Avis sur Il était une fois le diable

Il en faut des films comme ça, des films qui font relativiser la médiocrité d'un Jean Rollin ou bien d'une belle production eurociné, des films qui flirtent avec un amateurisme constant (enfin, "flirtent")... C'est ça qui est assez rigolo en France c'est que certains sont frustrés que le cinéma français ne soit pas celui outre-Atlantique et veulent qu'on produise la même chose qu'aux USA (de la merde en gros) et bien c'était déjà le cas dans les années 80 et on obtient ça. Et ce qui est formidable c'est que les gens qui font ça ne comprennent même pas les codes de ce qu'ils tentent de refaire. On met un peu de Bach devant une maison inquiétante, de la momie, des zombies nazis... le tout sans aucune logique juste parce qu'on croit qu'un film ne serait que la présence de tel ou tel élément.

Bref c'est assez pathétique dans le fond.

Sauf que c'est plutôt drôle lorsque ce n'est pas totalement chiant. En fait on a des scènes totalement nulles et absurdes déjà au départ qui s'éternisent, qui durent des plombes... ça traîne en longueur, ça traîne, ça traîne... pour un truc pas intéressant du tout, rendant le tout totalement génial. Je suis toujours le premier à venir dire que pour que ça soit drôle il faut que ça soit incroyablement long. Parce que plus c'est long, plus c'est bon. On renforce encore l'absurdité de la scène.

Et là niveau absurdité... on fait fort, entre le mec qui pendant deux ou trois minutes saigne en gros plan en continue en se tordant de douleur et en geignant pour rien, on tient un bon bout.

Mais la palme revient malgré tout pour moi à cet abruti qui tire au fusil à pompe sur un cheval pendant tout le film, le tout sans réelle explication, sans jamais le toucher (alors qu'il est à genre deux ou trois mètres)...

Petite mention au passage qui raconte la légende et qui parle de bateau et de mer, alors qu'en fait on ne savait même pas que l'histoire se passait en bord de mer... je veux dire un réalisateur débutant comprendrait qu'il faut faire un plan avant ça montrant où se situe l'action au niveau géographique, qu'on est sur un bord de mer et pas nous balancer des plans complètement aléatoires situés en pleine campagne...

Tout ceci participe en fait à l'atmosphère au film, à sa sympathique médiocrité...
Cependant il ne faut pas se réjouir trop vite, ça reste assez chiant entre deux conneries du réalisateurs et jeu mou des acteurs.

Un nanar psycho-psychiatro-spirituo-théologico-ésotérico-métaphysique fatal même pour le démon bestiale qui sommeil en chacun de nous. C'est mieux qu'une séance de psychanalyse pour se vider le cerveau. Les suppôts de l'enfer n'ont qu'a bien se tenir. Le ridicule ne tue pas! Il rend plus fort!!!!!!!!!
Un monument d'absurdité démoniaque!

Un grand nanar culte filmé dans les beaux paysages de Normandie... "Devil Story" est un œuvre fascinante, une référence en la matière. Film raté, certes, mais pas tant que ça en fait. L'histoire n'a ni queue ni tête mais est tout de même relativement géniale, autant de non-sens c'est une performance ! Quant a la mise en scène elle est sincerement intéressante, contrairement a beaucoup de nanar ne ressent pas trop que ça a été bâclé, et d'ailleurs on ressent qu'un réel effort a été fournis, que Bernard Launois a eu envie de faire bien, quelques plans, quelques effets visuels, sont très sympathiques ! "Devil Story" c'est un peu plus qu'un nanar, c'est un film presque raté et presque réussi a la fois, la bande-originale est excellente (La toccata de Jean Sebastien Bach), la mise en scène, comme je le disais, plutôt intéressantes, les acteurs très mauvais, l'histoire est d'une improbabilité passionnante... C'est une expérience immanquable, a condition d'être amateur d'oeuvres secondaires de ce genre. Un film qui semble avoir été réalisé avec beaucoup d'ambition et d'envie, qui inspire beaucoup de sympathie et de fascination, et qui offre quelques scènes d'anthologie ! A voir absolument..

devil story , une experience sensorielle interdite , plus qu un film , une experience psychologique éprouvante qui vous emmennera aux portes du continum espace temps ... devil story , le pire film existant , un monument de mauvais gout avec un scenario incroyablement denué de sens et d intelligence , rien ne nous ait epargné : un zombie ss cannibal qui vit avec sa mere , une momie (sisi tout y passe) , une maquette de bateau fantome ? (on ne sait plus si c est un vrai tellement le film et minable) , une gamine zombie , un cheval noire"du diable , un chat noir maudit en peluche , et meme ... un gazon vorace bref une cacophonie scenaristique ahurissante et incomprehanssible . acteur minable , histoire desastreuse , tout sa est mixé pour faire un ? film ?ou ?un enorme nanard plutot

Devil Story a une certaine réputation dans le genre film raté, et c’est vrai que ça on ne peut guère lui enlever. Pour ma part j’ai retenu trois choses de pas trop mal dans ce film. La bande son, qui exploite certes un grand classique mais qui aurait pu vraiment très bien trouver sa place dans ce film si le film avait suivi. Le château, qui ne manque pas d’allure et aurait pu lui aussi en étant mieux utiliser offrir un résultat convaincant, et les jolies jambes de l’héroïne. Sur la fin, dans son mini-short bleu elle est toute mignonne, mais bon, elle joue comme une patate. C’est d’ailleurs le cas de l’ensemble du casting, totalement à la masse, et cela même quand ils n’ont pas de dialogues, c’est-à-dire pendant l’essentiel du film. Ils réussissent l’exploit d’avoir des personnages totalement vides et transparents, et en plus de les jouer mal, c’est dire le niveau ! Il y a des passages de surjeux assez hallucinants (la mort d’un des personnages à la fin), et finalement les deux seuls interprètes corrects de ce film sont le chat et le cheval.
Le scénario est atroce. C’est incompréhensible, la narration est brouillonne au possible, il n’y a quasiment aucun dialogue ce qui n’aide pas du tout à la compréhension du métrage. Par ailleurs, même si certains s’enthousiasme devant ce film, je l’ai trouvé, malgré sa durée courte (1 heure 10 environ), ennuyeux et longuet. Les moments drôles malgré eux sont finalement assez peu nombreux, et j’ai eu le sentiment de me trouver devant un mauvais Rollin par moment. Ces films qui avancent à deux à l’heure, sans dialogue, et qui n’arrivent pas vraiment à être rigolo malgré eux tellement c’est dépouillé.
La réalisation est exécrable. Cadrages mauvais (il y a une scène notamment complétement coupée et incompréhensible), succession de plans qui ne riment à rien (on dirait qu’ils sont dans le mauvais ordre), manque total d’ambition pour les décors. Je suis désolé mais on est en Normandie, il y a un manoir correct, une nature propice à des décors solides, et pourtant le réalisateur n’exploite rien de tout cela. Son film est moche, définitivement moche, incapable qu’il est d’avoir ne serait-ce qu’un paysage potable. La photographie est elle aussi très mauvaise. Le film date de 1985, il est ultra fauché, donc bon on ne pouvait pas s’attendre à des miracles non plus, surtout vu l’équipe du film. Pour les effets spéciaux, maquillages ou effets horrifiques c’est l’amateurisme total. Rien n’est crédible, rien ne fait peur, même au carnaval de l’école primaire du quartier les monstres sont plus crédibles. C’est effarant de nullité.
Enfin voilà, tout est dit sur Devil Story. Un film très mauvais qui n’a pas volé sa réputation, mais devant lequel j’ai du mal à comprendre l’enthousiasme, car il est finalement peu rigolo malgré lui. C’est plat, c’est lent, et hormis une ou deux scènes amusantes en effet par leur nullité, l’ensemble reste tout de même très peu digeste, surtout pour un film aussi court d’1 heure 10.

Il était une fois le diable fait un peu penser au cinéma de Jean Rollin, ce dernier tant décrié a quand même quelques bons films poético-fantastiques à son palmarès ; ici c'est du nanar pur souche mais tendance médiocre qui peut faire rire ou vous laisser complètement consterné devant tant de ridicule spoiler: notamment le zombi se faisant défoncer la tête par un cheval.

L'histoire est sans queue ni tête avec des acteurs jouant sans enthousiasme des personnages ayant des réactions qui nous laissent parfois perplexes et même en regardant ce film sensé être d'épouvante au 10ème degré difficile de se passionner pour cela.
A réserver essentiellement aux curieux aimant s'aventurer comme moi du côté obscur du 7ème Art.

Remercions le site Nanarland.com d'exhumer (car c'est bien d'un travail funéraire qu'il s'agit) les pires bouses cinématographiques françaises ou étrangères jamais produites. J'ai découvert avec des frissons sur tout le corps ce "devil story" tourné, produit et interprété par de nombreux membres de la famille Launois. C'est sidérant de nullité artistique : histoire en vrac, image et son pourris, cadrages aberrants, acteurs indigents et effets spéciaux pitoyables. Mais il transparait derrière ce tas d'immondices pelliculaires une formidable volonté de réaliser un film d'horreur français gore malgré des moyens financiers dérisoires. Et là, il faut tirer notre chapeau à Bernard Launois, grand ordonnateur du cinoche de série " Z moins" (venu du porno) qui déploie une énergie désespérée pour nous obliger à rester planter devant notre écran. Et miracle, il y arrive ! On se retrouve au bout de ces 75 minutes de projection lessivé, rincé, essoré par cette expérience filmique hors-norme. Chaque minute écoulée de ce film provoque la même réflexion chez le spectateur : "cela peut-il être pire ?". Nous pouvons répondre que "oui, cela peut" et que cela finit même en apothéose du pire. Nos amis de Nanarland aiment à dire que "le pire n'est jamais décevant". Quand on regarde les innommables navets produits à grands frais aujourd'hui avec des réalisateurs et des acteurs établis et "bankables", on peut dire que nos nanarophiles grenoblois ont parfaitement raison... Les gars, continuez à déterrer ces zombies du 7ème art et faites-les revivre pour notre plus grand plaisir !

On ne doit voir Devil Story qu'avec un jeu à faire, par exemple siffler (ou autre) dès que le hennissement du cheval (toujours le même, en boucle) retentit, ce qui occupe l'esprit le temps de cet interminable nanar. Malgré ses 1h12, et une ouverture intéressante (on ne comprend rien, mais ça dégomme à tout va, alors : d'accord, on embarque sans poser de questions), le film de Bernard Launois freine des quatre fers (à cheval) dès que l'ouverture est conclue, pour s'enchaîner avec des plans de gars moustachu au milieu d'un pré, qui tire au fusil sur un cheval noir ("Huhuhuhuh..."), multiplié à l'infini (ces séquences n'en finissent plus), sur un chat qui miaule (qu'on lui file de la pâtée, damned...), sur une histoire de galion échoué qui est maudit (d'où le monstre... Comment a-t-il survécu, que veut-il, que lui est-il précisément arrivé ? Chut : c'est magique), avec des acteurs qui auraient pu être de la famille de Launois (comme l'équipe technique) car on s'aperçoit vite qu'ils ne sont pas franchement comédiens... Le rythme devient mou, soporifique à en mourir pour de bon, les hennissements et miaulements nous font exploser intérieurement (ils auraient au moins pu enregistrer deux hennissements différents, pour varier, mais non : le même, en mode disque rayé... Vraiment, on vous conseille le jeu à siffler, vous n'aurez plus de souffle, mais au moins vous ne vous ennuierez pas). Évidemment, comme tout mauvais film au budget minimaliste, les trucages sont atroces, l'histoire tient difficilement debout, tout le monde joue mal...mais sans jamais qu'on ne s'amuse. Launois fait des efforts, pourtant, déclenchant sa momie et ses vomissures de sang à la pelle, comme des buzzers à plaisir pour un public de niche, et rallongeant un peu plus le temps ressenti par les autres spectateurs. On ne peut pas franchement s'empêcher de le recommander, au moins pour la culture, mais en recommandant vivement un jeu simultané, et des bouchons Quies pour éviter le vrai Diable de ce film : ce satané cheval. Huhuhuhuh !!!...

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Devil Story : Il était une fois le diable (1985) a un statut d'oeuvre culte auprès des cinéphiles avides de Séries Z, d'autant plus que celle-ci est française ! Un film d'horreur inclassable, extrêmement mauvais, réalisé avec "trois francs six sous", où l'absence de direction artistique nous inflige des acteurs exécrables récitant leur texte sans aucune conviction. L'histoire ? Si vous parvenez à la comprendre, il est question de Satan qui joue à cache-cache avec nos nerfs, on ne sait pas vraiment qui il est ni sous quelle apparence il a prit forme, on y croise un chat noir, un étalon, un chasseur qui tire au fusil à pompe du jour au lendemain en essayant tant bien que mal de descendre le fameux cheval, on y croise aussi une momie, une zombie, un voilier encastré dans la roche, des bouseux, le tout réunit en Normandie, près d'un manoir néo-gothique. 80 minutes de vide scénaristique, d'incompréhension totale, à la mise en scène neurasthénique, bref de quoi vous assommer et vous endormir avant la fin du film. Une piteuse Série Z où les dialogues se font rare, bon courage si vous prenez le risque de le découvrir.

Une histoire sans queue ni tête, des "acteurs" pitoyables, des effets spéciaux foireux, des incohérences à la pelle,... Bref, tous les ingrédients d'un bon nanar à la différence près que "Devil Story: Il était une fois le diable" ennuie plus qu'il ne fait rire. La faute à de grosses lenteurs trééééééés longues et trééééééés nombreuses. Le film a beau durer qu' 1h10, le finir représente néanmoins un exploit.

Le cinema peut parfois subjuguer le spectateur ! Avec Devil Story, je suis resté coi devant l'impensable. Admiratif devant tant d'amateurisme et de candeur, incrédule devant ce monstre craignos et ce fil rouge équestre. Le cheval, parlons en... Certainement, le meilleur acteur du film. Il défie le temps, la logique et surtout le chasseur. Et le chasseur, il est formidable d'endurance dans ce film, en visant aussi mal de jour comme de nuit. Et il y a aussi un chat (très bien le chat), une paysanne qui rampe, une dame nue sous son ciré jaune, une reine d'Egypte, ZE momie en papier toilette lotus. Un film d'horreur à la française, un peu expérimental et bien meilleur que les films américains car croyez-moi, ce film est réellement "horrible". Et dire que cette splendide série Z est sortie au cinéma !

Images pourries, musique aux synthés ennuyantes, répétitive et mal jouée par les deux (2 ! ?) compositeurs qui étaient déjà sur un autre "chef-d'oeuvre" de Bernard Launois: Touch' pas à mon biniou (donc: Tata, Tata ta, Tata, tatatata)... Launois joue les mystiques en nous montrant le plan d'une croix, de l'orage alors qu'il fait beau, un chat noir (diabolique?), un monstre à moitié défiguré en costume de SS (qui ne tournera plus jamais un film). Les acteurs jouent comme des pieds (surtout la protagoniste). On a droit à ==> la toccata et Fugue en D. Minor, de nouveau des bruits d'orage cette fois sans orage, un aubergiste qui semble jouer encore plus mal que la "vedete", des naufrageurs, un cheval noir, une momie, n'en jetaient plus la cour est pleine. Pour moi plus navet que nanar et qui n'a pas la dimension crétino-pseudo- artistique d'un "Le Sadique aux dents rouges", ce "film" mérite 0 étoile, car comment donner 5 étoiles à "ça" et le mettre au même niveau que "Les tontons flingueurs" ou autres...non !!!

Il était une fois le diable est un un excellent navet de par sa nullité extraordinaire et son histoire sans queue ni tête.
Alors que le cinéma français est actuellement l'un des plus mauvais, Il était une fois le diable nous sauve un peu.
Malgré que ce film soit le plus gros navet jamais inventé, il a le dont de nous faire mourir de rire, chose que les comédies françaises ne font plus de nos jours.
Une chose est sûr, se film est culte, et pour plusieurs choses.
Les dialogues sont tout simplement nullissimes au plus haut point, les effets spéciaux ridicules et les personnages mauvais comme pas possible.

Quelle claque cinématographique : ce film remet en question toutes mes certitudes sur le cinéma. Car il faut le dire ce film est un chef d'oeuvre ok, mais un chef d'oeuvre involontaire, ce qui est plus rare. Tout est nul dans ce film, les acteurs, les dialogues, le réalisateur (mention spéciale) et le monteur. Petite explication les acteurs devaient etre des amis du réalisateur, le monteur aussi (il arrive a nous montrer des plans fixes de 2 minutes sur une falaise ou un cheval, un chat, une momie (on ne sait pas pourquoi ces créatures sont dans le film)...

Un film tellement mauvais qu'il en deviens drôlissime. Je conseil la version DVD de Nanardland et de passer directement sur la piste audio avec le public. (Ça comblera les moments vides.) Ne cherchez pas à comprendre l'histoire, je suis pas sûr que le réalisateur ne la connaisse non plus.