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belo28
70 abonnés
1 130 critiques
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2,0
Publiée le 4 janvier 2012
Même si l'idée est intéressante, même si la mise en scène est plutôt réfléchie...Le film ne tient pas sur la longueur! Une photographie trop approximative pour plaire, des acteurs qui ne sont pas vraiment des acteurs, des incohérences historiques et scénaristiques très difficile à avaler... Reste une ouverture ett une fermeture qui pourrait renfermer un contenu nettement supérieur sur la base d'une telle idée!
Sur une idée de départ excellente et une hypothèse très plausible, le développement de ce film est à la limite du pénible : trop long, très lent et surtout, pour nous qui ne sommes pas Anglo-Saxons, des références non décodées à des personnages, des faits historiques et un contexte politico-culturel un peu mystérieux... Il en résulte qu'on est un peu perdu là-dedans et qu'il faut sans cesse ferrailler contre l'incompréhension et même l'ennui. Mais je pense que pour des Anglais ou des Américains, ce film est sans doute à la hauteur et sera peut-être mieux apprécié. PS : le début et la fin du film sont une réelle trouvaille.
Gros a priori avant d'entrer dans la salle: il faut dire que le postulat du film est basé sur une théorie, le type de théorie horripilante qui n’apporte rien si ce n’est de la stupidité. Et bien hormis le parti pris théâtral de Emmerich (littéralement, comme le film est raconté depuis une scène de théâtre), assez moyen, le film est scotchant du début à la fin. Déjà, la photographie est magnifique. Ensuite on prend plaisir dans ces intrigues de pouvoir dans un film d'époque en costumes. Un vrai-faux film historique et sûrement le meilleur film d’Emmerich a ce jour, en tout cas le plus mature.
Emmerich or not Emmerich ? Pour moi, ça fait bien longtemps que la question ne se pose plus tant le réalisateur teuton nous fait vibrer depuis plus de vingt ans avec ses films à grand spectacle et à coups d'effets spéciaux tous plus ambitieux les uns que les autres. Pas de tape-à-l'oeil néanmoins pour une fois ici avec cette évocation historique et littéraire autour de William Shakespeare. Projet plus modeste donc, "Anonymous" n'en reste pas moins passionnant et l'habituel talent de l'allemand nous fait passer comme d'habitude un très bon moment. La reconstitution d'époque est léchée, l'intrigue est prenante et les personnages flamboyants. Deux petits bémols : on a du mal à suivre au début du fait de l'imbrication inceptionnesque de deux ou trois époques différentes et ce message sans cesse martelé que le petit William serait le plus grand auteur, écrivain et poête du monde (alors que c'est bien entendu notre Victor Hugo à nous qu'on a qu'est le meilleur) est toujours un brin pénible. Je pardonne toutefois volontiers au cinéaste qui même sans maîtriser le pentamètre ionique montre bien l'intemporalité du gratte-papier anglais, s'amusant à imaginer quelles auraient pu être les origines politiques de chacune de ses oeuvres. Ainsi, je ne donnerai peut-être pas mon royaume pour ce film, mais certainement un sincère satisfecit !
Alors je pense que les critiques se sont un peu emballés elles ont été dur. Car on a une excellent réalisation avec une superbe photographie ce qui prouve que c'est un bon réalisateur la musique est superbe. La mise en scène est génial et les acteurs aussi. Mais le gros très gros problème du film est le scénario la base du film à complètement manqué sa cible on se perd dans un sujet vide qui est complètement à coté de l'idée de base malgré quelque rebondissement et des personnages crédible. Les dialogues s'apprécie malgré le manque de différence pauvre, riche. Le personnage William Skeaspeare est juste mauvais. Les costumes sont bien dommage ce film.
Ce film fait partie du tout petit nombre de films devant lesquels je me suis vraiment emmerdé. L'histoire de Shakespeare était plutôt alléchante, le problème c'est qu'ici le film traite plus des histoires de cul de la reine et de son futur héritier que de Shakespeare. La bande annonce est vraiment trompeuse sur ce coup-là. Une réalisation à laquelle je n'ai pas du tout adhérer. Le film n'arrête pas de faire des bonds dans le temps et je n'y ait strictement rien compris à certaines scènes du fait qu'il est difficile de se situer dans le temps. Les acteurs sont pas géniaux. Je justifierait la demi-étoile pour les décors (peu nombreux), et pour les quelques scènes dans le théâtre pour les représentation des pièces de Shakespeare.
Ces 2 heures auront vraiment été un calvers pour moi, et plus le film avançait plus l'envie de quitter la salle, comme l'ont fait de nombreuses personnes pendant la diffusion, me démangeait. Je suis cependant resté, à mon grand regret...
Même si ça reste du domaine imaginatif du fond des scénaristes afin de porter cette réalisation de « 2012 », « Stargate », les meilleurs aux pires, « « Independence Day 1 et 2 », « Godzilla », « Universal Soldier », c’est un cinéaste qui se débrouille pas trop mal. Le décor, la reconstitution numérique de l’époque post médiévale, une vraie renaissance qui débute, ses costumes lui correspondent sont joliment anglais, bon travail là dessus. Un peu de voyage dans le temps d’une mise en scène qui avance sur son temps, dans une tournure de direction que prend la caméra, un pas en arrière pour enfin arriver à terme au présent du futur après le règne d’Élisabeth Ier. Le théâtre de la détente au service des monarques parmi les spectateurs et ses sujets nobles accompagnateurs pour opérer la censure royale, en déviation politique, les pièces de théâtre divertissent son bon peuple. Les guerres périodiques sont des scènes patriotiques, chez les îlotiers anglo-saxons, le voisin continental ennemi juré français par exemple comme tête de turc. Siècle de dispute hégémonique, question éternelle de religion sur la table ronde des chevaliers au service du roi cœur de Lion. La chasse aux plans des conjurés déjoués comme les paroles sacrées de son hymne national, « God save the Queen » littéralement. Quand je vois un film sur l’histoire britannique, je tombe sur les reines Élisabéthaines, ce n’est pas désagréable à se cultiver sur sa royauté. Pour revenir à cet auteur homme de l’ombre sous la plume de William Shakespeare, la paternité des œuvres immortelles anglaises dont « Roméo et Juliette », « Hamlet » reviennent, le comte Edward de Vere et d’Oxford est la théorie anonyme du scénario invraisemblable mais pas irréelle. Un mystère qui le demeura, illettré voir juste une invention pour cacher l’obscurité des personnages importants qui ont vécu, pas de preuve tangible ni de coup de génie dans ce beau film tout simplement.
Adepte des blockbusters destructeurs, Roland Emmerich s'essaye au petit budget avec un film portant sur une controverse historique intimiste. William Shakespeare ne serait pas l’œuvre de ses pièces !
Malgré ce changement total de genre, dés les premières images, on reconnait la patte du réalisateur allemand. La qualité photo est de grande qualité avec des décors soignés offrant une très belle reconstitution de l'époque et des plans ingénieux qui nous plongent dans une atmosphère atypique. De plus, les acteurs sont convaincants malgré un problème majeur : ils se ressemblent tous. Cela n'aide pas à la compréhension face à la multiplicité des personnages et la complexité de la construction du récit (nombreux flashbacks). La confusion règne pendant deux heures et le résultat final est que j'ai eu du mal à comprendre quelque chose (en deux tentatives : VO puis VF)...
A croire qu'Emmerich voulait montrer au monde qu'il était capable de faire un bon film sur un sujet littéraire complexe avec un budget limité pour se défaire des préjugés. C'est raté.
Roland "Le Bourrin" Emmerich est de retour. Celui qui dispute le titre de plus mauvais réalisateur vivant avec Michael Bay avait prédit que 2012 serait souffrance en sortant fin 2010 la grosse bouse "2012". Ce qu'on ne savait pas, c'est que 2012 serait la fin du monde ... cinématographique selon Roland. Car cet Anonymous est au cinéma ce qu'une merde dans une coupe à glace est à la gastronomie. Très osé, mais exécrable (quoique dans le second cas, répréhensible par la loi, ce qui devrait être le cas de tout ce qui vient du Bourrin). Tout est mauvais à l'extrême, du jeu des acteurs à la mise en scène, juste hallucinante de nullité. A quoi rime de nous infliger des passages ridiculement interprétés des pièces de Shakespeare en faisant des gros plans sur la populace qui soudain est frappée par un éclair de génie et salue chaleureusement les comédiens la larme à l'oeil ? Il s'avère que le Bourrin ne doit pas beaucoup aimer le théâtre pour en avoir une telle vision rabaissante. Si ce film était sorti une semaine avant, il aurait eu le titre peu honorifique de pire film de 2011. Ce n'est que partie remise, et il faudrait que Michael Bay sorte un film cette année pour qu'Anonymous ne remporte pas ce prix dans un peu moins d'un an.
Toujours aussi étonné que ça soit Roland Emmerich qui ait réalisé le film ... Tout d'abord parce que ce n'est pas un gros tas d'effets spéciaux sans âme et ensuite car il en dégage une poésie et une déclaration d'amour au théâtre . Certes le film est parfois ennuyeux (oui pourtant il m'arrive rarement de le dire) mais cela reste quand même plutôt bon, notamment grâce à une esthétique soignée et des personnages intéressants . Ce que j'ai trouvé dommage est le fait que le personnage de William Shakespeare soit relégué au second plan, alors que le film est censé tourné autour de lui. Voilà le film le plus personnel de Roland Emmerich (et le meilleur) qui prouve bien que même les pires ont du bon .
Plus habitué à nous en mettre plein les mirettes dans des films apocalyptiques tape à l'oeil mais pas dénué d'un immense sens de spectacle et du divertissement, Roland Emerich fait une pause pour s'engager dans un chemin de traverse, presque à l'opposée de ses vieux réflexes. Sur l'une des nombreuses théories concernant la véritable identité de William Shakespear, il signe un film plutôt agréable à suivre, une bonne surprise, malheureusement un peu longue et qui finit par tourner en rond sur la fin. Si on peut voir ça et là quelques plans et quelques idées agréablement surprenants, le tout reste un peu trop sage et académique pour rester durablement en mémoire.
Roland Emmerich, habitué des grosses productions, change de registre pour se consacrer à un film plus historique, à partir de la théorie selon laquelle Shakespeare ne saurait pas réellement l'auteur de ses écrits. Le synopsis est alléchant, mais attention tout de même, il faut s'accrocher pour suivre cette histoire alambiquée. Le cinéaste choisi une voie compliquée, où tout va très vite: de nombreux personnages, des allers-retours entre différentes époques, un contexte historique peu expliqué, des conspirations ambiguës... Le rythme est assez soutenu, les évènements suivent une dynamique rapide, c'est pourquoi on peut facilement perdre le fil et avoir des difficultés agaçantes à resituer chaque chose au début (même si on finit par s'y retrouver). Mais c'est aussi cette dynamique qui donne un ton intéressant à la mise en scène. Petit à petit on assemble les pièces du morceau, et on commence à apprécier le jeu charismatique de Rhys Ifans, et la reconstitution des décors d'époque. Mes critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Et si Shakespeare n'avait jamais écrit les chefs-d’œuvre qu'on lui connaît ? Voilà le postulat dont part Roland Emmerich pour "Anonymous", loin de ses films catastrophes qu'on lui connait. Et pourtant il s'en passe des catastrophes dans le film avec ces histoires d'héritage de la couronne, de fils bâtards et de dramaturges qui ne sont pas ceux que l'on croit. Pour une fois, le cinéaste a un sujet intéressant mais il n'exploite pas assez le filon, le résultat semble artificiel surtout à cause de la photographie et de la froideur des personnages (Rhys Ifans ressemble à un zombie et Vanessa Redgrave en est quasiment un). Le scénario est également mal exploité mais étonnamment, le film parvient parfois à captiver notamment quand il s'attache aux intrigues de la Cour anglaise.
En raison de la présence du réalisateur Roland Emmerich (2012, The Patriot, Godzilla,...), je m'attendais à une version trés édulcorée et superficielle de l'oeuvre de William Shakespeare. Et, en fait, pas du tout !!!! Certes, malgré un budget relativement faible par rapport à ses précédents films (30 000 000 de dollars tout de même), "Anonymous" conserve quelques accents holywoodiens en faisant notamment la part belle à l'action et à une certaine romance. Mais à côté de cela, ce long métrage possède une âme en étant vecteur d'émotions et d'une certaine ambiance. La retranscription architecturale de l'époque ainsi que ses costumes forcent l'admiration; de même que les acteurs dont les dialogues leur apportent beaucoup de crédit. En plus, le réalisateur allemand a le mérite de nous proposer une version alternative de l'histoire du dramaturge anglais: celle de son imposture. Puissant, magnifique, émouvant, divertissant, Emmerich signe ici un excellent drame historique.