AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,0
1300 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Possessions ?
5
6 critiques
4
47 critiques
3
107 critiques
2
52 critiques
1
24 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
Un film librement inspiré de l affaire Flactif qui se concentre plus sur le point de vue des criminels. Le soucis du film est que l affaire en question est tellement connue que l on ne cesse de faire des parallèles entre le réel et la fiction alors que ce n est pas le propos de l auteur. La tension et la jalousie qui s accumulant petit à petit vont se transformer en haine sont très bien distillées. Le réalisateur fait en revanche l impasse sur le côté sauvage des assassinats un choix qui peut se discuter. Les acteurs sont très bons et contribuent à faire de ce film plutôt une réussite.
7eme critique
Étant donné qu'on connait déjà la fin, vu que ce film relate le fait divers de l'affaire Flactif, la réalisation nous accroche pour suivre ce dénouement. Les contrastes entre familles sont bien représentés, même si le personnage de Jérémie Rénier peut paraître cliché à première vu, il ne faut pas oublier que certaines personnes rentrent dans cette catégorie, donc il reste tout à fait crédible. En effet, adepte de tuning, de techno, de jean bleu ciel et de veste de jogging tout en oubliant les bonnes manières, cette famille que l'on décrit comme "cas social" représentera le profil type de l'émission "confessions intimes" de TF1. Une jalousie qui forge un total désespoir, et qui mènera à son tour, a l'impardonnable. La réalisation est conçue de manière à nous sensibiliser sur le fait que ce genre de personnes peut être monsieur tout le monde, laissant la fiction de coté pour se concentrer sur le réalisme. Bien joué, c'était l'adaptation qu'il fallait pour démontrer que ces faits divers violents sont pour la plus part commis, par des gens "normaux" malheureusement, suite à l'accumulation de difficultés, entraînant une perte de contrôle de soi. Je m'attendais fortement à cette image finale assez stylée, et je suis bien content de l'avoir eu, alimentant le charme du film. "Les choses que l'on possède finissent par nous posséder" (citation "Fight club"), j'irai plus loin, en disant que les choses que l'on ne possèdent pas, finissent également par nous posséder...(à méditer). Un film français intéressant à voir.
[...] La sens-tu la marque au fer rouge, accablante, de ta condition sociale, tes repères spatiaux, langagiers, coutumiers te cercler jusqu'à la gorge et te rendre, te rejeter au milieu qui est le tien. Pourtant leur mépris n'est pas de l'ordre de la conscience, ils sont bons, généreux, gentils mais ils ne comprennent pas, ils ne comprennent pas les frigos vides, les confinements dans de minuscules appartements, les rêves médiocres qu'ils ont réalisés, les rivalités de classe. Qu'ont-ils besoin de comprendre eux, dans leur confort ? Et nous ? [...]
Drame de la société de consommation, de la bêtise, de la convoitise...
Drame de la frustration, du surendettement, du matérialisme... Drame de l'humain!
On comprend aisément pourquoi Eric Guirado a voulu faire de ce fait divers atroce (la tuerie du Grand Bormand ou affaire Flactif) le sujet d'un long métrage : il s'agit en effet d'un symbole, celui de la médiocrité de la France d'en-bas confrontée à sa propre impuissance face au mépris inconscient de la classe possédante. Message peut-être simpliste, sans doute trop appuyé par le réalisateur, mais dont l'évidence ne peut laisser indifférent.
Evidence renforcée par l'interprétation irréprochable du quatuor d'acteurs, et en particulier du couple criminel formé par un Jérémie Rénier parfait en beauf enkylosé, et une Julie Depardieu impeccable en épouse pousse-au-crime. Les seconds rôles sont au diapason, et cette reconstitution romancée mais pas racoleuse est si réaliste qu'elle fait froid dans le dos.
A voir, comme une sorte d'avertissement.
Drame de la frustration, du surendettement, du matérialisme... Drame de l'humain!
On comprend aisément pourquoi Eric Guirado a voulu faire de ce fait divers atroce (la tuerie du Grand Bormand ou affaire Flactif) le sujet d'un long métrage : il s'agit en effet d'un symbole, celui de la médiocrité de la France d'en-bas confrontée à sa propre impuissance face au mépris inconscient de la classe possédante. Message peut-être simpliste, sans doute trop appuyé par le réalisateur, mais dont l'évidence ne peut laisser indifférent.
Evidence renforcée par l'interprétation irréprochable du quatuor d'acteurs, et en particulier du couple criminel formé par un Jérémie Rénier parfait en beauf enkylosé, et une Julie Depardieu impeccable en épouse pousse-au-crime. Les seconds rôles sont au diapason, et cette reconstitution romancée mais pas racoleuse est si réaliste qu'elle fait froid dans le dos.
A voir, comme une sorte d'avertissement.
Un bon sujet, bien écrit et formidablement interprété par un Jérémie Renier en grande forme, dommage que le reste du casting ne soit pas à sa hauteur, ainsi que la mise en scène paresseuse et plan plan, qui tire malheureusement l'ensemble vers le téléfilm ! Dommage...
Entre reconstitution et roman, le réalisateur a raté les deux. L' histoire devient absurde et plate car il n'y a aucune intensité dramatique.
La faute à une tension dramatique modeste et une atmosphère certes tendue, mais sans grande angoisse, Eric Guirado n'obtient pas la noirceur attendue par le spectateur, convertissant en film dramatique mineur sa réalisation. Continuellement fascinant dans le traitement de la psychologie des personnages et sachant s'interroger sur les origines du mal, le récit s'inspirant de l'affaire Flactif, s'envoile pourtant à peine, paralysant d'emblée le potentiel mystique . La curiosité reste l'incroyable jeu du couple Jérémie Renier (18 kilos en plus, donc bien loin de sa taille de guêpe dans "Cloclo") et Julie Depardieu (fascinante), révélant un glaçant portait d'une classe d'individus bien précise: "les petites gens".
Le titre - absurde - laisse imaginer une énième histoire de gamine possédée par le démon. "Convoitise" ou "Jalousie" auraient mieux convenu... Mais ce n'est qu'un détail, susceptible néanmoins de dissuader certains spectateurs de voir cet excellent film. Comme de nombreux critiques l'ont souligné, on songe aux univers de Chabrol et de Haneke - comme chez ce dernier, le malaise s'installe très vite. Les comédiens jouent particulièrement juste et la sobriété de la réalisation est remarquable. On regrettera seulement un certain manichéisme et l'absence d'ambiguité. Il serait peut-être exagéré de parler de racisme de classe, mais les criminels, grossiers, vulgaires, stupides et cupides, n'ont vraiment pas la moindre circonstance atténuante, alors que la famille de parvenus est montrée sous un jour plus sympathique et finalement plus subtile dans son inconscience paternaliste. Malgré ces limites, Possessions reste un grand film noir.
On aurait pu penser qu'adapter un fait divers aussi crapuleux en privilégiant le point de vue des criminels impliquerait de filmer frontalement les meurtres au lieu de les suggérer hors champ. Peu importe; cette pudeur - compréhensible mais hors phase - mise à part, la montée de la frustration est bien menée , portée par des acteurs investis dans leurs rôles. Annonciateur du drame à venir, le lent zoom avant sur le visage de la fillette en train de dessiner pendant que son père pète les plombs vaut à lui seul le prix du ticket.
Le problème selon certains détracteurs c'est que "sur un tel sujet, il fallait oser s'approcher de la monstruosité. Chabrol le faisait. Guirado la fuit. (...) Même la folie semble être une notion trop métaphysique pour Guirado, qui s'en tient au simplisme gênant d'une histoire de jalousie minable" (Télérama).
Alors que le talent du réalisateur est précisément là. C'est sa grande clairvoyance. Ce qui frappe dans Possession(s) c'est la nauséabonde humanité qui émerge dès lors qu'une situation propice vient réveiller les plus bas instincts de l'Homme. Voilà pourquoi le film met mal à l'aise, sans juger pour autant, il se contente de décortiquer l'irrémédiable. Froidement, mais brillamment. A certains égards, The Servant de Losey affleure... Conclusion : il fallait justement oser la grande histoire de la jalousie, fuir à tout prix le mirage de la monstruosité, prétexte idéal pour ne pas regarder l'Humanité dans les yeux, telle qu'elle est, dans son plus simple appareil... Et Guirado l'a sacrément bien fait.
Alors que le talent du réalisateur est précisément là. C'est sa grande clairvoyance. Ce qui frappe dans Possession(s) c'est la nauséabonde humanité qui émerge dès lors qu'une situation propice vient réveiller les plus bas instincts de l'Homme. Voilà pourquoi le film met mal à l'aise, sans juger pour autant, il se contente de décortiquer l'irrémédiable. Froidement, mais brillamment. A certains égards, The Servant de Losey affleure... Conclusion : il fallait justement oser la grande histoire de la jalousie, fuir à tout prix le mirage de la monstruosité, prétexte idéal pour ne pas regarder l'Humanité dans les yeux, telle qu'elle est, dans son plus simple appareil... Et Guirado l'a sacrément bien fait.
A vrai dire je suis un peu déçue. Passionnée par les faits divers et suivant avec assiduité les " Faites entrer l'accusé" et autres magazines du genre, l'affaire Flactif m'avait impressionnée et j'attendais Possessions avec impatience. Je n'ai pas ressenti la dimension d'horreur que suscite l'affaire. Cela manque d'intensité et de profondeur, les faits étant relatés de façon journalistique rien de plus. Et puis la durée du film est beaucoup trop courte; le film se termine de manière brutale, on aurait aimé suivre l'évolution des personnages jusqu'à leurs arrestations. La psychologie de ces personnage n'est décidément pas assez fouillée. Sinon, Jérémie Rénier est impressionnant, on a vraiment l'impression de voir David Hotyat, Un film qui se regarde avec un certain plaisir sans plus.
C'est un film avec une histoire vrai il faut le rappeler, il est plein de suspense comme je connaissait l'histoire ou plutot je men rappelai puisque je me rapelle avoir vu le reportage, ou la télé était venu chez eux pour les interviewé et bien on attend tout le film la façon dont tout va basculer se qui nous met tout de suite dans le film!!
Les acteur sont très bien dans leur role respectif et bien sur Reinier est impressionant dans ce role qui la prit très a coeur puisqu'il a prit 20 kg pour le faire !! J'atten avec impatience son role dans CLOCLO !!^^
Ma note : 14/20
Les acteur sont très bien dans leur role respectif et bien sur Reinier est impressionant dans ce role qui la prit très a coeur puisqu'il a prit 20 kg pour le faire !! J'atten avec impatience son role dans CLOCLO !!^^
Ma note : 14/20
Un jeune couple d'employés du nord de la France, part s'installer das une location dans les alpes appartenant à un couple riche. Le film est exemplaire dans sa manière de montrer comment se tisse une tragédie. Les acteurs tous formidables apportent une réelle crédibilité au film, d'ailleurs basé sur une histoire réelle. On voit la tension monter entre les couples, alors que les riches ne semblent pas particulièrement antipathiques, peut-être sont-ils condescendants sans s'en apercevoir. La subtilité du film réside dans des causes et des ressentiments cachés qui explosent au final. Il manque cependant ce petit quelque chose, probablement dans la réalisation, qui aurait pu produire un très grand film.
Un film compliqué , on ne comprend pas grand chose de ce qui se passe à part vers la fin du film , la bande annonce donne envie et pourtant .. Malgré tout l’histoire est bien reconstitué . Le réalisateur c'est bien attaqué aux excès de la société de consommation qui poussera ce couple a faire une chose horrible . Les acteurs sont bons , malheureusement ce film est ennuyeux et complexe à souhait .
Un film raté
Un film raté
Mauvais. Pour avoir un bon film, prenez le début, 10 minutes du milieu et la fin.
Je ne sais pas ce que le réalisateur a voulu faire, mais c'est bizarre. Il prend la défense des meurtriers (je trouve) et il nous montre les propriétaires comme des capitalistes voleurs.
Un film à voir pour se faire son opinion.
Je ne sais pas ce que le réalisateur a voulu faire, mais c'est bizarre. Il prend la défense des meurtriers (je trouve) et il nous montre les propriétaires comme des capitalistes voleurs.
Un film à voir pour se faire son opinion.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse