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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 septembre 2011
Si vous voyez "Sundance" sur une affiche, il y a de bonnes chances que le film soit intelligent, sensible, réussi et... exotique, même si américain. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Ça sent un peu de Coen, intrigue policière et sang en moins. Ici, on est dans le social. Ce qui sauve le film de la déprime, c'est que l'ado est champion de lutte. Le fait de savoir qu'il va gagner (presque) tous ces combats rassure le spectateur. La plus belle scène du film, c'est quand l'avocat un peu raté et sur le retour demande à ce jeune, brillantissime dans son domaine, : "Qu'est ce que ça fait d'être bon comme tu es?" réponse "On a l'impression d'avoir le contrôle de tout." C'est finalement, le sujet du film, l'avocat ne maitrise rien. Ni la mère du champion, d'ailleurs. Comme la plupart des gens sur cette planète. Les personnages secondaires donnent du relief au film : le papy fait de la résistance avec bonne humeur, les deux co-entraineurs, mériteraient qu'on gratte un peu pour savoir de quel bois ils sont faits.
A raison d'un film tous les 4 ans : The Station Agent (2003), The Visitor (2007), Win Win (2011), Thomas McCarthy nous donne régulièrement des nouvelles de l'Amérique, avec un ton singulier et acerbe, qui l'éloigne quelque peu du courant dominant dans le cinéma américain indépendant, plus gris et bien moins drôle. Certes, son petit dernier, traduit bêtement en Les Winners, semble témoigner d'une envie du réalisateur de rentrer dans le rang, avec un film davantage conventionnel et dont les moteurs principaux sont la bienveillance et l'humanisme. Trop gentils, ces Winners ? Voire. Derrière un discours un tantinet moralisateur (sur la fin, surtout), la critique d'une certaine Amérique arqueboutée sur ses valeurs capitalistes est bien réelle. Alors ok, McCarthy a mis un peu d'eau dans son vin, ça ne l'empêche pas de tenir un discours peu consensuel, qui gratte un peu à défaut d'égratigner vraiment. La chose est bien écrite, les personnages parfaitement lisibles, incarnés avec conviction, Paul Giammati, en tête, brillant comme à son habitude, tirant vers la sympathie un rôle qui ne l'est pas forcément (sympathique), d'où d'ailleurs cette impression que le film est plus tendre que mordant. Un Feel good Movie sur de Bad Situations. Ce n'est pas désagréable.
Les deux premiers films de Thomas McCarthy, The station agent et The visitor, étaient vraiment formidables. C'est donc avec une certaine impatience que j'attendais celui-là. Si l'on passe un bon moment, le metteur en scène semble un peu rentrer dans le rang. Ce nouvel opus est le plus conventionnel et plus politiquement correct de sa filmographie. C'est plein de bons sentiments, cousu de fil blanc et à la limite du pathos. Malgré tout c'est bien écrit, bien mis en scène et les acteurs sont excellents. Paul Giamatti et sa gueule de Droopy sont comme toujours très bons. On retrouve aussi Bobby Cannavale (le beau gosse de The station agent), Amy Ryan (Gone baby gone, Green zone...), Burth Young, formidable, et le jeune Alex Shaffer, assez prometteur. Bref, une petite comédie douce-amère, tendre, chaleureuse et drôle, légèrement au dessus du niveau américain du moment. Mais un peu décevante au regard de ce que nous avait offert jusqu'ici son réalisateur. Un joli petit moment tout de même...
Alors là yes! mention spéciale au jeune acteur, c'et vrai qu'on a envie de l'aimer.. Et à la mère de famille et à la petite, et au grand père, et même à Giamatti, dont on évalue jamais très bien la pureté des intentions, un vrai humain quoi, film qui fait du bien
Le précédent film de Tom McCarthy était d'une grande humanité. Ici, il tombe un peu dans la mièvrerie mignonnette. Nous passons un bon moment, attendu, frais, mais trop gentillet.
Encore un film qui se dit être une comédie, mais il n'y à rien de drôle. Ajouté à cela une histoire d'un banal (on ne plonge pas dans le film, le scénario n'a rien de passionnant) je n'es même pas vu la fin, un film comique sur l'univers de la lutte sa semble être un paris risquer. Le plus drôle c'est que l'on peux lire sur l'affiche "le nouveaux chef d'œuvre d'humour tendre" ce film est un chef d'œuvre ?? Publicité mensongère il ne mérite pas d'être vu ne serait qu'une seule fois. Passer votre chemin pour ce film...
Petit film independant, naturaliste, sans pretention ni effets speciaux assommants (generalement specieux sur la valeur des longs-metrages, car il faut bien combler les vides scenaristiques), mais surtout centre sur des personnages construits et de veritables dialogues (et non des phrases monosyllabiques ou echanges de vannes absconses), Win Win provoque une irresistible empathie chez le spectateur. Une nouvelle preuve qu'une histoire se construit autour de personnages et non d'effets visuels.