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Fêtons le cinéma
687 abonnés
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2,0
Publiée le 11 février 2020
L’image de The Rite est d’une laideur démoniaque qui ne pourrait à la rigueur se justifier que dans les scènes de possession et d’exorcisme, scènes plutôt réussies puisque dépouillées des lourdeurs scénaristiques : les prêtres et la personne possédée sont réunis dans une pièce sombre, la musique monte à mesure que s’exprime le Diable et que se convulse le corps avec une précision quasi chirurgicale, assez proche en ce sens du cadre mortuaire dans lequel est contraint d’évoluer le jeune Michael Kovak. Pour le reste, un cadrage approximatif se heurte à une volonté d’esthétiser les lieux sacrés, engendrant une mixture sans forme véritable ou plutôt sans cohérence artistique. Et si l’image est laide, l’acteur principal est bien pâle : dépourvu de charisme, il se traîne d’un lieu à l’autre entre deux flashs qui le raccordent à un traumatisme passé. Or, ces maux ne prennent jamais la consistance nécessaire à l’empathie ou à la compréhension, et nous autres spectateurs suivons l’apprenti-prêtre dans ses courses contre le Malin avec une certaine indifférence. Fort heureusement, il se confronte à un acteur lui confirmé et ici parfait dans son rôle : il s’agit d’Anthony Hopkins qui retrouve une froideur à la Hannibal Lecter, amplifiée par l’âge et le caractère sacré de sa mission. Le voir fixer du regard une jeune fille dans un parc avant de la frapper violemment glace le sang, de la même manière que ses silences et ses poses font planer une menace d’un ordre presque métaphysique. Hopkins habite le film comme le Diable l’esprit des tourmentés, et c’est tant mieux pour nous. Notons également la qualité de la partition signée Alex Heffes, dont la clausule laisse entendre ce qui deviendra quelques mois plus tard l’un des thèmes de Maléfique (signé cette fois James Newton Howard). Pas de quoi bouder ce Rite, mais pas de quoi s’extasier non plus. Manque une véritable vision de la possession et de la foi, manque une recherche esthétique qui seule aurait permis au film de se démarquer du tout-venant d’un genre riche en productions insipides et racoleuses.
Ce film a le mérite de ne pas abuser d'effets spéciaux et cela fait plus vrai et plus authentique sinon les scènes d'exorcisme sont bien réalisés (notamment avec la fille enceinte) mais le final ne m'a pas totalement convaincu (le démon hurle trop facilement son nom), au bout d'1h50, on se dit que l'ensemble est assez bon et que ce point de vue sur l'exorcisme n'est pas pire qu'un autre.
Un scénario déjà bien revue et le film reste vide pour les connaisseur du genre. La réalisation et le jeu d'acteur sauvent un peu le tout mais pas asset pour en faire un bon films.
Porté par un très bon acteur quasi principal, ce énième film de genre (sur l’exorcisme) est quand même légèrement long à démarrer. spoiler: Entre la soit disant formation d'un jeune prêtre qui au final n'y croit plus franchement, et ses premières confrontations envers des possédés, auxquels il croit encore moins, cet ensemble fait perdre sa vitesse au contenu. Je tiens quand même à signaler l'overdose de crucifies dans ces films, petits moyens ou gros, à un moment donner, çà donne plus envie. Mais passons. Le jeu est très bien ainsi que les réactions très bien jouées, la première grande scène est génialement mise en scène même s'il manque un petit pas grand chose pour qu'elle nous soit encore meilleure. Anthony lui est très même si dans une scène d'exorcisme, la première en fait, j'ai réellement bien cru qu'il faisait çà en mode va vite. Il faudra malheureusement attendre la fin pour voir la vrai scène quasi spectaculaire. On est encore loin d'une mise en scène et frissons à la "Conjuring".
Pour les amateurs du genre dont je fais partie, c’est un beau film. Une ambiance troublante, oppressante, de belles images de la ville éternelle, des scènes de possession plutôt réalistes, plus crédibles que dans l’Exorciste et assez déstabilisantes. Très bonne interprétation des acteurs.
La face obscure de la foi, Anthony Hopkins régale, parfait sous les traits de ce prêtre aux méthodes peu orthodoxes. Une réalisation de Mikael Häfström beaucoup trop plate, sans saveur et malgré quelques retournements de situation intéressants et un climat parfois anxiogène, "Le Rite" pèche par son manque de rythme. Sans réelle conviction, moyennement joué par COLIN O'DONOGHUE manquant totalement de charisme, tout le contraire d’ANTHONY HOPKINS qui en impose beaucoup par sa présence. À noter que la bande son est très bonne, les bruitages et effets sont très bien utilisés, l’ambiance est sombre mais sans jamais être angoissante ou terrifiante. La fin m’a bien plu ce qui vient conclure admirablement bien ce film. Un film pour les amateurs du genre.
Très bon film pas juste un film d'épouvante avec des effets spéciaux visant a faire crier le public. Au de la d'être un film "qui fait peur" the rite nous pousse à nous interroger sur la vision du monde, du bien ou du mal que nous pouvons à voir. J'invite ceux qui le veulent à lire le livre dont il est tiré. Anthony Hopkins ne m'a pas déçu. Je recommande
Bon film qui se laisse regarder, on ne voit pas le temps passé. Anthony est toujours au mieux de sa forme et c'est dans ce type de rôle (un peu allumé) qu'il excelle. Par contre, il faudra écarter un peu toutes les âmes un peu trop "religieuses" qui pourraient ne pas en sortir indemne. En effet, le fond de ce film est l'exorcisme et les scènes sont tellement réalistes que l'on pourrait commencer à les croire comme vraies comme moi, athées convaincus , alors que dire des croyants! En conclusion, à voir pour passer une bonne soirée, se faire peur entre amis, mais éviter de faire voir ce film aux croyants
Rien de nouveau à proposer dans la filmographie de l'exorcisme, les acteurs joue plutôt bien m'enfin rien d'extraordinaire, on connait la suite des événements tout au long du film. Le rôle du prêtre sceptique qui va retrouver la foi grâce au démon c'est un grand classique et appart quelques croix retournées et des bracelets magiques rien d’excitant. On est loin du film "L'exorciste"de Friedkin qui nous fait commencer en Iraq du nord avec des symboles forts tout au long du film. Prière dans le premier plan, chien qui se battent signifiant la présence du démon en toute chose, sdf qui interpelle le prêtre posant ainsi la question du rôle du prêtre à notre époque...etc.
Sujet traité de façon intéressante et originale, et plus complète que les films d'exorcisme classiques. Il ne faut pas s'attendre à des têtes qui tournent, mais le réalisme de ce film fait d'autant plus peur...
A première vue, l'approche "réaliste" (un bien grand mot pour ce folklore de dévôts) ou à tout le moins sceptique est intéressante. Ainsi ce jeune prêtre en formation qui doute et suit un vieux de la vieille dans ses exorcismes hebdomadaires à Rome, ville bénie de Sa Sainteté et sanctuaire séculaire du catholicisme.
Puis, comme il est décidément impossible de résister (la voie du Malin sans doute), le film se vautre dans la foire des clichés mâchés et remâchés de l'exorcisme au cinéma (cf L'Exorciste, l'un des pères fondateurs) un cortège de simagrées, un florilège de contorsions et toutes les litanies qui s'ensuivent. Par ailleurs, les lenteurs sont légion, ce qui n'aide pas un film déjà passablement mollasson.
Anthony Hopkins tire toujours son épingle du jeu mais cela ne suffit pas pour absoudre cette ridicule diablerie.
Un film somme toute assez simple mais efficace car divertissant. En revanche, inutile d'espérer avoir peur, le film étant plutôt basé sur les questions que l'on peut se poser sur les démons, dieu et le diable... Selon une histoire vraie ! Un film bien documenté et non grand-guignol, ce qui est une prouesse pour un film de possession
L'acteur hopkins est déterminant dans la distribution. Il perce l'écran. Toutefois le scénario est bien construit. Deux thèses s'affrontent concernant les patients persuadés d'être possédés par le Diable. Une part sont des malades relevant de la médecine et psychiatrie. L'autre part relève de vrais cas selon l'église officielle. Comme rien n'a être prouvé ou l'inverse cette théorie est donc plausible. C'est la que le scénario est intelligent. Deux prêtres s'affrontent avec deux convictions opposées. Donc mystère pendant le film sommes nous face à de vrais cas où des cas relevant de la médecine ? La encore le scénario est bien construit car nous aurons la réponse progressivement et la finale au tout dernier moment. Film bien pense et bien joué, et qui n'en fait pas trop, juste ce qu'il faut pour nous effrayer en horreur. Mais la plus belle horreur n'est elle pas de se retrouver un jour pour de vrai devant le diable ? Alors qu'on en doute ? C'est le sujet de ce petit bijou de suspense qui s'inspire d'histoires vécues et de personnages existants patentés par le Vatican lui même. Que demander de mieux pour trembler ?
Anthony Hopkins semble mettre près d'une heure à entrer véritablement dans son rôle et sortir d'un jeu faussement débonnaire qui ruine la crédibilité de la première scène d'exorcisme. Par son approche, le film est assez proche de "l'exorciste", mais là où ce dernier avait beaucoup de finesse et où la psychologie du jeune prêtre doutant était plus aboutie, dans "Le rite" il n'y a pas grand chose très fin. Le prêtre n'évolue pas malgré des preuves tangibles, et finalement son comportement tout au long du film est assez incompréhensible. Reste le sujet surnaturel à lui seul fascinant, mais cela ne suffit pas pour convaincre. Pas plus que l'état spirituel du séminaire et de Rome...