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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 juin 2012
1er film de Conor McCarron qui livre une belle prestation. Un bon film dont les morceaux musicaux, et 2 ou 3 scènes marquantes, font de ce dernier,malgré quelques maladresses, un film intéressant à regarder.
Des acteurs extraordinaire, surtout le rôle principale, qui à un personnage très complexe et extrêmement travaillé, ce film est tout simplement un bijou du cinéma, c'est le genre de film qui est bourré de messages dans les paroles et les petits détails qui font sa force. A voir absolument !
Le début est assez clair et maîtrisé mais très vite on tombe dans la succession de scènes violentes sans queue ni tête. On ne sait pas trop où Mullan veut nous emmener. Le film se termine sur une espèce de métaphore aussi clair que le reste du film. Comprennes qui pourra. Pour moi, ça reste une grande bouillasse.
Un très bon film, réaliste, nous faisant voyager dans l'Angleterre des 70' au travers du regard d'un ado, d'origine modeste, brillant mais déchiré entre le choix qui s'offre à lui; réussir les études et le parcours dont il a toutes les aptitudes requises ou suivre la mauvaise voie, celle de la délinquance comme son grand frère, gamin bagarreur et attachant.....Le cul entre deux chaises, et indécis , Neds prendra tour à tour ses 2 chemins, initiatiques et formatrices toutes deux..Un film tendre, et cru ,représentatrice d'une certaine violence de la jeunesse anglaise....qui perdure hélas telle une religion....quand elle n'est pas liée aux religions....;)
Cinéma anglais comme en manque un peu. Très proche du docu fiction à la "strip-tease". Hélas on peut se demander pourquoi en 2011 traiter d'un problème de petits voyoux à la balançoire "à la 1973" alors que l'actualité a largement évolué dans ce domaine... Du coup le film (un peu lent, mais la lenteur peut plaire) en devient parfois risible : policiers à la Benny Hill, voyoux polis et respectueux, parents pas si largués que cela, filles potiches même pas violées, couteau de cuisine comme arme difficile à se procurer, bastons à la cow-boys contre indiens, une scène finale aux lions qui laisse dubitatif ... Plus proche de la guerre des boutons que de l'actualité de banlieux... Bref, certainement un excellent film si les moeurs n'ont pas évolué plus que cela à ce jour à Glasgow ou si le film était sorti en 1973. Trop tard, trop dépassé. Trainspoting ou Bloody sunday sont restés des témoignages importants d'actualité, celui-ci ne l'ai déjà plus à peine sorti. De l'humour cependant, un Jésus décloué, une rencontre improbable avec la mère d'un voyou, un jeune prof dépasé par les événements...
Très décevant. On ne comprend pas le héros ! À quel moment bascule t-il ? On manque d'information et résultat, la violence semble parfois totalement gratuite. On ne comprend pas grand chose en fait :( Trop étrange pour moi, dommage ça avait bien commencé !
La première partie du film est bonne mais le passage clé qui devrait expliquer le changement, assez brutal en plus, du personnage principal est absent... Le reste du film n'est plus qu'une succession de scènes qui versent dans la surenchère et de choix qu'on ne comprend pas. Dommage. L'ensemble est tout de même intéressant et le jeune acteur est excellent.
Drame social des années 70 en Ecosse violent mais pas nécessairement celle des jeunes délinquants. Bien sûr, il y a cette agressivité bien visible des jeunes de la rue mais il y en a une plus déguisée, plus sournoise mais aussi plus dévastatrice, celle des beaux quartiers, des endroits soi-disant rassurant, qui entraine John dans la spirale infernale. A partir de là, il s’enfonce profondément perdant son humanité et son intelligence.
Peter Mullan semble explorer le problème sous tous les angles en dépeignant une jeunesse désabusée et soumise à l’opinion publique.
Félicitations à Conor McCarron, John dans le films, qui interprète simultanément victime et bourreau, avec tous les paradoxes et complexités que ça implique.
Neds est un film d'une violence morale principalement , on y voient que des gamins paumés , qui jouent et c'est ça le plus terrible , certes le film se perd un peu mais n'en garde pas moins sa grande force qui est cette descente aux enfers d'un gosse victime de son environnement et de ses proches
Une bonne idée, la première partie est intéressante, plausible, ... Pas la seconde; elle n'arrive pas à se dépêtrer d'un sujet dont elle ne maîtrise plus la psychologie. Et enchaîne finalement dans l'excès.
ce film sort peu de temps après les émeutes en angleterre..bien que l'action se situe dans les années 70.peut-être servira t-il à faire réfléchir à l'obsession actuelle liée au sécuritarisme? il n'y apporte aucune solution mais se contente d'un récit efficace,bien filmé ,bien interprété (peter mullan lui-même dans le rôle du père,très bon). sachant qu'il s'agit de son propre vécu on y croit d'autant plus et il est sans complaisance .il aborde aussi le problème de la différence des classes sociales.john change de comportement assez brusquement après avoir été rejeté par un camarade de milieu aisé.faut dire qu'il a pas mal d'autres circonstances atténuantes de tomber dans l'engrenage entre père alcoolique,frère aîné délinquant,violence des copains sans parler du glauque de glasgow!..à ne pas louper en cette rentrée qui s'annonce assez moyenne.
Le véritable intérêt qui réside dans ce film, s'apparentant à être une longue séance de bourre-pif à la violence physique, c'est indéniablement la violence morale qu'arrive à faire ressortir le réalisateur écossais, Peter Mullan ! Le sujet est bien traité, même si en épluchant bien, vous comprendrez que le film manque un peu d'ambition vers la fin. John McGill est un élève-modèle, bien élevé malgré un père violent et les nombreux préjugés qui l'entoure. Issu d'un milieu modeste, il se métamorphosera par la suite en un adolescent particulièrement violent et sans pitié, à cause de son ralliement à un gang. Malgré une durée amplement suffisante pour décrire la descente du personnage, nous comprenons pas vraiment l'intérêt qui le pousse à agir comme il le fait dans le film, pouvant provoquer un détachement entre le spectateur et lui. La retranscription de l'époque est un détail qui est parfaitement réussi, tellement elle se reflète merveilleusement bien. L'ensemble se divise en deux parties, le réalisateur a la chance de réussir à se procurer un petit quelque chose qui arrive à nous tenir en haleine à travers des scènes imprévisibles et captivantes ! La seconde partie se vautre parfois dans des détails par forcément utiles et parfois insipides, tellement ce n'est incompréhensible, heureusement que cela de dure jamais très longtemps. L'interprétation de Conor McCarron est très saisissante et même si son personnage est bon comme mauvais, il ne laissera personne indifférent, à cause de son climat qui surprendra moralement. Neds n'est pas un chef-d'œuvre à cause de son histoire et de son scénario finalement classique, mais suscitera un potentiel dans ce qu'il dégagera, il a le mérite de pouvoir s'en vanté. Un film qui camoufle légèrement le côté bourrin à travers les séquences les plus attractives dans un fond de musique douce.
Je suis sorti éreinté de NEDS. Tout ici est dur et violent: les personnages, le système éducatif dépeint, Glasgow, la mise en scène. En tant que spectateur, je suis frustré d'avoir du rester assis impuissant face à ce qui passait devant moi... Pour parler plus concrètement du film, son point fort est assurément ses acteurs. Conor McCarron et Peter Mullan mènent la barque, mais tous sont dévoués. Cette sincérité se voit jusque dans le générique final, bouleversant (je n'avais jamais imaginé pouvoir dire ça d'un générique)... Son autre point fort est selon moi le regard implacable que porte Mullan sur la société de sa jeunesse. J'ai toutefois trouvé que certains évènements arrivaient trop rapidement et sans réelles explications, et que d'autres divergeaient un peu. Mais en tout cas, NEDS est film à la fois sincère et puissant. Je n'en attendais d'ailleurs pas moins de la part de Mullan.