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Requiemovies
206 abonnés
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3,0
Publiée le 18 janvier 2012
Roland Emmerich et le drame historique. Tout une œuvre. Le passif du réalisateur ne plaide d’aucune manière en sa faveur, en outre, le gouffre qui sépare ses précédentes réalisations de cette dernière permet de porter une curiosité prononcée sur « son » projet.
Relecture de la fameuse « controverse Shakespearienne » Emmerich met en premier lieu son savoir faire des effets spéciaux au service de l’œuvre. En effet, la reconstitution historique est élégante et soignée autant sur les plans d’ensemble que pour les décors intérieurs. Esthétique, validée.
Sa mise en scène est des plus classiques, sans esbroufe ou effet tape à l’œil, très bien pour une œuvre de ce genre qui ne supporte rarement, des effets maniérés pour donner du relief à l’ensemble quand le scénario est vide. Mise en scène, validée.
Le scénario est quant à lui entre une tragédie grecque et drame shakespearien et correspond au ton général de l’ensemble et surtout à son sujet. On retiendra cependant une touche de soap assez malvenue qui n’entache pas l’ensemble mais donne au film un goût de facilité. Script en demi-teinte. L’interprétation est classique et habitée, en majorité par les valeurs sûres des « planches » anglo-saxonnes. Casting parfait.
Cependant quelque chose dénote dans l’ensemble, un scénario se voulant trop moderne dans son évolution, trop contemporain dans ses « twists », des retournements de situations trop convenus, et quelques rôles écrits avec une facilité poussée, ou pire, flirtant avec des clichés imposés, le personnage de W.Shakespeare aurait mérité plus de nuances. Roland Emmerich pêche donc non pas sur la fin mais sur un point essentiel, la dramaturgie de son long métrage. Venant du film « pop-corn » on sera quelque peu indulgent et retiendra le divertissement historique à défaut d’une véritable œuvre dramatique où la psychologie des personnages serait mis en avant. Film distrayant. http://requiemovies.over-blog.com/
Après avoir dit "et si la Terre était détruite par des extra-terrestres?","et si la Terre était détruite par des événements climatiques?","et si la théorie de 2012 était vraie?", Roland Emerich, fausse référence cinématographique, adepte inconditionné du film catastrophe, s'attaque à une nouvelle probabilité, loin très loin de son registre, "et si Shakespeare était un escroc?". Le moins que l'on puisse dire c'est que l'intrigue se révèle assez alambiquée dès le départ, et les effets de style (l'ouverture dans un théâtre new-yorkais) sont pauvres et peu originaux. Mais pour peu que l'on s'accroche pour suivre l'histoire, on y trouve largement son compte. Et si les nombreux flashbacks ne vous effraient pas vous pourrez alors apprécier l'incroyable performance de Rhys Ifans en compte d'Oxford déchu. On se laisse alors entrainer dans cette curieuse théorie, énoncée pour la première fois par Freud, cette histoire bien menée pour finalement se rendre compte que, sans exceller, Roland Emerich propose un film d'une bien meilleure qualité (par la même beaucoup moins prévisible) qu'auparavant. Reste beaucoup de défauts, une mise en scène parfois maladroite, un casting inégal, une ambiance finale mélodramatique complètement pompée sur Amadeus, mais il faut reconnaitre ses qualités afin d'encourager le réalisateur à persévérer dans ce registre et s'améliorer sur son prochain film. A voir quand même, même par curiosité.
En allant voir ce film, je m'attendais à une sorte de gros film commercial à la sauce Emmerich, mais j'ai été étonnamment surpris, et dans le bon sens... Le réalisateur de 2012 et Independence Day notamment signe ici l'un de ses meilleurs films. Sans être une œuvre exceptionnelle, Anonymous est un film intéressant pour sa portée historique et son scénario accrocheur. En tout cas, c'est sans aucun doute le meilleur film d'Emmerich jusqu'à présent.
Le cinéaste allemand Roland Emmerich, grand spécialiste des blockbusters américains véritable pop-corn movie décérébrés (Independence Day - 1996 & Godzilla - 1998) et autres films catastrophes (Le Jour d'après - 2004 & 2012 - 2009), change radicalement de registre pour s’orienter vers le thriller historique en s’intéressant de près à la fameuse énigme (ou légende) qui voudrait que William Shakespeare ne serait pas l’auteur de ses œuvres. Prouver la paternité artistique de cette grande figure de la littérature anglaise, l’idée était intéressante, sauf que, connaissant Roland Emmerich, il ne pouvait pas se satisfaire du strict nécessaire et s’est donc senti obligé de nous pondre un thriller historique improbable et interminable (de 140 minutes !), magnifié certes par une qualité photo soutenue (mais intégralement filmé sur fond vert au studio de Balbersberg, les décors censé représenter l'Angleterre élisabéthaine du 16ème siècle finissent rapidement par sentir le carton pâte à plein nez et les incrustations à foison). Ajoutez à cela un scénario à tiroir dès plus labyrinthique (alternant entre plusieurs époques, sans parler de la multitude de seconds rôles, il y a avait de quoi perdre quelques spectateurs en cours de route). Manipulations, complots, mensonges, inceste, trahisons, Anonymous (2011) ne lésine devant rien et c’est bien cela son problème, ne pas avoir su se limiter au strict minimum au point d’en devenir écœurant (fort heureusement pour nous, les acteurs s’en sortir relativement bien).
Malgré ce que l'on pourrait penser, "Anonymous" n'est pas un film sur les hackers ^^. Non, non, c'est une reconstitution historique - au propre comme au figuré - dont le script (rédigé en 1990 mais remisé au placard suite à la sortie de "Shakespeare in love" en 2000) a pour point de départ l'un des plus grands mystères littéraires : William Shakespeare et son oeuvre dont l'authenticité n'a cessé d'être remise en cause (en effet, beaucoup tiennent pour irréaliste la théorie officielle voulant que ce fils de commerçant illettré ait pu devenir l'auteur de tant de chefs d’œuvre et ce d'autant plus qu'aucune relique écrite et signée de sa main n'a jamais été retrouvée) ... Habitué des blockbusters de destruction massive aux effets spéciaux envahissants ("Independance Day", "Le jour d'après", "2012"), Roland Emmerich nous livre ici un puzzle qu'il nous faut reconstituer pour en comprendre toute la teneur (ce qui demande à mon avis plusieurs visionnages). Captivant sur le fond, ce film d'époque se dilue dans son scénario bordélique à souhait qui aura tôt fait de perdre le spectateur en route ! Entre les intrigues des personnages secondaires venus brouiller le thème principal, les flash-backs incessants et peu précis, la confusion règne et ce qui aurait pu être un coup de maître se transforme donc rapidement en coup d'épée dans l'eau et ce, malgré des décors et des costumes soignés, une atmosphère sulfureuse, des acteurs investis et un souci esthétique toujours présent. Le casting s'en sort également plutôt bien mais la durée du film (2h15) révèle rédhibitoire le fouillis ambiant ... Pour conclure, le postulat était intéressant sur le papier mais apparaît complètement brouillé par une mise en scène trop alambiquée : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Telle est effectivement la question ...
Mais qu’est-il arrivé à Roland Emmerich ? Oui, celui des blockbusters navets, de Independance Day à 2012… Il a enfin fait un film ! Enfin il a essayé. Veut-il soudainement s’offrir une nouvelle carrière plus « respectable » ? Cela aurait pu fonctionner, mais non. Cette version de la vie de Shakespeare et de la provenance de ses œuvres est vraiment faite de façon trop balourde. Le scénario est assez tarabiscoté. Mais cela va très vite, pas de temps mort, on ne s’ennuie pas vraiment. Le changement incessant d’époque perturbe un peu au début, et on ne sait plus qui est qui mais cela rentre dans l’ordre assez vite. Le plus gênant est que d’entrée le postulat de l’imposture nous est imposé... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-anonymous-96710208.html
Et si Shakespeare n'avait jamais écrit une seule de ses pièces. Et s'il s'avérait que c'était Édouard de Vere qui avait tout écrit. Et si Edouard de Vere avait été l'amant de la Reine Elisabeth. Et si, et si, et si... Le nouveau film de Roland Emmerich entend faire la lumière sur le "secret" qui entoure l'un des plus grand auteur britannique, toute époque confondue. Mais au final, le réal plus habitué au film catastrophe, semble plus motivé pour colporter une vague rumeur, plutôt que de tenter d'étayer véritablement une thèse. En voyant le film, on ne peut que se dire qu'il n'est pas du tout convaincu par ce qu'il avance. Le film en prend un coup, puisqu'il ne révèle aucun intérêt, ni historique, ni fictionnelle. Roland devait trouver ça cool, ça aurait pu éventuellement l'être, reste que ça ne l'est pas. On peut quand même mettre au crédit du film, une esthétique travaillée, des décors et costumes assez bien foutus et à la limite un casting sympathique.
La ténuité de la mise en scène n'enlève pas au récit, son manque de pertinence. Il est vrai qu'à la vue de son apologue éloquent, en plein théâtre new-yorkais, on s'attendait à plus de punch dans le contage d'une histoire, faite toutefois de flash back et foward bienvenues, sauvant d'une certaine mesure l'ensemble ... Un Shakespeare soporifique !
Très bonne surprise que ce film qui aborde un sujet passionnant (Shakespeare ne serait pas à l'origine des pièces signées de son nom), transformée en véritable tragédie grecque, avec ses histoires de famille rocambolesques (c'est du old boy à la cour du roi) et mise en image avec beaucoup de moyens et beaucoup de passion. On sent le réalisateur porté par son sujet, et essayant de brider sa propension à trop en rajouter. Reste que l'histoire est parfois confuse, avec de nombreux flashs backs et des personnages qui se mélangent un peu dans la tête du spectateur. Mais l'ensemble est suffisamment bien mené et mis en image pour qu'on s'y attarde, malgré une durée un peu longue.
Une très bonne histoire très bien mise en scène par Roland Emmerich que l'on attendait pas dans ce registre. Rhys Ifans est excellent et s'offre un de ces meilleurs rôles. Un très grand plaisir tout le long du film malgré quelques longueurs.
Que dire de ce film, l'histoire est intéressante, la reconstitution historique est hallucinante et Rhys Ifans est excellent et pourtant le film est raté... C'est long, laborieux, brouillon, manquant de rythme. La où on s'attendait a ce que le réalisateur s'attaque a l'aspect littéraire de l'histoire, il nous sert un film historique... Personnellement Shakespeare m'intéresse énormément mais l'histoire d'Angleterre et des Tudor nettement moins! Ce film reste comme un os de poulet en travers de la gorge. Trop indigeste pour moi!