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JamesDomb
102 abonnés
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4,0
Publiée le 18 mars 2012
Après la décevante Fille du RER, André Téchiné revient en pleine forme avec Impardonnables, adapté du roman de Philippe Djian. Le cinéaste parvient à transcender cette œuvre de commande en se penchant avec radicalité sur la multiplicité des personnages, tous traités avec égalité, en entrecroisant leurs histoires respectives dans une Venise magnifiée par la photo de Julien Hirsch, véritable élément narratif et échappant miraculeusement aux clichés carte-postale qui la caractérisent. André Téchiné aime raconter plusieurs histoires à la fois en prenant le point de vue de chacun des personnages en perpétuel mouvement, en observation permanente. Film sur le processus créatif, sur la filiation, la passion du couple, la jalousie, le voyeurisme (comme le montre déjà l’affiche du film où les personnages sont vus à travers des jumelles), mais également oeuvre sensuelle, singulière, émouvante, teintée d’humour noir, excellemment interprétée et mise en scène, Impardonnables est tout simplement le meilleur film d’André Téchiné depuis Alice et Martin.
Il manque quelquechose. Une histoire, une intrigue,une chute, une atmosphère. Venise comme décor, ne suffit pas à rendre une histoire banale intéressante.
Le scénario prend appui sur un roman de Philippe Djian où le polar se mêle aux personnages torturés dans une ville fantomatique. André Téchiné filme cette histoire et surtout ces personnages avec beaucoup d'attention et de rigueur. L'inconvénient, c'est que son film mélange un grand nombre de genres, d'intrigues, de pistes, qui font qu'au bout d'un moment on se demande où tout ceci va nous mener. Un difficulté à cerner les enjeux assez déstabilisante, et c'est peut-être l'effet recherché par ce scénario plus complexe qu'il n'y paraît.
Le plus beau personnage du film: Venise incontestablement ! Pas seulement, la Venise touristique, mais un si joli regard...
Des comédiens plutôt bien utilisés (Carole Bouquet, Mauro Conte, Mélanie Thierry, etc) mais alors, d'où vient le fait que "ça patine", qu'on a du mal à s'intéresser à l'histoire ? Quelle histoire ?
Le personnage d'André Dussollier, égoïste et jaloux, n'est pas particulièrement attachant et on aimerait en savoir davantage, sur Jérémie et sa mère, sur Alice, la fille de Dussollier.... De nombreux thèmes sont ébauchés (homophobie, aristocratie "fauchée" qui vit d'expédients) et bien vite refermés.... une déception.....
Pourquoi? Pourquoi avoir gaché un film qui partait si bien. Le film se met bien en place, nous avons un super intrigue avec le départ de la fille, puis ça part dans tous les sens. une histoire d'amour à la "je t'aime moi non plus", des personnages, inintéressant et qui n’amènent rien à l'histoire, a croire meme qu'il ne sont là que pour combler et faire durer le film. Bref j'ai été très déçu. On reste sur sa faim.
Quelles sont les intentions d’André Téchiné à travers ce film ? J’avoue ne pas les avoir comprises… Heureusement, même sans la « clé », c’est un très bon moment de cinéma : fluidité du scénario, élégance de la mise en scène, excellence de la prestation des acteurs suffisent au bonheur du spectateur.
Très bien filmé et très bien pis en scène; on peut trouver uinvraisemblabels les "alelrs et retours" sentimentaux des personnages, leurs ruptures/retrouvailles alors que c'est ce qui donne à la fois son authentiticté et son originalité au film. Et à voir pour Venise aussi, of course.
Décue! pendant tout le film, j'ai cherché le film conducteur, cherché à savoir où voulait nous emmener Téchiné...c'est un peu comme s'il nous avait livré une histoire, ou plutôt des bouts de vie, en laissant le soin aux spectateurs d'imaginer le reste. je reste avec beaucoup d'interrrogations sur les personnages, leur histoire...j'avais besoin de plus. mais peut être était ce là la volonté du réalisateur après tout. les acteurs sont bons, bien filmés....mais bon...je suis sortie dubitative...
André Téchiné est un cinéaste qui compte dans le cinéma français contemporain. On aime son élégance, sa distance vis-à-vis des personnages dont il confie l'interprétation à des acteurs et actrices toujours bien choisis. Et pourtant cette fois-ci ça ne prend pas - ou du moins pas tout à fait. Pourquoi au juste? Trop de distance précisément? Trop de personnages peut-être auxquels il semble difficile de s'attacher malgré la qualité d'interprétation des uns et des autres. Une des clés de cette imperfection réside dans le fait que le film est une commande. Reste un cadre inédit dans l'oeuvre du maître, Venise, une Venise toujours présentée de loin sans la moindre concession au pittoresque. Et retenons encore une méditation sur le temps qui passe et qui laisse accrochés à la mémoire de jolis pans de vie.