en pleine tronche et il s'avère vite impossible de ne pas lacher une larme durant ce documentaire. Des émotions renforcées par l'aspect authentique des images. On s'imagine facilement à la place de de Ponfilly, au milieu de ce peuple, de ces magnifiques paysages,... Il y aurait encore tellement de choses à dire sur ce film... Le mieux est encore de vous conseiller de le visionner et de vous en faire votre propre idée.
Il y a des personnalités historiques qui ne laissent pas indifférentes, le commandant Massoud est un héros sous-estimé, un combattant de la liberté, qui n'a jamais eu le destin qu'il méritait, et de là où il est maintenant cela doit être un crève cœur de voir que l'Afghanistan est revenu en arrière, tant de morts tant de sacrifice pour rien. Ce documentaire fort intéressant permet une fois de plus de voir le charisme de ce personnage, dommage que l'image est mal vieillit. Ma note 10.5/20 pour ce témoignage.
Un documentaire qui met clairement en évidence l’ambiguïté qu'entretiennent sur le plan international les pays occidentaux face à l'Afghanistan. Christophe a travaillé dur pour le montrer.
Reportage historique. A voir avant de visionner "Qui à tué le commandant Massoud ?". Une double pensée pour Christophe de Ponfilly et pour le commandant Massoud.
Une lumiére au milieu de toutes ces ombres. Le récit d'un passionné. Le film ne parle pas tant de Massoud que des Afghans en général. Ce peuple est grand, leur terre dépasse toutes les beautés du monde. Un documentaire INDISPENSABLE.
Quel personnage ce Massoud, que dire face à autant dhumilité ! On recherche, on invente sans cesse des héros pensant quils appartiennent à lhistoire alors quils sont là en face de nous camouflés. Je suis si étonné de voir si peu de critiques de ce film, alors que certains films sans intérêts en sont remplis. Cela illustre bien les propos de Christophe de Ponfilly, le réalisateur, qui fuit loccident des technologies et égoïste. Ce film nous apporte joie et peine, un autre regard vers lAfghanistan, les Musulmans. Pour plus dinformations sur lAfghanistan et les talibans regardez « Osama » de Sedigh Barmak.
Sincèrement, je manque suremment d'objectivité en notant ce film, ce chef d'oeuvre d'humanisme ayant pour attrait de nous présenter Un très grand de ce siècle le commandant Massoud. Commandant parcequ'il n'a pas le choix, libre parcequ'il aime plus que tout son pays en tant que pays libre. Du grand reportage. Merci.
"<i>Massoud l'Afghan</i>" est un chef d'oeuvre. Mais il ne faut pas s'arrêter là. A voir aussi de De Ponfilly "<i>À la mémoire de Massoud</i>", "<i>Kaboul au bout du monde</i>", "<i>Les combattants de l'insolence</i>", "<i>Massoud et la délégation de l'espoir</i>", "<i>Massoud, portrait d'un chef afghan (1988)</i>", "<i>Poussières de guerre</i>", "<i>Une vallée contre un empire</i>", "<i>Vies clandestines, nos années afghanes</i>"... et ne pas oublier également les films d'Atiq Rahimi, comme le prodigieux "<i>Afghanistan, un état impossible?</i>".