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yannick R.
108 abonnés
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4,5
Publiée le 13 mars 2012
Hypertendu, "Possessions" a réussi à me fasciner pourtant je connaissais l'issue du scénario. Jérémie Renier, qui a pris 18 kg pour entrer dans la peau du tueur, est saisissant.
Film très bien interprété. Aucunes scènes "trash" sanguinolantes, qui laissent toute la place au thriller psychologique. Cela nous amène à réfléchir sur les démons qui ont habité le protagoniste au point de passer à l'acte...
Sur un sujet d'actualité et à partir d'un fait divers, l'affaire Flactif, Eric Guirado continue dans son troisième film d'explorer la place des sans-grades dans la société française d'aujourd'hui. Pour nous parler de cette guerre entre pauvres et riches, nous suivons une brochette de comédiens (Julie Depardieu et Jérémie Rénier en prolos et, dans des rôles plus secondaires, Alexandra Lamy et Lucien Jean-Baptiste en nouveaux riches. Le film déroule gentiment son histoire, à la manière d'un bon téléfilm. "Possessions", histoire de jalousie, opposant riches et pauvres et se terminant tragiquement pour les plus aisés, aurait pu être un film subtil sur une société à deux vitesses qui méprise les plus faibles. Mais que voit-on à l'écran? Toute une série de clichés qui alourdissent considérablement le propos. Les pauvres sont moches, boivent de la bière, n'ont aucune culture et sont mal élevés. Ils ont des voitures qu'ils "tunisent" à mort(je ne sais pas si cela se dit quand on pratique le tuning sur sa caisse), ils ont des enfants qui perturbent les classes et arrondissent leurs fins de mois en revendant des GPS tombés du camion. En opposition, bien sûr, les riches sont souriants, boivent du champagne à gogo, tirent des feux d'artifice et roulent en 4x4 haut de gamme. S'ils sont sympas, c'est que ce sont des arnaqueurs qui ont des choses louches à cacher, l'argent étale camoufle bien sûr des agissements plus opaques. Chez moi, cela a produit l'effet inverse voulu par le réalisateur (enfin je l'espère), j'en suis arrivé presque à plaindre les riches.... Julie Depardieu a beau froncer les sourcils pour dire combien elle est jalouse et qu'elle ne les aime pas ces salauds pétés de thunes, on n'y croit pas beaucoup. Alors que le film est sur le mode très lent, la jalousie m'a semblé monter trop rapidement pour être crédible. Même si la tension est d'un autre ordre sur la fin du film avec la prise de conscience de ces pauvres héros, le spectateur est quand même dans l'attente du générique pour pouvoir rentrer chez lui. Il faut noter cependant la performance de Jérémie Rénier, La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.com/2012/03/possessions-de-eric-guirado.html
En 1 mot : extrême... Extrêmement long... Extrêmement lent... Un film qui survole la psychologie des personnages et pour ceux qui ne connaissait pas la vraie histoire (comme moi-meme. le côté -faits réels- m'a fait resté jusqu'à la fin de la séance) les protagonistes apparaissent comme des clichés aux antipodes l'un de l'autre... La tension et le malaise de fin de film relève un peu le niveau quoique... On peut se demander comment des gens peuvent aussi vite (on a l'impression que seulement 3 mois sont passées) en arriver la. La confrontation pauvres vs riches tourne à l'avantage des protagonistes aisés et fait passer les autres pour des criminels sans culture... Pas sur du message souhaité par le réalisateur...
Film bien interprété mais l'histoire est un peu dérangeante, doit-on succomber à la violence quand on n'a pas ce que l'on veux ? doit-on être aussi peu équilibré face à ce monde d'envie ? Question posée par ce film , à nous de savoir ce que nous devons être !!! belle interprétation par les acteurs.
Inspiré par un fait divers, "Possessions" tente de nous faire comprendre comment un couple va en arriver jusqu'au meurtre envers un autre couple. La jalousie, la convoitise mais aussi tout simplement la bêtise font glisser lentement sur cette pente le couple interprété par Jérémie Renier et Julie Depardieu qui surprennent par leur capacité à jouer les gens simples en adoptant une voix et une gestuelle bien particulière, Renier poussant même la transformation physique à la bedaine qui pendouille par-dessus la ceinture. Si on ne peut qu'admirer ce travail, on reprochera aussi au film sa tendance à caricaturer les personnages dans des dialogues qui sonnent faux et la mise en scène, pas assurée qui semble chercher un style. Le travail de psychologie est intéressant mais globalement loupé ce qui fait que malgré ses bonnes intentions le film ne décolle jamais.
Ce film est un peu lent et se concentre sur la psychologie des personnages (qui paradoxalement me semble juste effleurée) et le cercle vicieux conduisant au drame. Sympa, sans plus.
Voilà bientôt cinq ans que l’on attendait des nouvelles d’Eric Guirado. Son précédent film, Le fils de l’épicier, était une des bonnes surprises de l’année 2007. Cette fois-ci il s’attaque à une histoire vraie. Possessions revient en effet sur l’affaire Flactif qui avait défrayé la chronique en 2003. Un promoteur du Grand Bornand avait été assassiné avec sa femme et ses trois jeunes enfants par un de leur voisin. Le film retrace bien la progression dramatique de l’histoire : de la première rencontre au massacre, le scénario prend son temps pour mettre en place un suspens dont on connait déjà l’issue fatale. Mais malheureusement il prend peut être un peu trop son temps. Jusqu’à la dernière partie, forcément plus prenante, on s’ennuie un peu... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-possessions-100807324.html
L'histoire qui a eu lieu certes est dramatique mais n'est pas forcément à mettre en film. Car 2/3 du film ne parle de rien d'autre que d'une famille à la montagne. En revanche l'interprétation de Julie Depardieu et Jérémie Renier dans leur scènes fortes est remarquable.
On est ici plus dans le cinéma social que dans le thriller. Tout se joue sur la montée en puissance de l'envie et de la colère des protagonistes. Des détails bien saisis sur le mépris de la famille du promoteur qui se cache derrière une bienveillance apparente. On regrettera quelques répétitions un peu lourdes sur la "société de consommation". Quant à l'horreur du crime, elle n'est que suggérée. Là aussi, le réalisateur fait dans la facilité. Il est en effet plus risqué et plus difficile de filmer un meurtre d'enfants que de jolis paysages de montagne. A se demander qui sont les véritables victimes. Pour résumer, un film tout de même à voir, ne serait-ce que pour l'exceptionnelle prestation de Jérémie Renier.
On ressort de là un peu déçu de la lenteur de certains passages. Avec le recul (j'ai eu la chance de le voir en avant première il y a presque 3 semaines) il était plutôt bien construit... Mais une question subsiste... Pourquoi toujours prendre les gens du nord pour des fous???
Le réalisateur met l’accent sur les personnages plus que sur les faits, privilégie la psychologie des protagonistes ne voulant pas en faire un documentaire. Ce choix laisse un peu perplexe. La rencontre des deux couples, la vie de chacun, les sentiments, la jalousie.. tout çà est posé sauf qu’il manque des maillons à l’histoire et que de ce fait, le film est plein d’incohérence. Surtout si on ne connait pas le fait divers dont s’est inspiré le réalisateur. Le film parle surtout de jalousie, envie. Mais là c’est la même chose, ce n’est pas très bien exploité. On ne comprend pas très bien le mécanisme qui pousse à ce point les personnages de Maryline et de Bruno à commettre un tel acte ! Le sujet n’est pas exploité. Rien n’est vraiment traité en profondeur. Et la fin du film est précipitée et baclée. Par exemple, les problèmes d’argent du couple Castang suggérés à quelques reprises prennent toute la place au début de l’enquête !
Le scénario étant inspiré d’un fait divers, on ne peut que acquiescer. Quant au casting, l’excellent Jérémie Régnier incarne Bruno Caron, il a pris 18 kgs pour le film. Il incarne un vrai “beauf”, un type qui veut prouver à sa femme qu’il n’aime pas se laisser marcher sur les pieds. Tellement poussé par son épouse, il va finir par perdre pied et commettre l’irréparable avec froideur et colère. Julie Depardieu est Maryline Caron , parfaite. Dans un rôle bien loin de ses rôles loufoques, décalées ou rêveuses. Maryline est une femme envieuse, jalouse, manipulatrice. Le couple Castang est incarné par Lucien Jean-Baptiste et Alexandra Lamy. Le rôle de Alexandra Lamy n’est pas vraiment exploité.
Possessions nous permet de nous rappeler de ce fait divers atroce. Le casting est intéressant. On en ressort dubitatif !