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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 juillet 2011
Je trouve que la bande annonce ne ressemble en rien au film. Il ne se passe absolument rien, tout est téléphoné, vous pouvez passer votre chemin sur ce film. L'interprétation laisse a désirer, on y croit pas du tout. Bref, un navet.
Est-il normal qu'une salle entière se mette à rire nerveusement, puis franchement de bon coeur, face à cet ovni cinématographique, ennuyeux, soporifique, laborieux...???!!! Ce n'est pourtant pas un film comique!!! Je ne suis pas du tout rentrée et la seule raison pour laquelle je ne suis pas sortie de la salle, c'est qu'il pleuvait dehors. Passez votre chemin.
Vraiment tres ennuyeux et peu surprenant. Tout est attendu et le surnaturel apparait sans finesse devenant la solution pour faire gober n'importe quoi. Je crois que le Nom de la rose ne sera jamais égalé...
En voilà un film qu'il est bizarre, c'est avant tout un film d'images, et elles sont superbes (les femmes aussi d'ailleurs) Sinon si le roman est passionnant et palpitant, le film fait d'abord œuvre d'illustration. Le moine fou de piété qui se révèle en réalité un fieffé hypocrite, on a déjà vu (revoir Simon du désert de Luis Buñuel, c'est plus court et plus rigolo). Un petit mot tout de même à propos de la critique "café du comptoir" qu'on nous réchauffe à chaque film abordant ce genre de sujet : "On s'attaque à la religion catholique parce que c'est facile, ce n'est pas demain la vieille qu'on fera un film s'attaquant à l'islam…" C'est vrai et c'est faux, c'est faux parce que les temps ont changé : en 1966, c'était tout l'épiscopat qui réclamait l'interdiction de la Religieuse de Jacques Rivette, aujourd'hui seuls quelques voix intégristes se font encore parfois entendre (et parfois de façon très violente), et puis le moine n'a rien d'un film militant… puisque je vous dis que c'est un film d'images, rien qu'un film d'images.
Je n’ai pas lu le livre d’où le film a été tiré mais je suis persuadé qu’il doit être bien meilleur parce que la version cinématographique n’est pas terrible voir même soporifique.
Dominik Moll adapte un roman qui lui colle parfaitement et après les excellents "Harry un ami qui vous veut du bien" et "Lemming" cette histoire lui permet encore de scruter et de décortiquer les méandres et les vicissitudes de l'être humain. Il ne s'agit nullement d'une critique ou d'un pamphlet religieux mais plutôt d'un homme confronté à ses plus bas instinct... Cassel est magistral d'intériorité et les autres acteurs ne sont pas en reste sauf peut-être Sergi Lopez qui me semble une erreur de casting autant dans son jeu que dans son costumes. Un drame psychologique fort où la forme est aussi sobre que le fond est foisonnant. A conseiller.
Voilà encore un film sorti dans l'anonymat des vacances et la même semaine que Harry Potter. Carrière flinguée d'avance. Et c'est bien dommage car voilà un film intéressant : puissant, dur, âpre, austère, comme on en voit rarement. Après les réussites de Harry et Lemming, Dominik Moll confirme son talent de réalisateur original. Tout réussit ici. Le scénario donne une histoire forte, fantastique et mystique, sur un sujet sulfureux qui devrait faire grincer du côté du Vatican. C'est foisonnant tout en étant intimiste, à la fois respectueux et totalement politiquement incorrecte. Le diable et Dieu, le bien et le mal, l'ombre et la lumière, la famille et les racines, le désir et la culpabilité. Autant de thèmes parfaitement ciblés nous donnant un vrai suspens tendant presque vers le thriller. Tous les acteurs sont formidables. Vincent Cassel en tête qui nous avait peu habitué à ce genre de rôle et de performance, il est parfait. La jeune Joséphine Japy est une jolie révélation, elle est très convaincante. Dans le rôle de sa mère on retrouve l'excellente Catherine Mouchet (j'aime beaucoup cette actrice à la voix et au jeu si particuliers). Avec aussi Déborah François, Géraldine Chaplin et Sergi Lopez dans un petit rôle...diabolique. Nouvelle réussite pour Dominik Moll donc, Le moine ne laisse pas indifférent; une ambiance particulière qui nous fait passer un très bon moment. A voir..
J’avais lu le roman de Matthew Gregory Lewis, récit gothique plein de bruit et de fureur où les fantômes, les démons et les sorcières jouent avec le destin des êtres humains au milieu d’aventures picaresques et amoureuses pleines de quiproquo et de retournements de situation échevelés. L’adapter tel quel était à l’évidence peu réaliste et Dominique Môle a donc coupé une très grosse partie de la trame pour ne garder que l’intrigue qui a pour personnages principaux le moine, Agnès, sa mère, Valério et Antonia. Cela conférait une évidente cohérence à l’action, mais malheureusement cela a nuit à ce qui faisait le sel du livre : le foisonnement, très rococo c’est certain, de l’histoire. On se retrouve donc avec une intrigue très linéaire et finalement assez classique de la lutte d’un homme de Dieu avec ses démons et ses désirs. De plus le livre fait une large place au fantastique avec apparition de démons, magie noire, présence du Diable dans toute son attirail maléfique, or tout cela est retranscrit à l’écran avec beaucoup (trop) de parcimonie en faisant appel à des ellipses et des effets (assez pauvres il faut le dire) d’images. Du coup on a un fantastique un peu fauché (pour ne pas dire cheap) qui parsème une histoire un peu faiblarde peuplée de personnages très fade, presque artificiels. J’ai regardé le film avec intérêt, mais plus pour le comparer au livre et aux image que sa lecture m’avait faite me construire, plus que pour le film en tant qu’oeuvre indépendante. Je ne suis pas sûr que quelqu’un qui n’est pas connaissance du roman trouve un réel intérêt à ce film un peu froid et engoncé. Un peu contestable échec artistique qui n’a pas rencontré, comme une confirmation, son public dans les salles avec à peine plus de 180 mille entrées. J’avoue que je ne le recommanderais même pas comme un substitut à la lecture du roman.
Avec une esthétique clairement vieillotte, Le Moine plonge un temps dans l'atmosphère mystique et dévote de l'église espagnole du 16ème mais malheureusement Moll n'arrive pas à concrétiser et il perd le fil pour sombrer dans les dérives presqu'évidentes et faciles, sans jamais tenter de voir plus loin, de chercher plus profond.
Le roman de Lewis est enfin porté à l'écran et ni une ni deux, le résultat est une claque tant par le scénario bien suivi et mêlant perdition de l'âme et tourment psychologique. Vincent Cassel fait preuve d'une parfaite austérité et ambigüité pour interpréter ce moine.
Le Moine, c'est avant toute chose un rôle / un acteur. Vincent Cassel survole le film de bout en bout et constitue son point fort principal. Le reste demeure trop classique, souvent mou et tantôt prévisible...