AlloCiné
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Votre avis sur Red Hill ?
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Il n'y a pas d'histoire à proprement parler pendant la majeure partie du film et lorsqu'elle se décide enfin à arriver on regrette vraiment qu'elle soit arrivée. Un simple film de vengeance devient rapidement saturé de scènes ennuyeuses, de trous dans l'intrigue, de gaffes et d'une mauvaise écriture du scénario. Le jeu des acteurs est mauvais notamment Ryan Kwanten dans le rôle principal et Kevin Harrington qui mérite également une mention spéciale tellement lui est mauvais. Tommy Lewis aurait pu être remplacé par une statue car il ne bouge pas, ne cligne pas des yeux et n'essaie même pas de jouer à un moment donné. Quoi qu'il en soit les acteurs ont été largement gênés par de maigres dialogues et une mauvaise mise en scène médiocre. Le réalisateur Patrick Hughes a tout raté dans ce film l'éclairage la musique et le reste. Red Hill est totalement dénué d'originalité et il est cliché à souhait. Cela dit Hughes n'a fait que quelques films pour en faire quelque chose de divertissant ou de regardable mais c'est un désordre ennuyeux vous incitant à vérifier votre montre fréquemment. Un western se déroulant en Australie j'aime l'idée mais pas ce film...
Aux frontières du thriller, du western et du film fantastique, Red Hill n'est pas seulement un petit film de série B reprenant les codes du genre. Il dénonce la condition faite aux aborigènes d'Australie. Les paysages sont magnifique et la bande son très réussie. On regrettera tout de même le caractère répétitif des fusillades et un scénario assez prévisible.
gimliamideselfes
Qui aurait cru que le réalisateur qui a commis l'odieux Expendables 3 avait en fait réalisé quelques années auparavant une sympathique série B ? Dans Expendables il s'est totalement perdu, parce qu'ici ça n'a rien à voir.
Alors non je n'irai pas jusqu'à dire que c'est bon, pour moi c'est encore trop poseur pour être réellement viscéral, mais ça reste sympa à voir, même si la fin est un peu anachronique, autant ça serait passé dans un vrai western, autant de nos jours je suis plus dubitatif. C'est sympa parce que ça reprend les codes du western et ça les applique de nos jours à travers une histoire simple mais efficace.
Après ça ne m'empêche pas de trouver ça un peu longuet par moments, bien trop envahi par la musique pour surligner des tas de trucs qui n'avaient pas besoin d'être surlignés... et d'être un peu mitigé, mais c'est loin d'être réellement mauvais. Ce n'est pas un film prétentieux, il applique strictement ses codes et donc forcément on prend du plaisir à voir cette variation de ce thème connu. Le film ne cherche pas à ses donner des airs un peu film de genre intello avec des dialogues pompeux sur la vacuité du monde, on n'a pas un rythme désespérément lent censé servir à appuyer le propos. Le film montre assez vite là où il veut en venir et joue avec la situation qu'il a créé : un type armé qui tire à vue sur des policiers en pleine ville paumée au cœur de l'Australie.
Mais ça reste un peu trop poseur pour moi en tentant d'en faire trop dans la "coolitude" notamment à la fin où le héros devient presque badass alors qu'au début c'était un peu une mauviette, au lieu d'être justement desespéré.
Bref le ton n'est pas celui qui me semble le plus adéquat.
Et le souci c'est également que si l'intention est bonne, l'exécution de ce premier film reste faillible ce qui l'empêche d'être totalement jouissif.
J'ai passé un bon moment, sans être vraiment fou non plus. Mais si le réal ne s'était pas perdu dans Expendables 3 j'aurai sans doute eu envie de voir ses films suivants.
Alors non je n'irai pas jusqu'à dire que c'est bon, pour moi c'est encore trop poseur pour être réellement viscéral, mais ça reste sympa à voir, même si la fin est un peu anachronique, autant ça serait passé dans un vrai western, autant de nos jours je suis plus dubitatif. C'est sympa parce que ça reprend les codes du western et ça les applique de nos jours à travers une histoire simple mais efficace.
Après ça ne m'empêche pas de trouver ça un peu longuet par moments, bien trop envahi par la musique pour surligner des tas de trucs qui n'avaient pas besoin d'être surlignés... et d'être un peu mitigé, mais c'est loin d'être réellement mauvais. Ce n'est pas un film prétentieux, il applique strictement ses codes et donc forcément on prend du plaisir à voir cette variation de ce thème connu. Le film ne cherche pas à ses donner des airs un peu film de genre intello avec des dialogues pompeux sur la vacuité du monde, on n'a pas un rythme désespérément lent censé servir à appuyer le propos. Le film montre assez vite là où il veut en venir et joue avec la situation qu'il a créé : un type armé qui tire à vue sur des policiers en pleine ville paumée au cœur de l'Australie.
Mais ça reste un peu trop poseur pour moi en tentant d'en faire trop dans la "coolitude" notamment à la fin où le héros devient presque badass alors qu'au début c'était un peu une mauviette, au lieu d'être justement desespéré.
Bref le ton n'est pas celui qui me semble le plus adéquat.
Et le souci c'est également que si l'intention est bonne, l'exécution de ce premier film reste faillible ce qui l'empêche d'être totalement jouissif.
J'ai passé un bon moment, sans être vraiment fou non plus. Mais si le réal ne s'était pas perdu dans Expendables 3 j'aurai sans doute eu envie de voir ses films suivants.
MaCultureGeek
Et bien, c'est vraiment pas bon. Laissez moi juste vous dire que ce film c'est du grand n'importe quoi. Vraiment, quand on a les cartes en main pour réussir, et pour le faire de la meilleure des manières, on n'est pas censé tout planter comme ça. Mais alors vraiment pas. Quel gâchis, sérieux ! Bon allez, on va y aller vite, et sans concession. Le plus gâché dans ce film ? Son écriture, sa mise en scène et ses acteurs. Soit presque tout, je vous l'accorde. On va commencer par les acteurs. Pas de grande tête d'affiche au menu, je pense que vous l'aurez compris à la vue du poster de présentation. Pas de réel bon acteur non plus, si ce n'est un héros qui gueule bien, à croire qu'il ne sait rien faire d'autre. Les autres ne sont ni particulièrement charismatiques, ni particulièrement intéressant. On peine tellement à en trouver un qui sort du lot, qu'au bout d'un moment on en arrive au point de ne plus chercher du tout. Et pourtant, y'en a des fois des bonnes surprises dans les dtv, il suffit juste d'embaucher les bonnes personnes. Il est donc clair que le héros n'a pas du tout, mais alors pas du tout les épaules pour assumer la dureté de son rôle. J'ai bien dit la dureté? Ou pas. Vous l'aurez compris, les acteurs sont pas terribles. Cela n'aurait pas été si grave si le reste avait été de qualité, et s'ils avaient bien été dirigés. Mais bien évidement, comme vous devez sûrement vous en douter, c'est loin d'être le cas. La mise en scène, tout d'abord, tente clairement d'en imposer. Le problème, c'est qu'elle est toujours en train d'essayer au lieu de réussir. Et cela, mes amis, c'est éliminatoire à un degrès tel qu'on ne peut que s'en mordre les doigts. Parce qu'il n'y a pas de doute là dessus, le mec n'est pas un tâcheron, mais voilà qu'il a pris la mauvaise décision au mauvais moment. C'est dommage, c'est vrai, mais le cinéma de seconde zone est plein de mecs qui se sont cassé la gueule de la même manière. En fait, le problème vient surtout du fait que le gars semble avoir compris qu'il vaut mieux donner un rythme à son film pour plaire aux foules. Ce qui nous donne une première partie insupportable, et une seconde franchement passable. Et cela, voyez-vous, c'est pûrement enrageant : on aurait pû tomber sur un film vraiment correct, et au final, on est devant un résultat autant instable que raté. Mais le soucis, c'est que l'écriture vient s'ajouter à la mise en scène. Et aux acteurs, cela va de soit. Et l'écriture, je dirai bien que c'est la pire chose que le métrage en question ait à proposer. Tout d'abord, les dialogues sonnent clairement faux : ils ne sont ni crédibles, ni "fluides". Le gars manque de maîtrise en la matière, c'est clair. Le scénario est, quand à lui, d'une simplicité aberrante. Je veux bien que l'on veuille faire simple pour mieux se concentrer sur l'action, mais de là à faire une histoire aussi bête et banale, y'a un pas à ne pas franchir. Un pas à ne jamais franchir, même. Le blem? Il l'a franchi. Et cet homme, c'est toujours Patrick Hughes, qui se tape visiblement un gros délire à l'occasion de la sortie de son premier film, en dtv qui plus est. Le gars pompe allègrement "No country for Old Man", et "Terminator".
spoiler:
Et comme défaut d'écriture, on ne peut pas faire mieux qu'avec le symbôle de la panthère, tellement mal intégrée dans le scénar qu'on ne sait jamais ce qu'elle vient faire là.
Vous l'aurez compris, "Red Hill" est franchement décevant. Je me suis ennuyé au possible, sans réellement trouver de plaisir. Vraiment pas un bon dtv d'action, et encore moins du bon cinéma.
Vous l'aurez compris, "Red Hill" est franchement décevant. Je me suis ennuyé au possible, sans réellement trouver de plaisir. Vraiment pas un bon dtv d'action, et encore moins du bon cinéma.
Vinz1
Pas mal comme film de vengeance mâtiné de western,même si déjà vu. Heureusement, le réalisateur se rattrape sur les plans des terres australes à couper le souffle.
RedArrow
Une bonne vieille histoire de vengeance sous forme de western moderne australien avec un aborigène tueur ? Pourquoi pas. Problème, sur le fond, Red Hill n'a pas grand chose de nouveau à raconter et déroule une trame des plus classiques où aucun rebondissement ne viendra réellement surprendre le spectateur (hormis un bon dernier quart d'heure). Peut-être conscient de cela, le réalisateur se rattrape visuellement dans une chouette ambiance un brin contemplative pour offrir au détour de quelques scènes des plans de toute beauté. Red Hill n'est peut-être pas une vraie pépite comme le cinéma de genre australien sait nous en offrir à cause de son manque d'originalité mais a tout de même des arguments qui valent le visionnage.
Un massacre de policiers orchestré par un évadé assoiffé de vengeance dont le témoin principal est une jeune recrue fraîchement débarquée dans un village à l'abandon .... Clichés et naïveté à la clé pour un scénario qui aurait pu être plus complexe...
Quand les Australiens revisitent le genre du western spaghetti, ils s'en sortent plutôt bien. L'histoire est bidon comme il se doit, l'image très belle, le rythme lent et immersif. Du vrai cinoche de cinéma de quartier, version la dernière séance, comme il n'en existe malheureusement plus beaucoup...
Le réalisateur du futur Expendables 3 réalise ici son premier film australien, un mélange de western / thriller des plus réussi. Son scénario n'a rien d'original, il fait même plutôt dans le cliché, et pourtant on suit cette chasse à l'homme avec un réel plaisir, sans se soucier des petits bémols par-ci par-là, tout simplement car ses images sublimes et sa bande-son au top prennent largement le dessus. Une excellente surprise !
on a là un bon petit western australien, qui commence doucement pour prendre de l'ampleur au fur et à mesure qu'il avance, c'est bien mais il manque juste un petit quelque chose pour en faire un grand film
Red Hill est un pur western moderne, les acteurs sont très bon, les plans et décors ainsi que les costumes sont épatant, la réalisation est excellente, le scénario est bon mais déjà vu et assez gros,
spoiler:
1 mec contre 10 autres gars armés jusqu'aux dents et il arrive à tous les avoirs, la panthère est également inutile
, bref le tout reste très bon et plaisant, la bande son extraordinaire et les magnifiques plan westernien rattrape un peu le scénario.
, bref le tout reste très bon et plaisant, la bande son extraordinaire et les magnifiques plan westernien rattrape un peu le scénario.
Dik ap Prale
Pensé à la base comme le premier volet d'une trilogie, qui ne sera au final pas d'une grande nécessité, Red Hill est un film inspiré qui se fonde sur un rythme rudoyant et une belle atmosphère faite d'attente et de doutes. Un récit jamais bancal sur une tension très bien maintenue, un casting solide alors quoi reprocher si ce n'est qu'il se contente de peu. Hughes fait preuve d'une juste maîtrise de son produit pour lequel il enfile diverses casquettes, pourtant rien de bien nouveau dans le (west-)western. Trois enterrements (2005) ou encore No country for old men (2007) pour ne citer que les indispensables, ont déjà tout dépoussiéré sur leur passage. Red Hill ne mange donc pas tout à fait la poussière, mais il ne galope jamais en tête.
Aucun scénario, nul, aucun intérêt.
Un jeu de massacre, c'est tout!
Un jeu de massacre, c'est tout!
this is my movies
Véritable western contemporain qui ne s'en cache même pas, ce DTV (en France mais sortit en salle dans d'autres pays) se révèle plutôt bien foutu et confirme bien le fait que l'Australie demeure l'autre pays du genre, après le tétanisant "The proposition". On est d'accord, le casting est ici beaucoup moins impressionnant mais compte tout de même quelques gueules bien trempées et cela permet aussi de voir le beau gosse R. Kwanten dans un autre registre. Violent, sombre, comptant plusieurs plans d'une beauté insensés, le film nous fait découvrir des paysages insensés dans lesquels se déroule une histoire mystérieuse mais pas très originale. Car le scénario demeure d'une simplicité presque banale mais compte surtout sur ses cadrages et un ton sans pitié. C'est beau certes, parfois un peu lent (malgré une durée très courte) mais c'est parfois très poseur et le réal semble beaucoup se reposer sur son esthétique que sur un réel talent de conteur. A voir tout de même. D'autres critiques sur
Jeune cowboy déséquilibré car sans cheval, Shane Cooper avance tranquillement sur les hauteurs de Red Hill, persuadé qu'une journée ordinaire l'attend. Son chapeau aux bords indemnes l'empêche de voir le Mal, le mal qui ronge , le mal qui songe, la ville est gangrenée, l'heure de la vengeance ultime a sonné, tu ferais bien de dégainer, avant d'te faire bouffer. La lumière, livide, encadre les silhouettes sans sourciller, n’omettant aucun détail, la croupe du canasson s'immobilise, le canon d'un fusil dégueule une salve de balles mortelles, touchée en plein coeur, la Justice s'effondre , le museau dans la poussière. Sobrement, Hughes balaye, agite et secoue les habitants mécaniques de sa ville fantôme. La femme/mère tueuse/tuée est un symbole, qui mènera droit dans le lit de la Mort ou aux abords de la Vie, c'est selon. L'homme n'est plus, l'instinct de vengeance brûle tout sur son passage, ses babines retroussées laissent entrevoir cette rage bouillonnante qui anime son cadavre bestial, des griffes d'argent dans son ventre sont plantées, la main , sur le colt, n'a pas intérêt de trembler.
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