Du cinéma gore sans intérêt si ce n'est l'aspect comique du méchant lorsqu'il exauce les voeux de ses malheureuses victimes..Enfin pas de quoi faire un film.. Réservé aux fans d'hémoglobine..
Wishmaster fait partie de ce genre de film d'horreur qui part d'un air sérieux mais qui au milieu du film devient complétement décalé.A voir pour le fun.
Et oui, je sais, je suis allé voir ce film au cinéma. J'avais une excuse. Je venais de passer mes exams et je voulais me détendre avec n'importe quel film. Cela étant, il a répondu à ma demande. Le scénar est sans prétention, les effets spéciaux sont passables et les morts associées aux souhaits sont un peu gores. Film de commande donc qui a le mérite d'être mauvais et de l'assumer complètement. On le sait quand c'est mauvais car les producteurs se disent qu'il est raté et que par conséquent, ils vont en faire un deuxième pour se rattraper et puis un troisième et un quatrième. S'apercevant, que la mission est impossible, ils s'arrêteront là ne souhaitant plus gaspiller d'argent pour cette franchise et privilégiant un autre concept de films gores en espérant que ça soit de meilleure facture. C'est quand même hallucinant d'en arriver à un tel point.
Dans la version française, ce qui sauve le film, c'est la toujours génialissime interprétation de Monsieur Richard DARBOIS (monstrueux comédien de doublage - entre autre) qui nous fait le Djinn. Rien que pour sa voix super grave, je recommande ce film.
Wishmaster est un excellent film fantastique réalisé par un maître du maquillage, Robert Kurtzman, dont les influences traversent de nombreuses scènes de son film. Le scénario est plutôt sympa mais le plus intéressant dans Wishmaster est son lot de scènes bien crades et complaisantes. En outre, les interpétations de Andrew Divoff et Robert Englund sont plutôt convaincantes et la petite apparition de Ted Raimi vraiment cool. D'autant plus que l'on se demande comment Kurtzman a fait pour tourner Wishmaster avec seulement cinq millions de dollars quand on voit le déluge à l'écran...
Le gore est bien présent, l'humour noir aussi. L'idée de base, à savoir que le monstre réalise les souhaits de ses victimes mais que ceux-ci se retournent de façon cruelle contre ces mêmes victimes, permet des scènes originales et violentes. Robert Kurtzman réalise donc une oeuvre qui ne passera pas à l'histoire, mais qui a l'avantage de se démarquer. À voir pour rire et halluciner devant des meurtres d'une originalité certaine et d'un sadisme qu'on apprécie dans ce genre de film...