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wesleybodin
1 109 abonnés
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3,5
Publiée le 13 avril 2012
Une histoire surprenante qui peut parfois faire penser à du Polanski. Une très belle surprise pleine de sobriété portée par un Ethan Hawke une nouvelle fois resplendissant.
Adaptation lointaine du roman éponyme de Douglas Kennedy, La Femme du Vème, signé du réalisateur polonais Pawel Pawlikowski, est un film étrange, énigmatique, qui sème le trouble chez le spectateur. Trouble comme la vision très myope de Tom Ricks, romancier américain, auteur d’un seul livre, qui débarque à Paris pour renouer avec sa fille qui vit désormais chez sa mère. Troubles aussi comme les images floues d’un Paris inhabituel, qui n’est pas sans rappeler les capitales de l’Est : Budapest ou Prague. Troubles enfin comme les différents personnages que va côtoyer le mystérieux écrivain dont le film épouse le point de vue en permanence. Des personnages qui ont en commun d’être tous des étrangers : de l’hôtelier turc et sa serveuse polonaise, à la tête d’un établissement miteux où Tom trouve refuge, occupé notamment par un Noir violent et peu coopératif, à Margit, la femme sensuelle et secrète, d’origine roumaine que Tom rencontre – ou pense, peut-être, rencontrer – à une rencontre littéraire. Employé par le patron de l’hôtel à des surveillances nocturnes, Tom est à la fois l’acteur et le spectateur d’un enchainement d’événements inexplicables dont on ignore s’il en est l’investigateur ou la victime. Pour être touché par La Femme du Vème, il faut accepter l’incohérent et l’inexpliqué et se laisser porter par des scènes tour à tour magiques et oniriques (les face-à-face avec Margit, séduisante et prédatrice), mais aussi terriblement prosaïques et crues. Aucune explication n’est ici fournie et il apparait vain et inutile de vouloir démêler le réel de l’imaginaire, mais le film désigne néanmoins Tom Ricks comme celui par qui ou à cause duquel tout arrive au cœur d’un environnement qui le (et nous) déstabilise, figuré par des lieux parisiens insolites. Juste déplorera-t-on que l’ensemble finisse par s’essouffler et donc tourner à vide, inapte à jouer sur la durée pourtant réduite (01h25) d’un mystère qui, au lieu de s’épaissir, tend à se diluer et s’évaporer. Comme l’attention du spectateur en somme.
Piètre adaptation d'un roman de Douglas Kennedy qui n'arrive jamais à ménager le moindre suspense ou la moindre tension dramatique tant les personnages sont stéréotypés et les évènements prévisibles. On devine largement la fin dès la première demi-heure en s'amusant des plates tentatives du scénario pour camoufler des ressorts archi-connus. On est navré pour les acteurs mais ils sont malheureusement bels et bien desservis par le manque d'efficacité du film. C'est tout juste bon pour un dimanche après-midi pluvieux sur une banale chaîne de télé.
De très belles images, un scénario plein de mystère que l'on découvre progressivement, des comédiens plutôt crédibles et concernés, une bof pertinente et une vision originale de Paris. Tout ceci aurait pu faire un très bon film. Las, Pawlikowski n'est pas Polanski ni Kieslowski! Il s'emberlificote dans une histoire sans queue ni tête qui mêle sans beaucoup de nerf quelques scènes réalistes aux visions oniriques d'un homme manifestement malade. On se perd dans les amours alternées de notre héros entre une jeune Polonaise qui essuie les verres au fond d'un café arabe et une un peu moins jeune et mystérieuse dame en rouge. Rien de véritablement profond ne ressort de cette histoire, on reste à la surface des choses, on ouvre des portes qui ne seront jamais refermées. Le film se termine quand le réalisateur n'a plus eu de pellicule, en queue de poisson frustrante.
Un film élitiste... trop élitiste... A force de vouloir épuré son long métrage de détails, le réalisateur ne nous offre que les moments forts et nous empêche la pleine compréhension de son récit. On assiste donc impuissant à une romance spécial, bien photographié, mais à laquelle nous ne sommes jamais convié!
Un Ethan Hawke séduisant en père déboussolé et une Kristin Scott Thomas mystérieuse et sensuelle peuvent servir à être le seul intérêt de ce thriller romantique servi par Pawel Palikowski. Il n’en reste pas moins un film brouillon et inachevé, en témoigne ces difficultés à conclure, et un ensemble qui manque d’un souffle d’émotion et de folie cumulée.
un début interessant, et ensuite ennui et incompréhension, j'ai rien compris à la fin et je trouve que là où il y'avait matière à faire un véritable thriller (on passe rapidement sur le patron du bar qui semblait être un des personnages les plus fort du film comme sur la schizophrénie) on a que du vent , le film a des acteurs parfaits d'où ma première étoile et comporte la scène la plus incongrue de cette année : une masturbation manuelle qui est la métaphore parfaite du film une masturbation intellectuelle, j'ai bien rit d'où ma deuxième étoile !!!
C'est beau, c'est calme, c'est assez captivant pour être regardé jusqu'à la fin, mais... Mais qu'est-ce que c'est ? Dommage en tout cas, le déroulement est aussi gris que le Paris vu par le personnage d'Ethan Hawke, qui est d'ailleurs le seul vraiment intéressant dans ce film grâce à un rôle qui lui change et pour le fait qu'il parle français.
J'avais adoré la première partie du roman de Douglas Kennedy, puis avais détesté la seconde et, au total, n'avais rien compris. Là, je n'ai adoré ni détesté aucune des parties du film, mais ... n'ai toujours rien compris. Fort heureusement, le Paris des quartiers "glauques" est bien filmé, la "muse polonaise" est très jolie et Ethan Hawke est étonnant en homme perdu ... Ceci compense cela.
Je suis un lecteur fidèle de Douglas Kennedy, et il se trouve que "The woman of the fifth" est son roman le moins réussi à mes yeux, affaibli par la tentative d'y intégrer une dimension fantastique finalement frustrante. Un bémol qui s'avère très secondaire, dans le sens où le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski a décidé de s'approprier le récit au point d'en renverser le sens, de son propre aveu. Et effectivement, si la trame de Kennedy est conservée, le déroulement de l'intrigue se démarque du livre et son dénouement reste très flou et incertain, là où le romancier américain donnait des réponses claires. C'est d'ailleurs tout l'intérêt du film, qui est très axé sur la forme et le mode d'expression cinématographique, avec un gros travail sur les textures et les sons, notamment, qui donnent un relief particulier au récit. Hélas, cet aspect sensoriel, organique, s'impose au détriment de l'histoire proprement dite, à peine effleurée (film très court), voire inachevée... Dommage pour Ethan Hawke, qui incarne bien le rôle de l'écrivain tourmenté.
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1,0
Publiée le 15 juillet 2021
Il y a des films qui prétendent être du grand art et La Femme du Vème est clairement l'un d'entre eux. Il insulte notre intelligence avec ses rebondissements car si un film devait suggérer que tout s'est passé dans l'esprit du protagoniste alors pourquoi s'embêter avec cette histoire sans queue ni tète alors que nous pouvons tout imaginer nous-même juste en regardant l'affiche et savoir a quel point c'est mauvais. Et étonnamment il est basé sur un roman écrit par Douglas Kennedy donc il devrait y avoir une histoire à moins que quelque chose n'ait mal tourné avec l'adaptation du scénario par le réalisateur Pawel Pawlikowski ou qu'il n'ai tous simplement pas lu le livre...
Je suis tombée par hasard sur ce film après avoir vu qu'Ethan Hawke que j'adore, y jouait. Et de fil en aiguille, je l'ai regardé jusqu'au bout. Alors que dire ? c'est un film très étrange, presque sans bande son ce qui rajoute une ambiance pesante... c'est très lent, parfois ennuyeux et en même temps, j'avais envie de le finir quand même car le réalisateur réussit à mettre ci et là, un peu de suspense. J'avoue ne plus savoir ce qui est réel de ce qui est imaginé par le héros. Enfin, les séquences dans la forêt sont assez bizarres, on se demande quel message subliminal le réalisateur a voulu nous passer.. Bref, si vous aimez Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas, allez-y.. sinon vous risqueriez de ne pas apprécier car il est vraiment spécial.
Fascination et Mystère submergent le spectateur plongé dans une intrigue audacieuse, ne manquant pas de charme. Un seul hic en vérité: le dénouement un peu kitsh et trop immédiat, dont le roman décevant de Kennedy en est la cause. Ethan Hawke a pourtant trouvé ici un rôle sur-mesure ...