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DRI75
13 abonnés
129 critiques
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1,0
Publiée le 23 août 2015
Pour faire une reprise du livre vers le cinéma, il faut avoir compris l'histoire originelle. Ennuyeux, mal fait, l’histoire rapportée est une grande niaiserie et le souhait d'écrire une parabole est d'une prétention ridicule.
Un film émouvant, où les graphismes "papier" des parties concernant le petit prince sont magnifiques. Elles montrent bien le fait que nous sommes dans une histoire lue par la petite fille et pas dans une histoire en parallèle. C'est l'histoire d'une petite fille qui découvre l'histoire du petit prince qui est survolé ,par un vieil aviateur en l’occurrence :). Cela donne envie de lire ou de relire cette histoire intemporelle.
Depuis quand le Petit Princes devient un adulte paumé ? Qui parle mal en plus ! L'animation papier est magnifique mais tout ce qui se passe après la morsure du serpent saccage l'œuvre de St Exupéry.
Adaptation du célèbre et mythique livre de Antoine Saint-Exupéry, livre le plus vendu après la Bible. La première chose qui nous émerveille est le dessin, le graphisme, la richesse de l'animation qui allie différentes techniques, du traditionnel à l'image de synthèse. 1h45 de film et pas la moitié qui concerne directement l'oeuvre de St-Exupéry. Ce n'est nullement une adaptataion du livre de St-Ex mais plus une variation en sorte d'hommage. L'esprit de l'oeuvre originelle est plutôt bien rendue mais on aurait aimé un partie "cauchemar" moins importante et/ou moins sombre et surtout on aurait aimé toutefois plus de "Le Petit Prince" et moins de petite fille disneyenne.
A la vue du Petit Prince version américaine, on se demande si c'est un film pour enfant ou bien un film que les parents s'imaginent pour les enfants. La beauté plastique de la partie non numérique est conforme à la poésie du roman et rend hommage aux dessins de Saint Exupéry. La partie numérique va déstabiliser les aficionados du roman qui y verront une insulte. On peut y voir plutôt un hommage. Cette partie est bien entendu à la fois la plus faible et la plus "facile", car drôle et conforme aux standards de l'époque. Le film est intéressant et vaut le détour.
Emménageant dans une nouvelle maison, la petite fille découvre un vieux voisin farfelu qui lui montre en cachette ses dessins (il est l'aviateur du roman de Saint Ex). Le récit est alors entrecoupé de séquences magnifiques en stop motion et qui reprennent la trame du roman d'origine. Ce sont, évidemment, les passages les plus intéressants. Jamie Caliri et Alexander Juhasz, les réalisateurs de cette partie animée à partir de figurines de papier, ont fait un travail extraordinaire, reproduisant - quasiment - en 3D les croquis originaux connus de tous. A côté de ce travail d'orfèvre, la partie numérique semble bien terne, et c'est la limite du film, au discours moins poétique et plus niais sur l'enfance, formaté par les studios hollywoodiens. Mais, ne serait-ce que pour les quelques séquences en stop motion, le film valait la peine d'être réalisé.
Le film, ainsi que la série, montrent siniquement que Le Petit Prince est devenu une franchise, un produit marketing déclinable en cartable, jouets, trousses et pourquoi pas en slip... On utilise du sucre et de la guimauve pour faire avaler des idées mâchées et remâchées. On rabaisse un texte initial profond, universel et sensible à un scénario standard. Et c est bien triste... Niveau créativité, mis à part l utilisation de la stop motion, on ressasse et réchauffe des morphitypes de personnages déjà vu empruntés à Pixar et consor. Dommage, que le studio français n'aie pas senti la nécessité de se démarquer de ses confrères . Aucun intérêt, allez voir Vice et Versa.
Une très agréable surprise, beaucoup de poésie dans ce dessin animé qui mêle habilement l'animation numérique et la les techniques traditionnelles d'animation. L'histoire est bien menée, et j'ai particulièrement apprécié le personnage et voix de l'aviateur qui n'est autre que celle d'André Dussolier. Un très bon moment émouvant a passer en famille pour retrouver (un peu) ses émotions d'enfant.
Avec son animation stupéfiante, son regard enfantin plein de douceur, son récit initiatique aventureux et son ode à la fertilité de l’imagination et à l’appréciation de la vie quitte à marcher hors des clous pour mieux la croquer à pleines dents, "Le Petit Prince" est une belle et tendre distraction globalement réussie, réjouissante et appréciable. Musiques mélodieuses qui restent en tête, personnages attachants, formalisme splendide, récit trépidant et teinté d’humour, l'audacieuse tentative française cumule une petite ribambelle de qualités indéniables. Dommage qu’elles se déploient conjointement à des défauts qui ont vite fait de ramener le film sur terre, le laissant contempler les étoiles d’un peu trop loin pour les saisir à pleines mains. Trop sage, trop lisse, trop enfantin aussi, le film de Mark Osborne se contente d’observer de loin les thématiques universelles développées dans le conte originel aux multiples niveaux de lecture sans vraiment s’y frotter dans les faits. Et si visuellement, il faut lui reconnaître une plastique formellement très belle, son univers demeure quant à lui un peu pauvre en terme d’imaginaire. Un comble pour une œuvre basée sur un conte cultivant le pouvoir de l’imagination ! Le Petit Prince n’arrive donc pas à reprendre à son compte, toute l’essence et la substance de fond du chef d’œuvre de Saint-Exupéry. Il parvient seulement à joliment brasser sa surface dans une histoire agréable mais un peu terne, lorgnant de trop du côté de "Là-haut", et à la poésie intermittente. C’est déjà pas mal et suffisant pour plaire aux plus jeunes mais contrairement au classique de la littérature, le film ne pourra prétendre à viser le statut d’œuvre intemporelle.
Vu dans le cadre du Label des spectateurs UGC, je ne serais peut-être pas allée voir ce film d'animation de moi-même, de peur d'assister à un massacre du conte original qui a bercé mon enfance. 1h50 plus tard, mes premières impressions sont mitigées : alors oui les larmes et frissons sont montés quand le Petit Prince apparaît à l'écran, quand le film te ressort les célèbres citations de Saint-Exupéry avec a voix d'André Dussolier et celle d'un petit garçon te rappelant qu'"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux". Mais le récit original du livre (et la poésie, et le symbolisme qui en découlent) est plutôt galvaudé, avec trop peu de scènes qui y sont finalement consacrées au profit des aventures plus tièdes d'une gamine qui découvre l'histoire via son vieux voisin aviateur. On assiste un peu à un "Hachis princier" avec 20 min sur l'histoire de la gosse / 1 min sur le Petit prince / 15 min sur la gosse / 2 min sur le Petit prince avant une fin (trop) longue spoiler: où les deux se rejoignent. Et là disons que les Américains ont un peu tué mon imaginaire avec un Petit Prince revisité, devenu Mr Prince, version la trentaine looser, et qui va être sorti de sa condition d'adulte par la petit fille transformée en Dora l'exploratrice . C'est audacieux mais on s'y perd un peu. Conclusion : un léger sentiment de gâchis car ils avaient en main un bijou certes difficile à adapter (inadaptable ?) et qui perd un peu de sa magie ici à l'écran. Toutefois l’essentiel est peut-être que le film donne envie de relire le livre, de le faire découvrir à ses enfants, neveux, élèves...pari gagné de ce côté-là.
Le plus grand tort est certainement d'avoir nommé ce film "Le Petit Prince", appelant les gens à penser qu'il s'agit d'une illustration du célèbre conte, octroyant au film un certain prestige et une "prime de risque". Mais ce n'est pas le cas ; le film ne contient que quelques bribe du conte qui n'est qu'un support à une histoire nouvelle. Si l'on peut être déçu au départ, une fois que l'on prend du recul et que l'on se détache de l'histoire du Petit Prince, on apprécie ce film. Les images en stop motion (papier) sont magnifiques, elles sont bien choisies pour rappeler l'univers de Saint Exupery. Si leur articulation avec les images de synthèse servent à la narration, d'après moi, esthétiquement parlant, le faussé entre les deux techniques est trop grand et n'apporte pas grand chose de beau ni de fluide. Certaines scènes posent question quant à leur justesse, leur intérêt, leur légitimité. Mais dans l'ensemble, une fois le deuil du conte initial fait, on se laisse porter par une belle histoire et envahir par de merveilleuses émotions.
Un film exceptionnel à voir absolument. Drôle et émouvant une vraie réussite. A partager en famille ou avec des amis. J'ai ri et pleuré à la fois... Bravo et en plus j'ai appris que c'était une production française alors je n'ai qu'un mot à dire : chapeau !!!
La première est bien construite et poétique entrecoupée de belles séquences d'animation en matériaux type papier et bois. La mise en place du scénario et du cadre est prennante dans sa représentation et sa caricature de certains aspect de notre société style : on n'est plus qu'un élément d'une grande machine. Les deux personnages quoiqu'un peu lisse fonctionnent assez bien et on s'y attache.
La deuxième partie que je ne vous révèle pas ici pour vous en laisser la primeur part sur de bonnes idées mais malheureusement peu ou mal exploitées. On commence à trouver le film un peu long, on s'écarte de la sagesse de St Saint-Exupéry et on retombe dans les clichés du film contestataire d'anticipation.