Attention, attention âmes sensibles, c'est sombre mais réussi ...Le film se passe au XVII ème siècle en ESpagne et les paysages trop rares sont de toute beauté ainsi que le monastère...Le film est profondément religieux et offre un panorama des faiblesses humaines avec panache...Les démons intérieurs se révèlent redoutables pour tout prêtre, tout moine et Dominik MOll maitrise parfaitement son sujet...Il le fait avec une émotion constante, une musique souvent sombre et une alchimie digne je pense du livre (qu'hélas je n'ai pas lu et ne peux donc confirmer)... Vincent Cassel est étincelant bien aidé par Sergi Lopez (trop rare dans le film) et Deborah François ainsi que la touchante Joséphine Japy...De beaux costumes, un thriller de l'ame et de l'amour, le film n'a pas de défaut et magnifie le péché avec une fin plutot surprenante...A noter aussi une magnifique procession (comme je crois à Burgos) qui offre un sublime moment de cinéma...Je ne peux que conseiller...
Film deconcertant.Des scenes parfois ridicules , d'autres assez marquantes , une ambiance un peu gothique et pas tres historique.L'on peut avoir envie de partir avant la fin et l'on peut , la fin est baclee.
Un très bon film sur la perversion du mal au détriment du bien. Vincent Cassel joue très bien un rôle plutôt calme. Les personnages servent tous bien l'histoire, et la trame est vraiment bien amenée. L'ambiance joue aussi beaucoup, c'est sombre tout au long du film mais ça le devient de plus en plus vers la fin. Une vraie descente aux enfers, manipulée d'une main de maître par notre cher ami le diable.
Le Moine nous embarque dans une histoire qui semble ne pas vouloir démarrer, durant 45 minutes ça avance sans vraiment savoir ou ça va, comme si il n'y avait pas de scénario, puis arrivé 45 minutes là enfin on voit le bout d'une histoire, mais hélas prévisible et poussive. L'histoire est donc celle d'un moine, le moine le plus connu et tout le tralala qui va peu a peu céder a la tentation .
Chaque actions chaque choses qui se déroulera aussi infime soit elle sera d'un prévisible lourd, le véritable soucis de ce film c'est de ne pas exploiter son potentiel, et au final on s'ennuie plus qu'autre chose .
Le film était propice a quelque chose de sombre, mais ça ne sera pas le cas, le début du film nous proposait quand même une bonne ambiance, avec en prime un début d'intrigue . Sauf que tout ça est vite lâché en cour de route . Néanmoins le film possède trois qualités, ses interprétations avec un Vincent Cassel excellent mais pas dans son meilleur rôle, sa photographie quoi que trop simpliste et sa bande son parfaitement bien choisit .
Mais ces petites qualités ne relève pas le niveau d'une intrigue faiblarde et d'un rythme ennuyeux a vous endormir, Le Moine est un film anecdotique sans intérêt mais qui avait pourtant du potentiel .
ben c'est pas mal dis donc! je pensais pas accrocher d'après les critiques négatives que j'ai pu lire ici et finalement, je suis vite rentré dedans(merci Vinz, excellent!!!encore une fois...) je n'ai pas lu le bouquin je ne peux donc faire de comparaison ni être déçu c'est sûr mais malgré tout, je pense que la lise en scène est si bien posée, classique peut-être mais étais-ce vraiment la peine d'en faire des tonnes. je ne pense pas et vu l'ambiance qui ressort de ce flm, noir et plutôt glauque, je pense que D.Moll a eu raison de ne pas trop en faire sur le côté fantastique.... Je ne suis absolument pas d'accord avec eux qui ont pu écrire ici, que tout est trop téléphoné, que l'on devine tout très vite.... Au contraire!!! en tout cas pour ceux qui n'ont pas lu Lewis..... A voir, au moins pour Cassel!
Contre toute attente, le moine est un film à l'histoire et l'intrigue passionnante , spoiler: on assiste à la décadence surprenante du moine le plus Pieux et respecté du monastere par une succession d'evenements étonnants. Magistralement joué par vincent Cassel , le film nous transporte dans les méandres des silences et prieres des eglises entachées d'evenements malsains
A la fois dérangeant même si le film manque de puissance . Un Vincent Cassel beau sobre et tourmenté . Un Bon Film qui montre de plus la violence de l'église de ses institutions comme de l'Espagne du 16 siècle .
Tentation entre le bien et le mal, faiblesses d'un homme religieux vis à vis des tentations, voilà de quoi parle "Le Moine". Dominik Moll, réalisateur du célèbre "Harry, un ami qui vous veut du bien" adapte le livre de Matthew G. Lewis de manière acceptable, sans atteindre des proportions de génie. Premier bon point, Vincent Cassel dans le rôle titre qui livre une prestation exemplaire dans le rôle de ce moine, Ambrosio, attiré par le désir, l'amour, au risque d'aller à l'encontre du dogme catholique à laquelle il a promis allégence suprême. Thriller moyen-âgeux aux soupçons de fantastique, c'est justement dans le fantastique que Moll aurait dû développer son intrigue. Quoi que là n'est pas l'intérêt principal du film, mais seulement un "amuse-gueule", un détail. Le tiraillement auquel est victime frère Ambrosio aurait pu aussi être traité de manière plus subtile, en renforçant ses tentations, ses envies. Là, tout paraît arriver vite fait bien fait, sans crier gare et sans logique. Tout du moins, l'histoire se révèle sympathique à suivre et on ne s'ennui pas malgré les nombreux défauts. A ça, la mise en scène est d'une banalité grandiose (rien de bien transcendant) et la photographie est dégueulasse. Rarement il m'a donné de voir dans un film une photographie aussi médiocre. C'est à se demander qui Moll a engagé comme directeur de la photographie. Il s'agit d'un certain Patrick Blossier, dont son travail le plus connu a été d'être directeur de la photo sur le film "Amen" de Costa-Gavras. Heureusement que les acteurs, eux, ne tombent pas dans la semoule. "Le Moine" est un thriller divertissant, sans plus, qui se suit sans ennui dans cette lutte éternelle entre le bien et le mal.
Eh ben, moi, j’ai bien aimé ce film ! Ce côté fable fantastique. Et comme toute fable, il y a des ingrédients nécessaires et incontournables. Et comme toute fable, le prévisible est de sortie ! Dominik Moll continue sa thématique du déséquilibre dans une vie rangée, réglée. « Un souffle » comme dirait le « Moine » lors d’un prêche à ses ouailles ; un souffle et l’on bascule de l’autre côté comme un rien. L’homme est fragile, influençable, on le sait et les moines sont aussi des hommes. Vincent Cassel, sous des dehors intraitables, zélés, révèle une fragilité extrême. Son jeu sobre, tout en retenu, mérite attention.
Malgré l'excellente performance de V.Cassel, la très belle image et la bonne musique, on reste sur sa faim car l'histoire est banale et aucune scène n'est emballante, à voir faute de mieux.
Pas facile d'adapter à l'écran le roman de M. G. Lewis... Un roman à la fois picaresque et gothico-fantastique, dense et débridé, constitué de nombreux récits enchevêtrés. Dominik Moll et Anne-Louise Trividic, coscénaristes, ne s'en sortent pas mal, resserrant l'intrigue autour de quelques histoires croisées et faisant preuve de retenue pour éviter les écueils d'un genre littéraire qui pourrait aujourd'hui paraître daté. À la réalisation, Dominik Moll tente également de ne pas trop en faire. Outre quelques moments de kitscherie (apparition dans le cimetière, scène de procès avec filtres de couleur...), qui font penser aux films de la Hammer et aux séries Z italiennes ou espagnoles, il évite assez bien la "surstylisation", tout en soignant quand même les ambiances. Après Harry, un ami qui vous veut du bien et Lemming, le réalisateur continue par ailleurs à broder autour des mêmes thèmes : dérèglement du quotidien à cause d'un élément perturbateur, incarnation du mal ou de la tentation, délire et réalité... De son côté, en matière d'interprétation, Vincent Cassel accorde aussi ses violons, jouant sobre. Cette tonalité relativement mesurée, sur le fond et la forme, est cependant à la fois une qualité et une limite. Le résultat n'est pas grandiloquent ou ridicule ; il n'est pas non plus très piquant. Manque l'expression d'une fièvre ou folie érotique et d'une réelle inspiration "démoniaque" pour coller à l'esprit de l'oeuvre originelle. Cela dit, ces mésaventures d'un moine vertueux devenu libidineux, avec en toile de fond l'incontournable lutte du bien contre le mal, se suivent sans déplaisir, comme un honnête film de genre.
Le film commence bien, ambiance sombre et mystérieuse, mais s'essouffle peu a peu et perd de son charme, c'est bien dommage ... A noter quand même, encore et toujours, la prestation assez incroyable de Vincent Cassel, et la beauté des décors !