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Un visiteur
1,0
Publiée le 15 juillet 2011
Ce qui choque lors de la projection du film c'est son manque de trame.On vous "balance" du prêchi-prêcha sans grand intérêt, on vous présente un novice masqué qui se révèle être une femme, on vous place en parallèle une sœur qui attend un enfant que l'on fait mourir en l'enfermant dans un cachot.Et pour finir cerise sur le gâteau "le moine" interprètè par Vincent CASSEL qui tombe amoureux et Grace à l'aide du démon à qui il vendra son âme couche avec la fille dont il est épris.C'est Tres mièvre trop sirupeux pour faire un film qui se voulait gothique.Le tout laisse une sensation d' inachevée.Les personnages ne sont pas assez creusés pour avoir une véritable dimension.Decidemment nous français nous ne maitrisons pas ce style cinématographique.
Dominik Moll signe un film sombre sur le thème de la tentation du pêché dans une atmosphère pesante à peine édulcorée par la présence féminine. Vincent Cassel, bien plus sobre qu'à son habitude, m'est apparu convaincant à défaut d'être réellement à sa place.
franchement bof... je n'ai pas lu le roman mais après 20 min de film on arrive facilement à en déduire la fin tragique... pas de surprise... une histoire trop prédictive je trouve... pas assez d'action... trop mou... limite nanardesque... très déçu...
Une adaptation littéraire humble et datée volontairement. De très beaux plans, une photographie particulièrement réussie et un Vincent Cassel égal à lui même, c'est à dire métamorphosé et habité. La valeur de l'oeuvre littéraire et son message sont rendus parfaitement. Manque une approche cinématographique plus originale ou personnelle. Le reste du casting est royal. (Sergi Lopez, Mouchet, Chaplin...)
Frère Ambrosio est un frère modèle et si vertueux qu'il fait se deplacer les foules hispaniques en ce 17e siècle. Recueilli par les moines alors qu'il a été abandonné, nul ne connait ses origines ! L'arrivée d'un frère qui se dit défiguré et caché par un masque va jeter le trouble sur sa foi jusqu'ici inebranlable...
Ca met du temps à se mettre en place, mais au final on apprécie ce film vraiment pas comme les autres, qui au final vaut le deplacement! Cassel est impeccable comme souvent ! 12 sur 20 !
Un conte gothique sous forme de thriller savamment mis en scène, et interprété avec force par un Vincent Cassel tout en retenu. Si le dénouement est un tant soit peu décevant, le développement est quand à lui très intéressant. Jamais grandiloquent malgré un côté kitch assumé (grain sur l'image, utilisation d'iris...), le film préfère la narration et l'interprétation au fantastique, surtout suggéré et fantasmé. N'ayant pas lu le livre dont il est issu il sera plutôt dur de comparer mais force est de constater que Dominik Moll se montre très inspiré pour représenter cette histoire. Le film est parsemé de bonnes idées, comme la symbolique religieuse, l'opposition jour/nuit du soleil écrasant de l’Espagne à la nuit profondément glauque et inquiétante... Une oeuvre austère plutôt réussie...
Malgré ses dehors parfois très austères, sa lumière trop surexposée - ou pas assez - et Vincent Cassel en total contre-emploi Le Moine est un film qui inspire une certaine sympathie. Car il est évident que Dominik Moll a souhaité aller jusqu'au bout de son projet, rendant son dernier long métrage assez maladroit mais de bonne foi. Il est probable qu'une bonne partie du métrage relève de la grandiloquence la plus ennuyante, au gré des litanies du père Ambrosio et des fulgurances mystiques faisant office de rêveries perverses. Si l'on excepte Vincent Cassel - qui de son côté n'est d'ailleurs pas toujours crédible, éternellement prisonnier de sa gueule de bad boy écorché par la haine - le casting est sans éclats, sans saveur, limité à l'aplat de la narration. On sent effectivement l'influence littéraire liée au film, ce dernier se démarquant de manière étonnante des précédentes réalisations de Dominik Moll ( l'excellent Harry, Un ami qui vous veut du bien et le très envoûtant Lemming : deux films à la structure narrative pour le moins brillante ) car plus abstrait, plus métaphorique qu'auparavant. Le Moine ennuie, indiffère de prime abord pour finalement nous subjuguer dans un dernier quart d'heure proprement fascinant dévoilant avec force cette déchéance inattendue d'un homme en proie à ses pulsions intérieures... Dénouement lyrique pour un film qui jusqu'à présent tombait parfois dans l'étude psychologisante un peu boîteuse. Pas mal, donc.
Adaptation d'un roman cultissime du XVIIIème siècle, ce film est malheureusement trop académique, scolaire, timoré, pour rendre la montée vers la folie et le stupre qui caractérise le texte original. Et si le choix de Vincent Cassel s'avère payant (il maitrise ses habituels cabotinages, et reste sobre dans son jeu), difficile d'être aussi sensible au manque de naturel de Joséphine Japy, qui horripile plus qu'autre chose dans l'ensemble de ses apparitions (notamment celles en commun avec le mièvre Frédéric Noaille). Et, pour parachever ce franc manque d'enthousiasme, la fin du film est une version édulcoré et fauchée du roman, qui ouvrait sur du grandiloquent, du frénétique, du gothique dans les grandes largeurs. Ici, on est dans un minimalisme monastique qui ne sied guère au ton originel. Bref, un film que j'attendais, et donc je suis sorti en pestant, car l'adaptation (mise à part la fin) est réussie. Il manquait juste une vraie vision esthétique et un casting plus couillu.
Voilà encore un film sorti dans l'anonymat des vacances et la même semaine que Harry Potter. Carrière flinguée d'avance. Et c'est bien dommage car voilà un film intéressant : puissant, dur, âpre, austère, comme on en voit rarement. Après les réussites de Harry et Lemming, Dominik Moll confirme son talent de réalisateur original. Tout réussit ici. Le scénario donne une histoire forte, fantastique et mystique, sur un sujet sulfureux qui devrait faire grincer du côté du Vatican. C'est foisonnant tout en étant intimiste, à la fois respectueux et totalement politiquement incorrecte. Le diable et Dieu, le bien et le mal, l'ombre et la lumière, la famille et les racines, le désir et la culpabilité. Autant de thèmes parfaitement ciblés nous donnant un vrai suspens tendant presque vers le thriller. Tous les acteurs sont formidables. Vincent Cassel en tête qui nous avait peu habitué à ce genre de rôle et de performance, il est parfait. La jeune Joséphine Japy est une jolie révélation, elle est très convaincante. Dans le rôle de sa mère on retrouve l'excellente Catherine Mouchet (j'aime beaucoup cette actrice à la voix et au jeu si particuliers). Avec aussi Déborah François, Géraldine Chaplin et Sergi Lopez dans un petit rôle...diabolique. Nouvelle réussite pour Dominik Moll donc, Le moine ne laisse pas indifférent; une ambiance particulière qui nous fait passer un très bon moment. A voir..
Dominik Moll se livre ici à un exercice d’une grande difficulté et doit compter sur une audience prête à un effort de concentration pour pénétrer l’univers complexe de son film. Un prix à payer pour découvrir la richesse de ce conte gothique, où les thèmes de la tentation charnelle, de la foi sans compromis et du jeu de miroir du bien et du mal, sont abordés avec une puissance évocatrice admirable. Confier à Vincent Cassel le rôle de ce moine prédicateur qui va se perdre était un pari audacieux tant cet acteur habituellement extraverti véhicule d’énergie. Or cette énergie est ici si bien contenue que les tourments intérieurs du personnage prennent une résonnance profonde. La courte apparition méphistophélique de Sergi Lopez ajoute une dimension faustienne, rehaussée par la musique omniprésente et tragique d’Alberto Iglesias dont on ne compte plus les partitions inspirées. Un film exigeant d’une beauté et d’une profondeur rares.
Un très bon film. Dialogues ciselés et interprétation magistrale de Vincent Cassel. On est emporté par la force du film qui nous plonge dans un moyen-age sombre et mystérieux... Allez-y sans hésiter.