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Kubrock68
42 abonnés
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4,0
Publiée le 11 septembre 2020
Un bébé abandonné devant un monastère en devient le responsable plusieurs années après. Jusqu'alors exemplaire son comportement va commencer à se modifier. Nous nous trouvons ici à l'époque de l'inquisition en Espagne, quand la foi catholique est dominante dans la vie et les esprits. On retrouve en partie le climat de certains films de Luis Bunuel (qui disait qu'il n'était pas croyant grâce à dieu) ou de Carlos Saura. La transformation du personnage principal est assez subtile, il faut ici louer l'originalité et la qualité du scénario. Cassel est vraiment impressionnant dans ce rôle, il faut noter que le reste du casting est à la hauteur. La réalisation toute en finesse et la qualité des images ajoutent au film le dernier élément qui en fait un excellent film.
Jolis décors, bonne ambiance. Ce sont bien les 2 seules choses qui m'ont plu dans ce film. C'était longué pour pas grand-chose, le film aurait pu durer 20 minutes, et non 1h40.
Je trouve sévère les critiques et cinéphiles sur ce film. Certes, ce n'est pas une grande oeuvre mais il y a la patte de Dominik Möll. Esthétiquement c'est réussi, mais c'est aussi vrai que ce récit passionne rarement, avec ce mélange de mystique et de fantastique (non renforcer par des effets). Déborah François tire pas mal sa carte du jeu.
Alors qu’il y a quelques années, Jean-Jacques Annaud nous avait offert un excellent film Au nom de la Rose, en 2011 nous avons le droit à une sorte de ressemblance sauf que la qualité n’est clairement pas la même, avec des effets spéciaux assez pauvres, une mise en scène assez plan-plan et le jeu des acteurs excepté celui de Vincent Cassel demeure assez balourde. Bref le film qui se veut pourtant l’adaptation d’un beau livre est ici un guide de la culpabilité chrétienne et du péché, avec l’ensemble des lourdeurs que l’on peut retrouver dans ce genre de film, le réalisateur Dominik Moll a recours à toutes les figures de ce genre : le monastère espagnol ressemble à un château, un religieux face au démon… tant d’éléments présentant tour à tour les passages obligés pour l’ensemble des romans gothiques, ainsi ceux qui auront l’habitude de ce type de romans arriveront à s’y retrouver alors que les autres, le malaise sera présent dès les premières minutes du film. Le réalisateur n’a ainsi pas réussi à esquiver les pièges car il est clair que l’imagerie gothique reste assez difficile à manipuler et ceci doit se faire avec délicatesse et parcimonie, l’apparition de plusieurs sous-intrigues n’arrangent pas tout si ce n’est que le réalisateur ne fait que retarder les échéances, il est clair que l’on a toujours une longueur d’avance nous forçant au final à nous rattacher au seul élément intéressant du film à savoir Vincent Cassel qui se trouve être ici à l’exact opposé de son personnage dans Black Swan. Le réalisateur s’intéresse exclusivement à la montée de la libido de son moine le tout agrémenté de mauvais choix dans les seconds rôles, les scènes de réalisation… Moll ne semble pas à l’aise avec ce exercice mystico-fantastique qui nécessitait obligatoirement une démesure, voir même proposé quelques choses proches du jeu d’acteur Ken Russel dans les années 70, sauf que le réalisateur est ici clairement hors-sujet sans se contenter d’opter pour un traitement différent. On peut reconnaître la volonté du réalisateur de rendre l’ensemble accessible à tous, en s’attachant ses propres références comme des films Hitchcock tout en essayant de maitriser le désir du spectateur vers un twist comme dans un thriller à suspense sauf que le réalisateur n’arrive pas à apporter cette dimension, on trouve cependant quelques séquences oniriques qui apportent un trouble léger. Bref le film Le Moine est une très grosse déception dommage vu le duo de talent composé par le réalisateur et l’acteur principal et le gros budget alloué pour l’occasion.
Comme j'ai été si agréablement surpris par le livre, et ô combien j'ai été déçu par le film. Et encore, peut on réellement dire que le film est inspiré du livre?... Tellement rien n'y correspond et les sentiments y sont si mal retranscrits! A se demander si l'auteur et le réalisateur l'ont lu! Lamentable! Beau gâchis! Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, lisez le livre et JETEZ le film!
Bon film dans l'ensemble a l'ambiance pesante et solennelle et a l'esthétique soignée. Coté trame scénaristique, j'aurais aimé voir plus de développement dans l’ambiguïté des personnages et des luttes entres les forces du bien et du mal. Tout comme la descente aux enfers de frère Ambrosio qui est un peu précipitée, passant sans trop de résistance de la peau de dévot prédicateur a la foie inébranlable a celle de pêcheur spoiler: meurtrier . Pour le jeu d'acteur, malgré certaines critiques, je trouve Vincent Cassel assez convainquant dans son rôle de moine finalement pas si incorruptible et intransigeant que cela. Le dénouement final est bien mené et a aucun moment du film on se doute du drame qui va se jouer, et que je suppose, Satan lui même avait planifié. 'Le moine" est donc un thriller gothique qui se laisse regarder sans trop de difficulté.
Interprété par Vincent Cassel, Le Moine est le plus mauvais film que j'ai pu voir jusqu'à maintenant de ce formidable acteur. Le métrage déclenche un ennui intense, rapide et long du début à la fin, à tel point que l'on regarde le chronomètre toutes les 2 minutes pour arriver plus vite au générique final. C'est d'un intérêt très limité, mou, lent et surtout dénué de talent. Un film clairement à éviter.
Vincent cassel, est très bon dans le rôle du prêtre, un peu moins vers la fin du film où il devient méchant, pourtant sa spécialité. Le film en lui-même montre bien la dureté des ordres et le scénario est nouveau mais la façon dont Vinz s'écarte du chemin n'est pas assez prononcé. cela manque d'extrême et de dureté pour bien apprécier le changement de la personne
de bonne idées a un moment on se dit "ouais sa va devenir pas mal" mais en fait non ca reste plat, le jeux d'acteur est vraiment très moyen, une perte de temps
J'ai trouvé l'histoire inintéréssante , le scénario est cousu de fil blanc , il y a aucune surprise , malgré tout je trouve que le jeu des acteurs et en particulier de Cassel et de Japy plutot bon , ce qui sauve un peu la mise , je trouve aussi que les décors et paysage très beaux
Contre toute attente, le moine est un film à l'histoire et l'intrigue passionnante , spoiler: on assiste à la décadence surprenante du moine le plus Pieux et respecté du monastere par une succession d'evenements étonnants. Magistralement joué par vincent Cassel , le film nous transporte dans les méandres des silences et prieres des eglises entachées d'evenements malsains
Tout cela est trop prévisible et manque cruellement de surprise .On reste dans l'exercice de style ,la rhétorique,le coté fantastique est mal exploité...Satan est là ou on l'attend et le moine va là ou il doit aller! Par bonheur l'interprétation et les décors sauvent la mise.
Les frustrations sexuelles des gens d'église ont toujours existé et jusqu'à aurjourd'hui elles ont toujours été niées car l'institution i considère, à tort ou à raison, que les admettre serait faire vaciller le fondement même de leur raison d'être. A l'entame du XXIème siècle alors que les vocations sont en panne, cette position n'est plus tenable et l'église catholique commence à ouvrir tout doucement la porte à l'acceptation que l'abstinence est source de trop de problèmes qui ne peuvent plus être dissimulées et qui ne favorisent guère le renouvellement des cadres. Dominik Moll cinéaste franco-allemand aborde le sujet en adaptant le roman gothique de Matthew G. Lewis de 1796. L'auteur reprend le thème de Faust en immergeant le mal directement au sein de la sainte institution. Quand au tout début du film, il confesse de manière un peu hautaine un noble débauché (Sergi Lopez), le capucin Ambrosio n'imagine certainement pas qu'il va se trouver bientôt confronté à ses pulsions sexuelles devenues incontrôlables à force d'avoir été ignorées ou réprimées. Se croyant à l'abri de toutes les tentations pour n'avoir jamais cotoyé un autre univers que celui du monastère où il a été recueilli après avoir été abandonné à la naissance, Ambrosio est devenu un moine reconnu et craint au sein de sa communauté. Mais le corps a ses raisons qu'il ne faut ignorer, Matthew G Lewis choisit de personnifier ces montées de fièvre hormonales sous la forme de satan, ce qui donne un aspect fantastique à son roman. Dominik Moll aidé de Vincent Cassel qui n’hésite jamais à s’aventurer en territoire inconnu quitte à commettre quelques bévues qu’on lui pardonne volontiers, adapte fort bien cette histoire en lui donnant la dimension du thriller qui fait aussitôt penser au « Nom de la rose » de Jean-Jacques Annaud. La tonalité visuelle du film rend très bien la pesanteur de ses lieux confinés propices au développement de toutes les perversions. A noter la prestation toute en finesse de la fragile Catherine Mouchet à qui la maturité va comme un gant, de soie , bien sûr.