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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 juillet 2011
Pour une fois que je considère qu'un film me semble trop court. Habituellement, c'est l'inverse. Mais là, pour le coup, le basculement du moine aurait dû être traité plus lentement. Cela va trop vite. C'est dommage, car les acteurs sont convaincants, et que l'histoire est bonne.
comme quoi il vaut mieux ne pas se fier aux critiques et se fier à sa propre opinion. les critiques ont descendu le film, j'ai adoré ! sombre, opressant, dure mais très bien filmé et très bien joué. on aime ou pas...
Très bon film. L'éclairage et la photo sont parfaites, l'atmosphère pesante, le décor gothique. L'histoire est fidèle au livre mais pas en tous points, peut être par peur de sombrer dans le choquant ce que le film n'est pas. Très beau film qui passe de la froideur et l'austérité monastique à la chaleur jaunâtre des plaines espagnoles. Ce n'est pas un film pour tout le monde. Il sera très apprécié par les fans du roman gothique et par les spécialistes du genre. Absolument à voir!
A déconseiller à ceux qui ont lu le livre et qui s'attendent à retrouver la puissance fantastique de l'oeuvre. Faisant abstraction de cela, c'est quand même passablement ennuyeux et bancal. Dommage.
un très grand Vincent Cassel en moine prédicateur, qui tout doucement perd de sa foi pour la tentation d'une belle femme,l'histoire est bien menée mais l'intrigue saute vite aux yeux quand même mais ce n'est pas important.
Vincent Cassel est tout simplement étonnant. Il est ce moine. Il l'incarne. Le vit. Le scénario est très prévisible mais je me suis laissée emportée. Tous les acteurs sont au diapason de l'acteur principal et la photo est magnifique. Oppressante et sombre et lumineuse quand sur l'ingénue. Le personnage de Valerio est trop
A la fois dérangeant même si le film manque de puissance . Un Vincent Cassel beau sobre et tourmenté . Un Bon Film qui montre de plus la violence de l'église de ses institutions comme de l'Espagne du 16 siècle .
Je n'ai pas lu le livre mais le film ne m'a pas vraiment accroché. Pourtant l'ambiance du film, les acteurs concordaient avec le film mais je pense qu'il manquait quelque chose, quoi difficile à dire.
"Avec un Vincent Cassel convaincant et toujours au sommet de son jeu, "Le Moine" reste avant tout une oeuvre d'atmosphère et Moll maîtrise son art de filmer le glauque, le malsain et le malaise en se réappropriant les codes inhérents au genre." (L'Ecran Fantastique)
N'ayant pas lu le livre, j'ai bien aimé le film. Certes, ce n'est pas une comédie débile pour l'été, mais (même si c'est un peu austère), c'est une bonne surprise, avec un incent Cassel (comme toujours) exceptionnel.
Ma lecture du "Moine" remonte à il y a bien trop longtemps pour me permettre de juger avec pertinence si l'adaptation ici portée à l'écran par Dominik Moll (adaptation dont il est d'ailleurs l'un des deux auteurs) ne serait pas infidèle, autant par la lettre que par l'esprit, comme je l'ai lu sous certaines plumes. Mais M.G Lewis est avec Horace Walpole et Ann Radcliffe l'un des initiateurs du roman gothique anglais, à la fin du 18ème siècle, et ce que je viens de voir m'a paru presque un peu trop sage, pas assez démonstrativement "noir", plus pré-romantique finalement tant le dosage macabre/sentimental est raisonnable, tant l'horreur est gommée au bénéfice d'un fantastique seulement esquissé. De plus, le récit romanesque est foisonnant, alors que la ligne scénaristique est presque épurée. Sous ces réserves rhétoriques, "Le Moine" de Moll (son quatrième "long") confirme un talent indéniable. L'histoire tragique d'Ambrosio passionne de bout en bout, portée par une mise en scène sans aucun effet complaisant et une grande maîtrise technique. Beaucoup de (sublimes) décors naturels (Espagne et Midi français), des images splendides (par exemple celles de la procession mariale nocturne) et un casting à la hauteur (Vincent Cassel excellent en serviteur de Dieu saisi par le Malin, ses pompes et ses oeuvres, Déborah François délicieusement perverse en succube "under cover", la magnifique Catherine Mouchet en Elvira, mère d'Antonia, qu'un lourd secret fait somatiser à mort, la diaphane Joséphine Japy en innocence incarnée et encore l'incontournable Sergi Lopez en "guest" façon Méphistophélès, pour ne citer que les plus remarquables) : tout concourt pour que l'on passe un très bon moment de cinéma.