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Retreat démarre comme un drame intime et pudique sous le regard de Thandie Newton, perdu et vide sur l'immensité de l'océan. Jusqu'ici, il est d'ailleurs important de mentionner que l'actrice joue admirablement son rôle de femme bouleversée. Sa moitié interprétée par Cillian Murphy semble moins aux prises avec les remous de son âme. Le couple, divisé, vogue vers une île déserte à la recherche de tranquillité et, on le saura bien assez tôt, d'un nouveau souffle.
Entre petits aléas électriques dans leur logement temporaire et ambiance glaciale sous un ciel pas plus lumineux, l'entreprise de rabibochage ne tardera pas à virer au thriller lorsqu'un élément perturbateur, porteur d'un discours de fin de l'humanité, viendra calmer ce qui ne s'annonçait déjà pas comme une partie de franche rigolade.
Pourtant, c'est bien l'introduction de Jamie Bell, impeccable dans ce rôle de militaire halluciné, qui va donner un souffle appréciable au film. Et le drame existentiel pressenti prend brusquement un virage vers le huit-clos sous pression.
Alors que l'histoire et les situations ne sonneront pas toujours juste, l'acteur est indéniablement le point fort constant du film. Son oppression et sa prise de contrôle rapide sur ce couple réussissent à nous captiver. Son jeu, tout en tension (regards insistants, accès de colères, prise de contrôle) nous laisse pendant un temps bien trop court dans l'indécision : folie paranoïaque ou véritable instinct de survie. Le choix du réalisateur dans les actes de ce tortionnaire sous couvert de sauvetage va malheureusement trop rapidement faire pencher la balance pour l'une ou l'autre des explications. Ceux qui apprécieront la fin et son twist n'auront rien à y redire mais pour ma part, l'idée de départ est si intéressante qu'exploiter pleinement l'ambiguïté sans forcément donner de réponses aurait généré une frustration bénéfique pour clôturer un développement qui aurait sûrement gagné en force. D'ailleurs, l'une des scènes les plus marquantes à mon sens reste l'assaut de la maison durant laquelle l'esprit du spectateur partage le flou et l'urgence des personnages.
A mesure que Retreat trouve des réponses, il perd une efficacité qui aurait pu le porter vers des sommets de tension psychologique plus intenses. Malgré tout, on suit cette perte (et parallèlement cette prise) de contrôle avec intérêt sur les épaules du personnage incarné par Jamie Bell.
Entre petits aléas électriques dans leur logement temporaire et ambiance glaciale sous un ciel pas plus lumineux, l'entreprise de rabibochage ne tardera pas à virer au thriller lorsqu'un élément perturbateur, porteur d'un discours de fin de l'humanité, viendra calmer ce qui ne s'annonçait déjà pas comme une partie de franche rigolade.
Pourtant, c'est bien l'introduction de Jamie Bell, impeccable dans ce rôle de militaire halluciné, qui va donner un souffle appréciable au film. Et le drame existentiel pressenti prend brusquement un virage vers le huit-clos sous pression.
Alors que l'histoire et les situations ne sonneront pas toujours juste, l'acteur est indéniablement le point fort constant du film. Son oppression et sa prise de contrôle rapide sur ce couple réussissent à nous captiver. Son jeu, tout en tension (regards insistants, accès de colères, prise de contrôle) nous laisse pendant un temps bien trop court dans l'indécision : folie paranoïaque ou véritable instinct de survie. Le choix du réalisateur dans les actes de ce tortionnaire sous couvert de sauvetage va malheureusement trop rapidement faire pencher la balance pour l'une ou l'autre des explications. Ceux qui apprécieront la fin et son twist n'auront rien à y redire mais pour ma part, l'idée de départ est si intéressante qu'exploiter pleinement l'ambiguïté sans forcément donner de réponses aurait généré une frustration bénéfique pour clôturer un développement qui aurait sûrement gagné en force. D'ailleurs, l'une des scènes les plus marquantes à mon sens reste l'assaut de la maison durant laquelle l'esprit du spectateur partage le flou et l'urgence des personnages.
A mesure que Retreat trouve des réponses, il perd une efficacité qui aurait pu le porter vers des sommets de tension psychologique plus intenses. Malgré tout, on suit cette perte (et parallèlement cette prise) de contrôle avec intérêt sur les épaules du personnage incarné par Jamie Bell.
"tout ça pour ça" ai je envie de dire... "retreat" est un film qui n'arrete pas de se chercher entre anticipation et drame. L'irruption d'un mystérieux militaire au sein d'un couple qui s'est isolé sur une île va d'abord faire rejaillir leurs propres difficultés avant d'essayer de nous embarquer dans un versant plus axé anticipation horrifique. Résultat ca ne m'a embarqué nulle part...plat et peu attrayant.. 1.5 / 5
Un bon petit huis clos qui a su éviter le piège du genre... l'ennui. Le scénario, sans être révolutionnaire, est efficace, les acteurs sont plutôt convainquants, bref, pas un chef d'oeuvre, mais une vraie bonne surprise tout de même. 3,5/5
Il n' y a pas grand chose à raconter sur ce huis clos longuet et en manque de singularité,sur un étranger qui s'enferme avec un couple en crise,dans une maison,au milieu d'une île déserte.Jamie Bell incarne ce visiteur ambigu,mais de façon trop grossière en surjouée.Il parle d'un virus propagant,de fin du monde sur le continent.Rien de bien original.Le petit jeu principal étant de savoir s'il dit vrai ou non.Le problème,c'est que les incohérences se multiplient,même les plus élémentaires et que l'on s'ennuie ferme.Thandie Newton et Cillian Murphy sont loin d'être à leur meilleur,elle peu concernée,lui à l'intensité déplacée.Et pendant 90 minutes,il n' y a que ça.3 personnes qui se manipulent,qui n'osent pas s'aventurer dehors,avant un final expéditif et pas du tout raccord avec le minimaliste du reste.On comprend mieux pourquoi "Retreat" n'a pas eu beaucoup de promotion.Il est voué à rejoindre les oubliettes.
Sur une ile déserte un couple partis se ressourcer va recueillir un mystérieux personnage ensanglanté.C'est le début d'un huit cols tentant de plonger les personnages au cœur d'une machination.Seulement c'est grossier,long,sans intérêt,et dépourvu d'inventivité.
Retreat est un huis-clos efficace confrontant un couple en perdition à un soldat mystérieux et autoritaire. Passés l'introduction et le "round d'observation", le film devient intéressant et à mesure que les personnages se dévoilent un peu plus, l'intrigue prend de l'ampleur, subit un twist bienvenu et se termine en apothéose ! Tout n'y est pas parfait (la BO aurait pu être plus prenante, l'île n'est pas réellement exploitée quand l'histoire le permet et le sentiment d'endroit reclus ne passe pas vraiment).
Un huis clos britannique original et oppressant, 1ere réalisation de Carl Tibbets. Un scénario de départ déjà vu, à savoir un couple seul en vacances sur une ile déserte décontenancé par l'arrivée d'une tierce personne inconnue...Mais la force du film réside dans le fait qu'il est impossible de savoir quelle sera la fin. Les acteurs sont tous très bon et le suspense distillé pendant une heure trente. Un premier essai réussit pour un film sortit dans l'anonymat, mais qui se regarde avec plaisir.
3 très bons acteurs au service d'un huis clos au scénario convainquant ménageant aisément suspens et tension. Ca fait plaisir de retrouver un bon rôle à la belle Thandie Newton. Cillian Murphy & Jamie Bell ne font que confirmer leurs possibilités multiples dans le cinéma. Bon choix pour une bonne soirée ciné.
Démarrant d'une façon très classique, un quasi-huis clos oppressant et tendu, jusqu'au-boutiste et plus complexe qu'il n'y parait, bénéficiant d'une mise en scène appliquée et d'une interprétation remarquable.
Que sont venus faire Cillian Murphy et Jamie Bell dans ce bourbier ?! C'est la question que je me suis posé en regardant ce film. Un huis clos de mauvais gout, c'est le qualificatif que j'utiliserais pour définir "Retreat", qui ne m'a jamais séduit - seuls les plans larges de l'ile et de ce fabuleux paysage Gallois étaient à la hauteur. Si cette réalisation rate le coche, c'est surtout pour une raison : beaucoup trop de longueurs qui ne font que desservir le film, alors que la tension devrait justement monter crescendo grâce à elles...de même manière : la psychologie des personnages devrait être approfondie, mais ce n'est nullement - ou alors maladroitement - le cas. Pour moi, ces longueurs sont présentes pour une seule chose : combler le vide béant d'une idée de départ qui n'était pas mauvaise mais beaucoup trop pauvre, résultant sur un travail bâclé. C'est dommage car justement Cillian Murphy et Jamie Bell - acteurs de grand talent - livrent tous les deux de bonnes interprétations - Thandie Newton n'est pour moi pas crédible - ce qui est surement le seul point positif du film. Un huis clos se doit de tenir en haleine, avec "Retreat" l'objectif est loin d'être atteint.
Un (presque) 8 clos assez oppressant, des acteurs plutôt bons, et une idée de scénario assez originale.
On se demande tout au long du film si le mec est un réel psychopathe ou s'il dit vrai.. Ce qui au final, fait la force du film.
On se demande tout au long du film si le mec est un réel psychopathe ou s'il dit vrai.. Ce qui au final, fait la force du film.
Je n'aime pas trop les huit-clos, j'attendais donc le pire de ce film à trois personnages, mais finalement, on se prend au jeu du mensonge ou de la vérité, on veut savoir, et on reste malgré quelques longueurs. Le dernier quart d'heure du film est intéressant et vaut que l'on s'accroche. Bref, une expérience à tenter, mais je ne le regarderais pas une seconde fois, parce finalement il vaut surtout pour sa fin. Bref, j'avais écrit cette critique il y a trois ans, et je l'ai revu car je n'étais pas sûre qu'il s'agissait bien du même film, ( j'avais complètement oublié le dénouement ainsi que pas mal d'autres trucs ), et finalement, pour le coup, avec un oeil presque neuf, j'ai trouvé que c'était très intéressant, l'aspect psychologique, les interactions entre les trois personnages sont passionnants à suivre, et après avoir vu entre temps tant de navets, il se classe quand même bien au-dessus du lot.
Un excellent thrillo drame sur l'improbabilité dans un huis clos prenant dont on ne sait, à aucun moment, pouvoir démêler une once de vérité.
Un scénario typé apocalyptique cousu de fil blanc, très travaillé où l'on échafaude, toutes les 5mn, de multiples hypothèses au point qu'elles perdent toutes crédibilité. De plus, par le fait que notre "visiteur", d'un comportement très ambigu, va rendre sceptique aussi bien nos protagonistes que le spectateur !
Mais c'est un drame, avant tout, psychologique dont les caractères contribuent largement au(x) doute(s) alliant méfiance et perplexité sans jamais perdre le fil conducteur de la mise en danger ... hypothétique. 3 acteurs campés dans des rôles très contrastés où chacun s'attribue involontairement d'amplifier la tension mais jusqu'à quel point ?
Quelques manques d'émotions (surtout venant de Thandie Newton, c'est étonnant !) ponctuent l'ensemble et au final, on trouve le déroulé un peu court (1h30). Un film qui frise le parfait méritant 4.5/5 ! A voir absolument !!!
Un scénario typé apocalyptique cousu de fil blanc, très travaillé où l'on échafaude, toutes les 5mn, de multiples hypothèses au point qu'elles perdent toutes crédibilité. De plus, par le fait que notre "visiteur", d'un comportement très ambigu, va rendre sceptique aussi bien nos protagonistes que le spectateur !
Mais c'est un drame, avant tout, psychologique dont les caractères contribuent largement au(x) doute(s) alliant méfiance et perplexité sans jamais perdre le fil conducteur de la mise en danger ... hypothétique. 3 acteurs campés dans des rôles très contrastés où chacun s'attribue involontairement d'amplifier la tension mais jusqu'à quel point ?
Quelques manques d'émotions (surtout venant de Thandie Newton, c'est étonnant !) ponctuent l'ensemble et au final, on trouve le déroulé un peu court (1h30). Un film qui frise le parfait méritant 4.5/5 ! A voir absolument !!!
Un thriller dépourvu de qualités et remplis de défauts. Pour commencer seule la musique du long-métrage et l'impressionnante performance de Jamie Bell sont appréciables et sont les seules qualités qui vont vous faire voyager dans ce film. Ensuite, les autres acteurs affichent des performances très mauvaises qui en aucun cas ne vont emmèneront explorer l'histoire de ce long-métrage avec plaisir. Par ailleurs l'île sur laquelle se passe le film ne révèle jamais un paysage qui possède une once de beauté et tout cet étalage de son étendue durant les séances de footing de Cillian Murphy vous laisseront de marbre. Du côté du scénario, beaucoup restait selon moi à faire, il aurait pu bénéficier d'une recherche plus approfondie pour créer un minimum de suspens ce que, en tant que spectateur, ne ressent jamais. Pour ce qui est de la manière de filmer de Carl Tibbets, elle ne se trouve jamais être exemplaire. Aucune action qui créent le peu d'intérêt accordé au film ne sont bien filmé. De plus chaque mouvement de caméra s'accompagne d'un tressautement de cette dernière, ce qui est franchement désagréable. Retreat s'annonçait pourtant comme un film plus inventif mais s'avère être une vraie déception.
Une sorte de psychological thriller avec une trame qui monte en puissance au fur et à mesure que le temps avance. Un couple désirant se ressourcer part sur une île déserte. Très vite cette retraire censée revitaliser leur couple tourne au cauchemar ! Un homme armé et blessé trouve mystérieusement refuge sur cette île, son bateau s'étant écrasé sur des rochers. Cet homme indiscernable amène avec lui des mauvaises nouvelles, un virus s'est propagé et il ne semble n'y avoir rien d'autre à faire que de se barricader chez soi et prier pour être épargné...
Ce qu'il y a de bien, c'est que le spectateur ne se laisse pas aussi facilement berner que les protagonistes et ça le réalisateur l'a pertinemment bien compris et il n'hésite pas à en jouer pour faire vibrer nos nerfs jusqu'au bout ! Pour un premier long-métrage, ça n'augure que du bon pour Carl Tibbetts, même s'il a bien été aidé par le casting. Ah il est loin le temps du gentil petit Billy Elliot, Jamie Bell est devenu un homme et il n'hésite pas à le montrer, sinon Cillian Murphy gère toujours et Thandie Newton étonne par sa quasi justesse.
On peut regretter le manque de singularité dans la mise en scène, elle reste assez classique, une sobriété qui ne dessert pas complétement le film. Non vraiment, plus qu'agréablement surpris si on est pas trop regardant.
Ce qu'il y a de bien, c'est que le spectateur ne se laisse pas aussi facilement berner que les protagonistes et ça le réalisateur l'a pertinemment bien compris et il n'hésite pas à en jouer pour faire vibrer nos nerfs jusqu'au bout ! Pour un premier long-métrage, ça n'augure que du bon pour Carl Tibbetts, même s'il a bien été aidé par le casting. Ah il est loin le temps du gentil petit Billy Elliot, Jamie Bell est devenu un homme et il n'hésite pas à le montrer, sinon Cillian Murphy gère toujours et Thandie Newton étonne par sa quasi justesse.
On peut regretter le manque de singularité dans la mise en scène, elle reste assez classique, une sobriété qui ne dessert pas complétement le film. Non vraiment, plus qu'agréablement surpris si on est pas trop regardant.
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