Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BATNICO76
19 abonnés
639 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 5 avril 2011
Depardieu n'ai jamais aussi touchant que dans la douceur, mais là se fait voler la vedette par les deux femmes du film, Niels Arestrup est convaincant également et l'histoire ne manque pas d'un certain charme et intrigue. Il s'avère simple mais plaisant! Un assez bon moment.
C'est plaisant. Alzheimer n'est qu'un prétexte à une intrigue plus ou moins intéressant... c'est parfois touchant de voir ce vieux monsieur joué par Depardieu qui est d'ailleurs très bon !
Gérard Depardieu est encore une fois bouleversant dans ce film mêlant habilement histoire de famille et maladie, certes quelques longueurs sont à noter mais la justesse des comédiens ainsi que le dénouement final font de ce film une réussite.
La maladie d'Alzheimer est un thème à la mode ; Bruno Chiche l'accommode ici à la sauce "secrets de famille" ; le scenario n'est guère fameux, la photo non plus, la réalisation est au niveau d'un bon téléfilm. Les interprètes connaissent leur métier et le font bien ce qui rend le film supportable.
des aspects très positifs (la classicisme, le choix des acteurs, le choix de traiter cette maladie du point de vue de la régression vers l'enfance, le côté chabrol de l'intrigue ) mais alors, vraiment, l'histoire est tirée par les cheveux à un point que vraiment rien ne tient debout si on creuse un peu : bon, quand on sait que le scénario est tiré d'un livre de martin suter, on ne s'en étonne plus...mais là franchement, le dénouement confine au ridicule, vaut mieux ne pas essayer d'y penser tellement ça n'a pas de sens. il n'empêche que le film est très agréable à regarder et fort distrayant.
un film très émouvant avec des acteurs très forts, surtout Gérard Depardieu, ayant eu une personne de ma famille atteinte de cette maladie, ce film m'a touchée !!!
Celui qui n'a "rien oublié", c'est Conrad (Gérard Depardieu, magnifique comme toujours), la soixantaine très alcoolisée, qui est atteint de la maladie d'Alzheimer - on remarque en effet que si cette forme de démence sénile prive rapidement les patients en cause de la mémoire immédiate, il n'est pas rare qu'elle ravive à rebours la mémoire des faits passés, la mémoire de l'enfance. Voilà qui est de nature à bouleverser la très riche famille Senn dont il est le familier depuis son plus jeune âge, famille sur laquelle règne la toute puissante Elvira (Françoise Fabian, impériale). Le scénario (adapté du livre à succès du Suisse Martin Suter "Small World") est des plus alambiqués, qui repose sur un secret de famille dont l'économie est invraisemblable eu égard à l'âge des protagonistes (Conrad et Thomas, le beau-fils d'Elvira - Niels Arestrup, impeccable) et la révélation à l'écran des plus pataudes. Partant de là, et sachant que la mise en scène n'a rien de remarquable, il ne reste (mais heureusement) que la distribution quatre étoiles (outre les trois interprètes déjà évoqués, l'Allemande Alexandra Maria Lara en bru "grain de sel" émue par la détresse de Conrad et émouvante, Yannick Renier en jeune marié volage, et même Nathalie Baye passant rapidement en épouse "divorçante" de Thomas). C'est pour moi le seul atout de cet étouffoir bourgeois plutôt décevant.
Un bon film dont la trame de fond est la maladie d'Alzheimer dont est atteint Conrad (Gérard Depardieu). Sa mémoire immédiate lui fait défaut, mais sa mémoire "profonde", ancienne, est bien présente. Il s'y accroche donc et, malheureusement pour les autres protagonistes du film, il commence à déterrer des éléments de son passé (et de celui de la famille Senn qui l'héberge), éléments que beaucoup de monde autour de lui aimerait voir tomber définitivement dans l'oubli. Qui est qui dans cette histoire et qui a fait quoi ? C'est un peu lent, mais l'intrigue, un peu mystérieuse au début, est servie par une poignée d'excellents acteurs.
Un énormissime jeu tout en nuance et en délicatesse pour Depardieu avec un florilège d acteurs Françoise Fabian la classe à l 'état pur Niels Arestrup excellent, les seconds rôles tous à la hauteur, un scénario en béton, une manière de filmer à la Chabrol, enfin un film à voir absolument pour toutes ses raisons et d'autres que je vous laissent découvrir, courrez vite le voir
Bruno Chiche est producteur, réalisateur, scénariste. « Je n’ai rien oublié » est un film dramatique servi par d’excellents acteurs ! avec un sujet grave : La maladie d’Alzheimer, sujet traité içi avec délicatesse.
Conrad est un homme qui vit au crochet d’une riche famille bourgeoise, la famille Senn. Il connait la famille depuis son enfance. Il est le gardien d’une de leur maison, jusqu’au jour ou il met innocemment le feu à la maison et vient vivre dans la maison principale. La famille est « régentée » par Elvira, mère et grand mère. Dans la famille vit le fils, alcoolique, THomas, le grand ami d’enfance de Conrad. Puis également Philippe le petit fils d’Elvira et le fils de Conrad, et sa femme Simone. Le couple vient tout juste de se marier. La mère de Thomas, Elisabeth est en France pour le mariage, elle vit aux USA.
Conrad est un homme dont la santé se dégrade. Sa mémoire lui joue des tours. Il se rappelle du passé avec précision. Le problème c’est que çà ne colle pas avec ce qui a été vécu par la famille Senn. La jeune Simone, qui noue des liens avec Conrad, l’aide à surmonter la maladie. Elle s’apercoit bientôt qu’un mystère plane….
C’est vrai que l’on devine aisément le mystère. Que l’énigme n’est pas sensationnelle. Et L’intrigue s’enlise. Mais le réalisateur a soigné ses décors et surtout nous permet de retrouver un casting formidable.
Mais qu’importe Gérard Depardieu est magnifique. Il joue son rôle à la perfection, quelle douceur. Il est tendre, émouvant. Quel acteur ! Le réalisateur nous offre à ses côtés un superbe casting. Françoise Fabian est toujours aussi belle et élégante. Neils arestrup est parfait en fils soumis alcoolique. Et la jeune actrice dans le rôle de Simone est parfaite.
« Je n’ai rien oublié » est un film élégant, avec une ambiance particulière.
Magistralement interprété, ce beau film vaut également par la qualité de sa narration ainsi que la façon dont est traité le sujet délicat de la maladie d'Alzheimer qui voit la personne atteinte se remémorer des événements d'enfance en même temps qu'elle ne peut se souvenir de moments tout juste passés. Reste que les performances de Gérard Depardieu, Françoise Fabian, Niels Arelstrup, Nathalie Baye et Alexandra Maria Lara sont le véritable point fort de cette oeuvre.
Usurpation d'identité sur fond de maladie d'Alzheimer. Si le scénario est lourd, si le film manque totalement de rythme, la distribution est là pour sauver ce qui risquerait de plonger le spectateur dans le plus mortel ennui. Mais ils sont là, ceux qu'on attendait, notre Gérard dont les rondeurs s'amplifient de film en film et qui irradie d'intelligence et d'aisance, l'admirable Niels Arestrup, grand seigneur de la scène et de l'écran, Françoise Fabian qu'on est heureux de retrouver dans un rôle digne de son mérite et tous ceux qu'on a plaisir à mentionner: Nathalie Baye, Yannick Renier et l'excellente Alexandra Maria Lara. Bref, rien que du beau monde pour une histoire bien maigre et qui donne des signes de déjà vu.
Small World, le roman du suisse Martin Suter, est un thriller familial où un Alzheimer fait remonter à la surface des secrets enfouis depuis longtemps. Le livre est gonflé, cinglant et destructeur. Son adaptation par Bruno Chiche, dans Je n'ai rien oublié, est aseptisée, les conflits y sont tempérés par le passage du temps et le suspense y est vite éventé. Malgré cela, il y a une vraie atmosphère dans le film, une parfum de chic bourgeois moisi par les hypocrisies et les mensonges nécessaires pour tenir son rang. Les deux personnages en marge, celui de Depardieu (excellent) et d'Alexandra Maria Lara (superbe), sont les plus choyés par la réalisation, les plus étoffés, quoique gardant une part de leur mystère. Leur alchimie incongrue fait en tous cas tenir le film debout. Le reste de l'interprétation est remarquable, d'autant plus que les rôles sont assez convenus : Arestrup, Fabian, Baye ..., c'est du solide. Alors oui, on l'aurait voulu un peu plus méchant et moins ouaté, ce film. Tel quel, avec ses langueurs et son ambiance suranné, il a le charme frelaté des photos couleur sépia.