Avis : Gravity - Page 6

(...) Le film propose un scénario faussement simpliste qui pratique plus l'art de la métaphore que celui de la linéarité. Certains spectateurs ont trouvé le film trop nul car ils l'ont trouvé invraisemblable et que l'héroïne du film survivait trop facilement. Sauf que le film n'est pas à proprement parler un survival, il en emprunte juste certains codes pour faire autre chose. Le scénario est en fait un habillage, certes un poil succin, qui sert un propos bien plus vaste que ce que l'on voit sur l'écran. (...) Jamais avare de prouesses techniques, Cuaron enchaîne les morceaux de bravoure étourdissants avec des scènes de destruction très particulière, le silence de l'espace ne rendant absolument pas compte du chaos environnant avec des scènes de destruction presque muettes. C'est surtout ça qui m'a le plus marqué à la 1ère vision, surtout que la musique utilise surtout des basses et nous fait vibrer sur le fauteuil. Il y aussi au rayon des exploits techniques cet énorme plan-séquence d'introduction, long de plus de 20 minutes et qui nous met directement dans l'ambiance (au début, Cuaron ne voulait faire qu'un plan-séquence qui durerait tout le long du film avant de se raviser sur les conseils de son équipe technique lors de la pré-production). Sa virtuosité ne fait aucun doute et il s'agit là de l'un des mille exploits du film, nous offrant plusieurs plans fabuleux comme la vision d'une aurore boréale vue de l'espace ou encore la séquence ou le Dr Stone enlève sa combinaison dans la navette russe et qui finit pas un plan ô combien symbolique et au sens terriblement émouvant. Le réalisateur s'est énormément documenté en amont, son film fourmille de petits détails bluffants et inédits et il a su mettre de côté sa somme de connaissances pour mettre le tout au service de la fiction, s'autorisant ainsi quelques entorses à la réalité, quand bien même le scénario s'appuie sur une base très réaliste. Et oui, car un film est avant tout une oeuvre de fiction, et les meilleurs d'entre eux savent parfaitement faire la distinction entre ces 2 dimensions, construisant un univers réaliste et cohérent pour mieux happer le spectateur et l'emmener vers autre chose. Et c'est là ma réponse aux détracteurs du film et autres scientifiques du dimanche, le film ne se positionne pas comme un documentaire sur l'espace mais sur la place de l'Homme dans l'espace et sur Terre. Ainsi, les péripéties du scénario n'obéissent pas vraiment à une logique scientifique mais plutôt à une démarche métaphysique, philosophique. Le retour du Dr Stone dans la station ISS représente sa renaissance (le plan est suffisamment explicite pour que quiconque sache lire la grammaire cinématographique s'en rende compte). De fait, sa sortie de la station en catastrophe représente son accouchement (brutal, difficile comme un vrai accouchement) et ainsi de suite jusqu'à la fin. Bref, c'est l'histoire de la vie, de notre place sur Terre, ce qui ne définit comme être humain. Avec "Gravity", on est poussé à aller au-delà des images, on est plus dans le sensoriel, le ressenti. La critique complète sur

Un Chef d'oeuvre. Aprés Harry Potter et le Prisonnier D'Azkaban et Les Fils de L'Homme, le Réalisateur Alfonso Cuaron livre une véritable Claque Cinématographique avec ce Long Métrage Ébouriffant qui parvient a révolutionné le Survival ainsi que le cinéma de Science Fiction. Pour Commencer la Réalisation est Éblouissante avec notamment des Plans Séquences qui sont particulièrement Magnifiques en représentant L'Espace d'une manière sidérante comme on en n'a jamais vus sur grand écran. Ensuite la BO est envoûtante du début jusqu’à la dernière minute en étant au service d'une Intrigue Passionnante qui arrive vous tenir en haleine dans ce Huit Clos insoutenable qui réserve son lot de Morceaux de Bravoure Hallucinantes ainsi que des Effets Spéciaux Époustouflantes qui laissera littéralement sans voix. Enfin le duo d'acteurs mener par George Clooney et Sandra Bullock en astronaute perdus dans l'espace fonctionne a merveille dont parvient a éprouver beaucoup de sympathie pour ces deux protagonistes qui sont livrer a eux même dans cette univers calme et vaste qu'est L'Espace. En Conclusion, Gravity est un véritable Ovni Cinématographique en étant a la fois Viscérale,Suffoquant,Virtuose et Poétique qui est parvenue a faire l'unanimité auprés du monde entier tout en remportant de multiples récompenses amplement mériter qui montre tout le génie d'un cinéaste trés talentueux et qui doit être impérativement vu en format Imax qui permet de s'immerger encore plus dans l'univers de ce film Incontournable a voir d'urgence.

C'est typiquement le genre de film qui fera débat entre ceux qui pensent qu'un grand film c'est nécessairement une mise en scène impeccable au service d'une histoire profonde, une intrigue omniprésente, sophistiquée... et ceux qui pensent qu'une mise en scène puissante n’a pas à se perdre dans un synopsis complexe.
Autant vous donner tout de suite ma position, je suis de ces derniers. Honnêtement la qualité de la mise en scène est telle, qu’à mon sens une histoire plus lourde aurait détourné le spectateur de l’objectif principale : nous lâcher dans l’espace.

J’ai l’impression d’avoir assister à un film d’un nouveau genre avec ce naufrage spatiale qui m’a donné l’étrange sentiment d’avoir séjourné pendant une heure et demi dans l’espace.
Contrairement à ce que j'ai lu parfois, le scénario n’est pas plus plat ni même plus prévisible à mon avis que nombre de films qui cherchent à compenser des manques par ce biais.
Il faut juste comprendre que l’objectif est d’entraîner le spectateur dans un univers qu’il ne connaît pas et lui transmettre de la façon la plus fidèle possible des sensations inédites.
Le résultat est tout simplement bluffant !
Cette prouesse s’explique à l’écran grâce à une parfaite maîtrise de tous les aspects techniques : des prises de vues aussi variées que spectaculaires, une maîtrise des sons magistrale, des effets spéciaux parfaits…

Sur fond de naufrage spatial, l'équipage devra se sortir d’une situation impossible qui nous fait prendre conscience du risque que prennent ces personnes qu’on envoie en orbite à des milliers de kilomètres de la terre.
Oubliez tous vos repères, vous êtes en apesanteur et sans référentiel le haut, le bas, l’est, l’ouest n’ont aucun sens. Le moindre déplacement est une mission à part entière et on comprend que les conditions font de l’espace le lieu le plus dangereux et hostile que l’on puisse rencontrer… A tel point qu’on pourrait d’ailleurs se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle.
« L’espace » n’aura jamais aussi bien porté son nom, la sensation d’immensité est véritablement vertigineuse !
La 3D apporte enfin quelque chose et pour moi Gravity s’admire en 3D ou pas du tout.

J’ai vu « Gravity » comme on admire une œuvre dans un musée : elle parait froide au premier abord, on peut éventuellement ne pas saisir précisément ce qu’il y a derrière, mais on sait qu’on est en présence d’une œuvre qui comptera parmis les films les plus remarquables de l’année au moins.

À la suite d'une catastrophe survenue lors d'une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble, le commandant chevronné Matt Kowalski et l'astronaute Ryan Stone se retrouvent projetés dans l'immensité de l'espace. Désormais seuls, dérivant dans l'inconnu, ils vont devoir trouver un moyen pour s'en sortir alors que leur réserve d'oxygène est bientôt épuisée.
Si l'espace a souvent marqué les esprits au cinéma, c'est bien parce qu'on peut le réinventer à l'infini. L'accoler au genre horrifique? Cela donne Alien. À la science-fiction? 2001: L'Odyssée de l'Espace. Au film catastrophe? Apollo 13. Ou encore au Space-Opera? Une certaine saga nommée Star Wars. Autant de genres et de réussites passées à la postérité. Cette année, un autre genre va faire de l'espace une destination de rêve: le Survival. Et en tant que représentant, Gravity est un vol direct pour le septième ciel.
Alfonso Cuarón a consacré quatre ans de sa vie à cette odyssée humaine. Depuis son chef d'œuvre Les Fils de l'Homme (2006), on était dans l'attente de sa nouvelle création. Tourné en 2011, le nouveau film du réalisateur mexicain ne sort pourtant qu'aujourd'hui. Pourquoi un si long délai? On a la réponse à cette question au bout de seulement 15 minutes, le temps d'assister à ce plan-séquence d'ouverture proprement grandiose. On ne se remettait toujours pas de deux scènes des Fils de l'Homme qui utilisaient cette même technique, et voilà que Cuarón enfonce définitivement le clou avec une succession de longues séquences aussi maitrisées que mémorables. En ayant sciemment décidé d'utiliser la 3D dès la conception du film, le cinéaste entendait bien atteindre des sommets d'immersion. En à peine une demie heure, le metteur en scène balaye tous ses prédécesseurs dans l'utilisation de cet outil. Pour ainsi dire, on a jamais eu autant l'impression de naviguer dans l'espace et de suivre les personnages, le génie du réalisateur se mariant avec des effets visuels tout bonnement incroyables. Et il faut également remercier le compositeur Steven Price qui fait mieux que combler le vide sonore de l'espace, il l'habite durablement.
Se basant sur un script aussi simpliste que diablement efficace, Cuarón offre également à Sandra Bullock l'occasion de rappeler que derrière ce visage, surtout associé à d'oubliables comédies, se cache une comédienne de grand talent. Et l'actrice ne fait pas que saisir sa chance, elle la transcende dans le rôle de Ryan Stone à mille lieues de ce qu'elle nous avait habitué. George Clooney apporte sa force tranquille au personnage de Kowalski, parfait contre-point de Stone. Derrière ce spectacle absolument ahurissant qui laissera sans voix tout amateur de sensations fortes, Cuarón délivre également une histoire agrémentée de nombreuses images et symboles qui feront la joie des plus analystes. Et Dieu sait que dans les deux cas, Gravity va faire parler de lui pendant (très) longtemps.
Un chef d'œuvre inoubliable.

Un film de pure virtuosité (de ce côté-là rien à dire: c'est très fort) sans aucun intérêt scénaristique. Un peu de pathos facile pour essayer de donner un semblant d'épaisseur à un personnage qui n'existe pas. Un film de survival comme les aiment les Américains (avec de l'envie on réussit tout, il faut dépasser les épreuves, bla bla bla...) sans aucune ironie, bref une grosse déception après "Le fils de l'homme" du même Cuaron, un des films de SF les plus subtils et forts qui aient été tournés.

"Gravity" est un film unique en son genre, entre science-fiction et réalité, jamais une odyssée spatiale n'avait été aussi trépidante et aussi réaliste que celle-ci. "Gravity", c'est avant tout une impression de vertige devant cet espace immense, inhospitalier mais d'une beauté énorme avec des vues superbes sur la Terre. Quand le réalisateur, Alfonso Cuarón, nous emmène dans l'espace pour admirer notre planète-mère, c'est un spectacle extraordinaire, entre beauté et tragédie. Car le caractère inhospitalier de l'espace est présenté dès la scène d'ouverture. Et ensuite, la débâcle est totale durant plus d'une heure, une heure intense et inoubliable. "Gravity" est également une expérience sensorielle unique avec une 3D qui prend enfin tout son sens et qui est, pour une fois, indispensable. Le réalisateur filme différentes séquence avec une intensité inégalable si bien que le spectateur est littéralement emporté au-delà de la Terre à plusieurs centaines de kilomètre d'altitude où la pesanteur n’est plus omniprésente. La musique joue aussi un rôle important, puisqu'elle ponctue les scènes fortes et intenses mais l'absence de musique et de son est parfois curieuse et ajoute encore à l'impression de vertige. Le caractère tragique du film provient de cette bataille pour la survie envers et contre tout. Car l'acharnement des éléments contre Sandra Bullock met en relief le tragique, le destin du personnage n'est jamais certain et la mort semble pouvoir la rattraper n'importe quand, et c'est pour cela que la lutte continuelle devient passionnante. Sandra Bullock porte la quasi-totalité du film seule avec une interprétation absolument formidable, George Clooney est également irréprochable. La durée du film est particulièrement bien jugée, jamais le spectateur ne s'ennuie, dans ce film qui pourtant prenait beaucoup de risque car les films avec un casting composé de deux acteurs sont peu courants. En vérité, "Gravity" est une réussite totale, largement à la hauteur de différentes critiques qui le couronnent comme meilleur film sur l'espace, ce que l'on confirme. "Gravity" est le meilleur film sur l'espace, peut-être le meilleur film de l'année 2013.

Immersif est un terme qu'on emploie beaucoup en ce moment pour parler de certains films comme d'une "expérience". J'ai lu par exemple que Léviathan, horrible documentaire sur un bateau de pêche filmé en caméra gopro était un film "immersif": j'en suis sorti écoeuré, comme si j'avais été enfermé de force dans les toilettes d'un chalutier pendant plus d'une heure. Gravity se veut lui aussi immersif. Un grand bain d'espace, voilà ce qu'on nous promettait. Je devais me sentir "en apesanteur", mais je vois tout de suite la machine qui fabrique toute cette "poésie de l'espace". Au lieu d'être léger et flottant, le film est lourd, poussif. Après l'accident technique de la vingtième minute, il avance par stations : Sandra Bullock ouvre beaucoup de portes pour entrer dans des vaisseaux et elle appuie sur des boutons pour essayer de revenir sur Terre. Où est la contemplation promise? Il y a une telle impuissance à regarder l'espace, voire à le faire exister, que Cuaron et ses scénaristes ont jugé bon de resserrer la deuxième partie du film sur le personnage de Ryan Stone (Bullock), astronaute dépressive, détruite par la mort de sa fille. C'est dans cette deuxième partie que Gravity va révéler sa vraie nature: moins "immersif", il dérive vers le mélodrame et dit enfin ce qu'il est: une thérapie dans les étoiles. A ce moment, Ryan Stone hésite entre le néant dans lequel se trouve sa fille et le monde des hommes, réduit à de lointains aboiements de chiens perçus à travers les ondes radio. Des larmes se décollent des joues de Sandra Bullock pour voler jusqu'à nous, en 3D. A ce moment, j'ai entrevu quel beau mélodrame Gravity aurait pu être si Cuaron avait été moins prétentieux, s'il n'avait pas voulu faire aussi ce film "en apesanteur", flottant quelque part entre 2001 de Kubrick et Mission to Mars (en beaucoup moins bien).
Voir la critique du film sur mon blog.

Franchement, j'appel ça une belle grosse surprise, voir du très grand cinema. En voyant la bande annonce, je m'attendais à un bon petit film, mais pas à un grand film. Car j'ai vraiment été étonné d'avoir aimé ce film à ce point là, car j'ai tout simplement adoré. Alfonso Cuaron avait déjà fait du très bon travail avec le chef d'oeuvre du troisième opus de la saga Harry Potter, '' Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban '' (qui est au passage, mon opus préféré de la saga après '' Harry Potter et la Coupe de Feu '' et '' Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 2 ''), mais il a encore réussit à m'épater avec ce film. J'ai tout simplement eu l'occasion de voir une expérience exceptionnelle et époustouflante. Si vous adorez les films dans l'espace, allez voir ce film, vous n'allez pas être déçu. La réalisation et la mise en scène sont en un mot, magnifique. Les plans de cameras sont incroyablement bien travaillés. Donc il n'y a rien de négatifs à dire à propos de la réalisation et de la mise en scène, c'est que du bon, bravo Alfonso Cuaron, car c'est du jamais vu dans le septième art. Mais la principale raison pour laquelle je suis allé voir ce film, c'est bien évidement pour la 3D, qui est tout simplement impressionnante, pour moi il s'agit d'une des meilleurs 3D vu au cinema, mais la meilleur 3D reste de très loin celle du chef d'oeuvre de '' Avatar ''. Pour le scénario, je n'ai pas vraiment grand chose à dire dessus, à part qu'il soit très bon, mais c'est tous, vu que c'est un film dans l'espace. Le film est très bien rythmé dans l'ensemble, au niveau de la musique qui colle bien avec l'ambiance du film, et on a le droit à une bonne dose de suspenses et de scènes stressantes, que demander de plus. Même si il n'y a que deux personnages dans ce film, je les trouve très bien travaillés et assez attachants. Les deux acteurs du film sont vraiment excellent dans leurs rôles, notamment Sandra Bullock qui est en pleine forme, et George Clooney qui est convaincant lui aussi. Ce qui est dingue, c'est que le film ne dure que 1H30, mais on en a pas du tout l'impression, vu qu'on est captivé. spoiler: Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky (George Clooney) qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre -- et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste. Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...
En conclusion, '' Gravity '' est un film magistral que je vous conseille absolument d'aller voir en 3D, en 2D ça ne sert complètement à rien, vu que c'est un film fait pour la 3D. Pour moi, '' Gravity '' est le film de cette année 2013, avec '' Man of Steel '' et '' Oblivion ''. Un Chef d'Oeuvre, 5/5.

Gravity ou plutot Calamity : comment oser mettre 2 3,4 ou 5 étoiles à ce vide intersidéral. Meme une 1/2 c'est déja trop !

Scénario inexistant et digne d'armagedon independance day ou d'expendable. J’ai cru un moment que c’était Luc Besson qui l’avait écrit !
Sandra Bulock aussi expressive et indigeste qu'un bulot ou un oursin dans le patos. Clooney qui disparait de la scene après 20 min.
Incohérences multiples dans le non scénario :
- Comment une femme qui a perdu sa fille de 4 ans et dépressive a pu passer les tests de qualification de la Nasa (ils sont d'une intransigeance dingue) ?
- jamais la navette (qui ne vole plus depuis 2 ans), Hubble, les stations Iss (abandonnée) et chinoise (qui n'existe pas) ne se sont retrouvées sur les même orbites (sans parler de la coordination et du carburant que cela réclamerait).
C'est vrai que cela simplifie le jeu de "saute-station" auquel se livre sandra bulock en permettant aussi de faire 3 copié-collé aux scénaristes.
- Comment à l’extérieur de la navette ont ils pu passer à travers un nuage de débris alors qu'un seul grain de sable suffit à percer un blindage ?
- Que dire de ce passage entièrement pompé sur Wally à la fin pour rejoindre la station chinoise grace à un extincteur?
- Elle a aussi du apprendre le chinois en accéléré pendant son temps libre pour se désarrimer et se positionner pour faire sa rentrée dans l' atmosphère (quelques degrés d'erreur dans la trajectoire et bonjour l'étoile filante !)
- Comment une capsule livrée à elle même peut faire pour amerrir à 50m de la plage (2/3 de la planète étant couverte d'eau) ?

Bref elle aurait pu mourir 20 fois depuis le début !

Dans l'espace on ne vous entends pas crier : par contre la pseudo "musique" flippante avant chaque scène d'action est horripilante. Il suffisait de la supprimer (ou de la changer pour une plus discrète), de laisser simplement le bruit de la respiration, du pouls ou des parasites de la radio pour s’immerger un peu plus dans l'histoire et la solitude du personnage.

La 3d (de belles vues de la terre mais à part un boulon, une piece d'échec et une larme qui volent vers vous rien de transcendant) n’empêche en rien l' existence d'un vrai scénario.
Comme quoi un plan com avec le battage médiatique qui va avec transforme un navet en van gogh !

Bref vous enlevez 1h au film (les copié-collé du scénario), vous changez la bande son, et vous faite une vrai 3D immersive sur 360° et vous aurez 30 minutes pouvant passer à la geode (pour les plus optimistes ) ou vidéo-gag (le plus probable).

Si vous voulez du dépaysement, une vrai 3D, une histoire allez voir le dernier Jeunet, ou 9 mois ferme pour vous détendre.
Moi je vais revoir 2001 l'odysée et moon car question solitude face au vide spatial et scénario, on est a des années lumières.

Face au succès immense de Gravity, il est normal d'entendre de plus en plus d'avis divergents. Mais après visionnage, force est de constater que Alfonso Cuaron, nous livre une oeuvre remarquable, une expérience unique à voir au cinéma. En effet, le film raconte l'histoire de Ryan Stone qui, pour sa première expédition dans l'espace, se retrouve seule et tente de retourner sur Terre. Si l'intrigue et son objectif sont simples, les scénaristes ont eu la bonne idée d'inclure au personnage un combat interne qui va de paire avec sa tentative de se libérer de l'espace. Sandra Bullock est formidable dans son rôle, et Georges Clooney, qui la seconde, joue également très bien. Bien sûr, les effets spéciaux et la 3D sont remarquable (le noir aidant) et les plans-séquences trouvent toutes leur utilité ici. Après "Harry Potter 3" et "Les Fils de l'Homme", Alfonso Cuaron s'impose de plus en plus comme un réalisateur incontournable.

Comme pour le récent After Earth, je pensais miser sur une valeur sûre, parce qu'au prix de la place aujourd'hui, on réfléchit à deux fois avant d'aller au ciné! Seulement voilà, j'ai encore l'impression de m'être fait complètement avoir, d'autant que d'autres films à l'affiche nettement moins médiatisés ne m'auraient certainement pas fait autant regretter mon argent, j'en suis sûre!
On nous ment!! Les médias nous ont vendu du rêve avec de belles images et le beau George Clooney.
Lui est à peine présent et absolument pas du tout crédible dans son rôle.
Les images, elles, sont chouettes...au début.. car on s'en lasse très vite puisque c'est la même pendant tout le film. Quant à la 3D, c'est toujours pareil : elle ne sert à rien!
Les scènes sont d'une longueur assez impressionnantes pour un film qui ne dure pourtant qu'une heure trente (et heureusement!). Elles sont également agaçantes dans le style "j'ai 7 minutes pour réparer l'engin mais je regarde en l'air pendant 5 minutes". On a envie de lui crier : "Mais Bon sang, répare le ton machin et casse-toi!!!" Mais voyons le positif, au moins, ça maintient éveillé!
Ah oui et aussi, depuis quand on est spoiler: à poil dans une combi de cosmonaute
?
Un conseil: fuyez ce film! Aucune crédibilité et aucun plaisir à regarder!

Quatre ans... C'est en effet le temps qu'il à fallu à Alfonso Cuarón et à son équipe pour finaliser ce projet. Un projet qui à pris des proportions énormes. Pour la plupart des réalisateurs, il faudrait être fou pour essayer de reproduire un film sur l'espace. Cuarón dit dans toutes ses interviews qu'il à eu un mal fou pour crée l'atmosphère lourde et pesante de l'espace. On comprend très vite pourquoi dès la première scène. C'est avec brio que le metteur en scène termine ses plans, mais aussi grâce à deux excellents acteurs, qui, quant à eux, embellissent chaque scènes, que ce soit avec un regard, une parole ou un acte. Certaines personnes dans la salle murmuraient "Qu'est ce que c'est chiant" ou des "On s'en va?" à tout bout de champ. Ces gens-la ne profitent de rien, et surtout ne voie même pas le bijou qu'ils ont devant les yeux. Cela me dégoûte profondément, car Gravity ne montre pas seulement quelques prises de vue de la Terre, ça non. Gravity montre tout : la souffrance, la peine, le désespoir, la joie et tellement d'autres choses... Et le meilleur dans tout ça, c'est que les VRAIS cinéphiles le ressente aussi et ce, pour le meilleur et pour le pire.

On passe un bon moment devant ce film étonnant. Le problème c'est la 3D et le piqué de l'image...qui nous interdit des plans bluffants sur la beauté de la terre vue de l'espace... ce qui était, il faut bien l'avouer, le minimum pour un film avec de telles ambitions. Bref si beaucoup aiment penser qu'ils assistent là à ce que le cinéma peut produire de plus moderne et de plus grandiose, ce n'est certainement pas grâce à des lunettes en plastoc qui cantonnent la terre dans un flou en arrière plan. Il faut se faire une raison: nous ne sommes pas si avancés que cela en 2013... En 2006, Les Fils de l'Homme de ce même Alfonso Cuaron était terriblement plus novateur.

Autant le dire tout de suite, ce film n'est pas un "chef d'œuvre", juste un bijou numérique parfait. Rebutant la 3D j'en regrette presque de ne pas avoir payé 2€ de plus ... Seulement quelques phases du scénario sont assez intrigantes, la plus majeure c'est comment la NASA peut laisser des astronautes bosser alors que des débris peuvent les percuter même si au premier abord le risque est moindre ? Ou est le risque zéro ? Rien que ça on a du mal a y croire. Et même si Sandra Bullock sera très certainement oscarisée je reste suis resté très septique quand a son rôle dans certaines scènes. Et autre point négatif, c'est la musique "héroïque" made in USA, durant les scènes d'espoir et/ou de désespoir de Ryan, perso ça m'insupporte ... Mais le reste est absolument fabuleux ! Visuellement Gravity est extraordinaire, très immersif et palpitant, une vrai expérience au cinéma qui révolutionne le genre.

Rien que pour les effets spéciaux, je suis obligé de mettre la note maximale. On est vraiment arrivé à un stade où on pourra faire difficilement encore mieux à l'avenir. Et pour le coup, la 3D vaut vraiment le détour, on se croirait parfois presque dans une attraction. Avec une histoire qui tient très bien la route, on peut dire que Gravity prend une place importante dans l'histoire du cinéma.