AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,4
1516 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Serena ?
5
1 critique
4
12 critiques
3
37 critiques
2
38 critiques
1
27 critiques
0
8 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un film d’une chianteur…Il n’est pas mauvais en soit, mais il est profondément chiant. L’histoire se déroule comme elle pourrait ne pas se dérouler. Il y a des longueurs à n’en plus finir agrémenter de quelques spots d’intérêts ici et là pour éviter au spectateur de s’endormir, mais ce n’est pas loin. L’histoire nous parle d’un couple marié à une époque qui revêt pour ma part un certain intérêt cinématographique, mais franchement ça aurait pu se passer n’importe où. Alors ouais, l’image d’un personnage féminin fort et manipulateur dans les années 30 dans la cambrousse US peut revêtir un aspect intéressant, mais franchement je pense que l’époque importe peu. Allez, on aurait pas toute cette histoire de parc national. Une histoire d’un profond ennui, facilement prévisible en plus et qui se termine en eau de boudin.
spoiler:
Chui pas contre les histoires où tout le monde, ou presque, meurt à la fin
, mais franchement là, y’a bien mieux à faire, y’a moyen de faire moins foireux. Là, ce genre de fin n’apporte strictement rien à l’histoire. Un ennui presque mortel. Le casting est globalement correct, porté par un duo Cooper/Lawrence efficace. L’alchimie fonctionne bien, c’est crédible tout ça mais ce n’est pas non plus extraordinaire. Techniquement, c’est un beau film : la musique accompagne des images magnifiques et les décors sont sublimes. La mise en scène, quant à elle, est correcte mais pèche un peu : elle nous montre justement ces images et ces décors magnifiques pour faire passer les longueurs, le problème c’est que ça marche pas et rend le film encore plus longuet qu’il ne l’est déjà.
Bref, pas un mauvais film en soit, mais un film profondément chiant.
, mais franchement là, y’a bien mieux à faire, y’a moyen de faire moins foireux. Là, ce genre de fin n’apporte strictement rien à l’histoire. Un ennui presque mortel. Le casting est globalement correct, porté par un duo Cooper/Lawrence efficace. L’alchimie fonctionne bien, c’est crédible tout ça mais ce n’est pas non plus extraordinaire. Techniquement, c’est un beau film : la musique accompagne des images magnifiques et les décors sont sublimes. La mise en scène, quant à elle, est correcte mais pèche un peu : elle nous montre justement ces images et ces décors magnifiques pour faire passer les longueurs, le problème c’est que ça marche pas et rend le film encore plus longuet qu’il ne l’est déjà.
Bref, pas un mauvais film en soit, mais un film profondément chiant.
Bradley Cooper et Jennifer Lawrence ne se quittent plus. Après "Happiness therapy" et "American bluff", les voilà de nouveau réunis dans cette histoire qui nous fait prendre une bouffée d'air frais dans les grands espaces de Caroline du Nord. La jolie comédienne qui a eu la gentillesse entre-temps de nous montrer ses fesses et autres attributs intimes grâce à Internet et son nuage incarne ici une maîtresse femme qui nous fait un peu penser à Marie Gillain dans "Landes". Si l'histoire reste un peu simplette alors qu'on aurait pu avoir une belle épopée, "Serena" est une belle aventure pleine de romantisme et de dépaysement qui nous sort de notre ordinaire. Et l'on ne peut en ressortir que sereins...
Un scenario qui aurait pu donner un bon film mais il y a un grand manque de rythme et d'intensite qui font que ce film n'est jamais passionnant.Ajouter a cela les deux premier role pas tres bien joues a l'inverse des seconds roles eux pas mal , le tout fait un film assez quelconque.
Alice025
Je m'attendais à un film moyen au regard des notes mais là ça dépasse ma pensée... Comment Bradley Cooper et Jennifer Lawrence, duo de choc, sont arrivés à accepter un pareil film ? Comment leurs jeux d'acteur se résument à une telle médiocrité dans cette histoire ?
Alors tout d'abord, on peut dire que pendant les trois quart du film, il ne se passe rien, la lassitude fait place et on se demande vraiment où est l'histoire ?! Puis le déchirement du couple apparaît pendant les 30 dernières minutes. La réalisation est très mal orchestrée, c'est un gros fait.
Les plans sont vraiment nuls, à faire des gros zooms sur tel personnage pour montrer sa larme et j'en passe. On a vraiment envie de dormir.
Joli coup pour la fin, j'en ai beaucoup ri tellement j'ai trouvé cela absurde et TRES mal réalisé.
Un film à vite oublier, autant pour nous spectateurs que pour ce duo d'acteurs.
Alors tout d'abord, on peut dire que pendant les trois quart du film, il ne se passe rien, la lassitude fait place et on se demande vraiment où est l'histoire ?! Puis le déchirement du couple apparaît pendant les 30 dernières minutes. La réalisation est très mal orchestrée, c'est un gros fait.
Les plans sont vraiment nuls, à faire des gros zooms sur tel personnage pour montrer sa larme et j'en passe. On a vraiment envie de dormir.
Joli coup pour la fin, j'en ai beaucoup ri tellement j'ai trouvé cela absurde et TRES mal réalisé.
Un film à vite oublier, autant pour nous spectateurs que pour ce duo d'acteurs.
Serena, film passé complètement inaperçu de Susanne Bier, une réalisatrice que je ne connaissais pas du tout, quelques films m'intéressent dans sa filmographie comme "After the wedding" et "Nos souvenirs brûlés" mais "Serena" ne fut clairement pas une grosse attente, malgré son casting intéressant le synopsis et même ce qui tourne autour du film, que ce soit la bande annonce ou même l'affiche, ça puait totalement le film nian nian et mielleux.
Bien que je m'attendais à pire le film peine à devenir captivant, malgré qu'on ne dépasse pas deux heures on a tout de même l’impression de les voir largement passer, l'histoire n'est finalement pas si cul cul ou simplette que ça, c'est assez dramatique, malheureusement on tombe tout de même dans le mélo, on essaye de nous forcer à pleurer, ce qui ne se fait pas d'ailleurs. Au fond l'histoire n'est pas si mal, elle peut être intéressante mais c'est trop longué pour qu'on s'accroche, dommage parce que sinon les décors, la réalisation, le casting, enfin tout était là quoi.
Les décors sont vraiment beaux, la forêt quand c'est bien filmé ça donne du magique, bon pour le casting malgré qu'on ai Bradley Cooper et Jennifer Lawrence qui se retrouvent pour la troisième fois après "Happiness Therapy" et "American Hustle", ils ne jouent pas ici leur meilleur rôle, ils font le job mais Lawrence à tendance à en faire un peu trop, et Brad est plutôt classique.
En bref, ce ne fut pas le film cul cul et bon sentiment auquel je m'attendais mais ça n'est pas non plus le film de l'année, à voir une fois et encore, ce n'est clairement pas le genre de film qu'il faut voir avant de mourir mais voilà ça se regarde, un peu longué malheureusement mais ça se regarde.
Bien que je m'attendais à pire le film peine à devenir captivant, malgré qu'on ne dépasse pas deux heures on a tout de même l’impression de les voir largement passer, l'histoire n'est finalement pas si cul cul ou simplette que ça, c'est assez dramatique, malheureusement on tombe tout de même dans le mélo, on essaye de nous forcer à pleurer, ce qui ne se fait pas d'ailleurs. Au fond l'histoire n'est pas si mal, elle peut être intéressante mais c'est trop longué pour qu'on s'accroche, dommage parce que sinon les décors, la réalisation, le casting, enfin tout était là quoi.
Les décors sont vraiment beaux, la forêt quand c'est bien filmé ça donne du magique, bon pour le casting malgré qu'on ai Bradley Cooper et Jennifer Lawrence qui se retrouvent pour la troisième fois après "Happiness Therapy" et "American Hustle", ils ne jouent pas ici leur meilleur rôle, ils font le job mais Lawrence à tendance à en faire un peu trop, et Brad est plutôt classique.
En bref, ce ne fut pas le film cul cul et bon sentiment auquel je m'attendais mais ça n'est pas non plus le film de l'année, à voir une fois et encore, ce n'est clairement pas le genre de film qu'il faut voir avant de mourir mais voilà ça se regarde, un peu longué malheureusement mais ça se regarde.
Deux ans après Happiness Therapy, le duo Jennifer Lawrence/Bradley Cooper revient à l'affiche d'un nouveau film. Si le prédécesseur était une petite comédie romantique qui ne m'avait pas déplu, sans me transcender, Serena ne laissait pas présager une légèreté comparable.
Il faut dire que le contexte de base ne favorise pas "la vie en rose". Nous sommes en 1929, juste après le retentissant krach boursier, quelque part dans les montagnes en Caroline du Nord. Bradley Cooper est George Pemberton, propriétaire d'un domaine forestier vivant du bois. Il rencontre Serena lors d'une compétition équestre à laquelle il assiste avec sa sœur. Rapidement, les deux vont se trouver, se marier, et revenir au domaine en Caroline du Nord. Serena est une femme forte et autoritaire, dont le tempérament va vite déconcerter les hommes du domaine.
Le tableau qui nous est offert bénéficie déjà d'une très belle photographie, grâce à des paysages magnifiques qui nous font nous évader dès les premiers instants. Le couple principal est très beau, comme l'on pouvait s'y attendre. Mais tout ne s'arrête pas à l'aspect visuel. L'intrigue elle-même nous plonge dans l'histoire d'un couple à l'apparence idéale, mais aux passés respectifs lourds, et exposés au quotidien du travail. Plus l'histoire avance, plus on s'enlise dans les tensions, les dangers et la fatalité. L'ambiance est pesante, portée par une musique pure aux sonorités lointaines, parfaitement adaptées à cette ambiance rurale et sombre.
Les surprises ne sont guère nombreuses, ce film mettant avant tout en avant la fatalité à laquelle est confrontée les protagonistes. Néanmoins, ce mélodrame d'une époque sombre nous transporte allègrement de l'euphorie des premiers instants jusqu'aux pires heures de la vie commune d'un couple, grâce à deux très bons acteurs, une ambiance sombre et une symbolique juste.
Il faut dire que le contexte de base ne favorise pas "la vie en rose". Nous sommes en 1929, juste après le retentissant krach boursier, quelque part dans les montagnes en Caroline du Nord. Bradley Cooper est George Pemberton, propriétaire d'un domaine forestier vivant du bois. Il rencontre Serena lors d'une compétition équestre à laquelle il assiste avec sa sœur. Rapidement, les deux vont se trouver, se marier, et revenir au domaine en Caroline du Nord. Serena est une femme forte et autoritaire, dont le tempérament va vite déconcerter les hommes du domaine.
Le tableau qui nous est offert bénéficie déjà d'une très belle photographie, grâce à des paysages magnifiques qui nous font nous évader dès les premiers instants. Le couple principal est très beau, comme l'on pouvait s'y attendre. Mais tout ne s'arrête pas à l'aspect visuel. L'intrigue elle-même nous plonge dans l'histoire d'un couple à l'apparence idéale, mais aux passés respectifs lourds, et exposés au quotidien du travail. Plus l'histoire avance, plus on s'enlise dans les tensions, les dangers et la fatalité. L'ambiance est pesante, portée par une musique pure aux sonorités lointaines, parfaitement adaptées à cette ambiance rurale et sombre.
Les surprises ne sont guère nombreuses, ce film mettant avant tout en avant la fatalité à laquelle est confrontée les protagonistes. Néanmoins, ce mélodrame d'une époque sombre nous transporte allègrement de l'euphorie des premiers instants jusqu'aux pires heures de la vie commune d'un couple, grâce à deux très bons acteurs, une ambiance sombre et une symbolique juste.
J'ai adoré !!! Une magnifique fresque qui mélange amour et histoire comme je les aime ! <3 <3 <3
Caine78
J'aime bien Susanne Bier, et la voir s'attaquer à un drame romantique avec le duo vedette Jennifer Lawrence - Bradley Cooper se retrouvant pour la quatrième fois en tête d'affiche laissait augurer de belles choses. Hélas, il n'en est rien. Malgré une belle photographie, tout est appuyé, empesé, surligné : tout le lyrisme flamboyant des grands mélodrames visiblement cherché par la réalisatrice ne fonctionne pas un instant, le film se faisant même de plus en plus laborieux au fil d'un scénario mal exploité, devenant presque risible dans sa dernière partie, à l'image du drame vécu par l'héroïne et ses conséquences, frôlant souvent le ridicule. Avec en prime un discours étrangement assez douteux idéologiquement, dans le meilleur des cas très maladroit, comme cette obsession que peut avoir George pour la chasse... Reste alors une ou deux silhouettes, à l'image d'un Rhys Ifans énigmatique et inquiétant, mais c'est trop peu pour compenser l'échec manifeste d'une entreprise qui avait pourtant beaucoup à offrir sur le papier. Déception.
Un film franchement très médiocre. Et pourtant les événements ne manquent pas et il y avait matière à rendre cela bien meilleur. Même le duo Lawrence - Cooper ne parvient pas à se montrer convaincant et c'est dommage quand on sait que l'histoire tient sur leurs épaules. Puis, il y également toutes ces scènes inutiles (notamment toutes celles où l'on voit Jennifer Lawrence dans un lit, soit à pleurer, soit à dormir, soit à faire l'amour et qui n'apportent rien, qui ralentissent un rythme général déjà lent) qui gâchent un ensemble déjà pauvre au départ, alors certes ça augmente la durée du film mais ça ne sert à rien !!
Bon film traitant du sujet de la jalousie en couple. Celui-ci fait penser au film avec Léonardo Di Caprio et Kate Winslet. Définitivement, Bradley Cooper n'est pas faitpour être Indiana Jones, il n'est pas à sa place dans cette époque. Miss Lawrence commence à se faire une belle place au soleil. Je recommande.
Passion morbide et folie finale. Trop capillotracté (meurtres faciles et impunis), très prévisible avec un montage parfois incohérent (l'adieu au fils et la chasse finale). De plus le visage de poupée plastique de Jennifer Lawrence me met déjà mal a l'aise sans qu'elle ait besoin de surjouer la folie. Loupé.
Oh la grosse blague! Il faut y aller pour rire, mais beaucoup! Le scénario est absurde, et manque totalement de subtilité. Le montage est extrêmement mauvais (succession de rushs, pour aller vite, et en dire un maximum, du coup tout semble inapproprié et illogique), la musique est mauvaise (violons, violons, violons, parce que c'est émouvant, un violon). Bref, la salle a beaucoup ri, c'était sympa: le plus gros navet de l'année
Très décevant. Il manque une âme et des émotions à ce film alors qu'il y avait une vraie histoire intéressante à mettre en valeur. Les deux têtes d'affiche ne relèvent pas le film.
Ambiance bien ficelée mais qui manque de profondeur
3 personnes dans un village 😶
Intrigue existante mais non élaborée qui rend les personnages principaux intéressant mais on ne comprend pas d’où ils viennent vraiment à quoi ils aspirent du coup ni leur l’évolution
Dommage car il y avait matière à faire et c’est très bien joué
3 personnes dans un village 😶
Intrigue existante mais non élaborée qui rend les personnages principaux intéressant mais on ne comprend pas d’où ils viennent vraiment à quoi ils aspirent du coup ni leur l’évolution
Dommage car il y avait matière à faire et c’est très bien joué
Liam Debruel
Les personnes qui ont découvert le cinéma de Bier avec « Bird Box » auront pu constater sa manière de filmer les doutes de protagonistes poussés au bout de leurs retranchements dans une situation qui les dépasse. C’est également le cas sur ce « Serena », romance qui est passée inaperçue suite à plusieurs montages ne donnant apparemment guère satisfaction aux distributeurs. Il faut en effet reconnaître au film un ton lent qui se laisse peu à peu aspirer par son aspect sulfureux, renvoyant à une folie sourde ambiante qui va détruire petit à petit les aspirations de ses protagonistes.
Avec ce ton en tête, il est intéressant de voir comment le charismatique couple Bradley Cooper-Jennifer Lawrence est utilisé. Comme dans « Happiness Therapy », l’imperfection de chacun est ainsi mise en avant en cassant leur imagerie glamour. Mais là où le film de David O. Russell gardait un ton lumineux pour dépeindre comment deux personnes ostracisées se soignent l’une l’autre, c’est ici l’aspect destructeur qui est mis en avant. On pense ainsi à Macbeth dans la manière dont Serena influe sur son mari en plein doute alors qu’ils traversent des difficultés de plus en plus insurmontables. La prestation de Jennifer Lawrence, toute en folie progressivement extériorisée, est à souligner tant elle permet de conférer à son personnage une nature dangereuse à l’opposé de la réaction à l’extériorité d’un « Mother ! », auquel on peut repenser dans la direction de l’actrice.
La caméra de Susanne Bier transforme le drame intime en véritable épopée jouant de sa stabilité géographique pour en rajouter dans son ton pesant. Elle parvient également à transformer le chasseur Galloway en véritable menace, aidée par la prestation remarquable d’un Rhys Ifans à la violence incandescente. La sauvagerie du récit se fait ainsi progressive, avançant discrètement pour mieux désarçonner le spectateur qui ne peut que contempler la déchéance d’un couple soumis aux remords et aux échecs de ses ambitions. On peut même théoriser à souhait sur l’animosité de l’être humain et sa manière de se diriger vers l’autodestruction de façon volontaire, comme pour mieux chercher à risquer tout pour asseoir sa supériorité.
Au final, Serena s’avère un drame brûlant où la romance d’apparence sert de diversion à la chute mentale de personnages poussés à bout aussi bien par la société que par eux-mêmes. De quoi réévaluer une œuvre aux quelques fulgurances visuelles et à la folie intériorisée prête à s’enflammer à tout moment.
Avec ce ton en tête, il est intéressant de voir comment le charismatique couple Bradley Cooper-Jennifer Lawrence est utilisé. Comme dans « Happiness Therapy », l’imperfection de chacun est ainsi mise en avant en cassant leur imagerie glamour. Mais là où le film de David O. Russell gardait un ton lumineux pour dépeindre comment deux personnes ostracisées se soignent l’une l’autre, c’est ici l’aspect destructeur qui est mis en avant. On pense ainsi à Macbeth dans la manière dont Serena influe sur son mari en plein doute alors qu’ils traversent des difficultés de plus en plus insurmontables. La prestation de Jennifer Lawrence, toute en folie progressivement extériorisée, est à souligner tant elle permet de conférer à son personnage une nature dangereuse à l’opposé de la réaction à l’extériorité d’un « Mother ! », auquel on peut repenser dans la direction de l’actrice.
La caméra de Susanne Bier transforme le drame intime en véritable épopée jouant de sa stabilité géographique pour en rajouter dans son ton pesant. Elle parvient également à transformer le chasseur Galloway en véritable menace, aidée par la prestation remarquable d’un Rhys Ifans à la violence incandescente. La sauvagerie du récit se fait ainsi progressive, avançant discrètement pour mieux désarçonner le spectateur qui ne peut que contempler la déchéance d’un couple soumis aux remords et aux échecs de ses ambitions. On peut même théoriser à souhait sur l’animosité de l’être humain et sa manière de se diriger vers l’autodestruction de façon volontaire, comme pour mieux chercher à risquer tout pour asseoir sa supériorité.
Au final, Serena s’avère un drame brûlant où la romance d’apparence sert de diversion à la chute mentale de personnages poussés à bout aussi bien par la société que par eux-mêmes. De quoi réévaluer une œuvre aux quelques fulgurances visuelles et à la folie intériorisée prête à s’enflammer à tout moment.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse