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Jean-françois Passé
117 abonnés
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1,5
Publiée le 25 novembre 2011
Le réalisateur polonais s'essaie ici au style psychopathe avec quelques moments intéressants mais bien peu nombreux pour faire de ce film un élément remarquable : il y a même des interludes naturalistes à la Mallick. c'est peut-être un premier film mais ce n'est pas un excuse pour le rater quand même
Malgré une intérprétation appliquée et réussie des interprètes, le film patauge dans sa grisaille et sa mélancolie et n'arrive jamais jusqu'à nous pour nous toucher ou nous embarquer. 11/20
Quel film bizarre, j'avais lu le livre il y a un moment, je n'avais pas vraiment compris la chute mais la lecture était néanmoins agréable. Ce film que j'avais zappé au cinéma (il avait du rester une semaine car je ne me rappelais même plus de l'avoir vu à l'affiche) je l'ai heureusement regardé en DVD...en deux fois tellement c'était long alors qu'il ne dure qu' 1h 20 !! Je voulais savoir ou ça allait et j'ai encore moins compris, si quelqu'un a la gentillesse de me faire une explication de texte je suis preneuse ! Un peu trop bizarre pour moi sans doute.
J'ai accroché à l'histoire (malgré les longueurs), mais malheureusement j'ai détesté l'ambiance du long-métrage qui est beaucoup trop soporifique à mon goût, se qui fait que ça en devient vite ennuyant ! Heureusement qu'il y a la superbe Kristin Scott Thomas pour redonner de l'intérêt à 'La Femme du Vème'.
Tom Ricks, romancier américain comme d’autres avant lui débarque à Paris, cee n’est pas l’inspiration qu’il est venu chercher dans la capitale des arts mais la trace de sa fille partie avec sa mère pour fuire une relation tumultueuse. On en saura pas plus mais l’appel à la police immédiat de son ex-femme suite aux retrouvailles laisse supposer une propension à la violence chez Ricks. Seul dans la capitale et sans ressource, l’écrivain d’un seul livre va suivre un chemin qui le mènera aux limites du rationnel à partir d’un hôtel miteux de la proche banlieue. Ne nous donnant aucun repère nous permettant de comprendre la structure mentale de son anti-héros, Pawlikowski crée une attente largement entretenue par la force du jeu d’Ethan Hawke qui fait passer beaucoup de choses dans son regard perdu. Le réalisateur semble plusieurs fois vouloir emprunter les codes du thriller mais il ne donne jamais suite aux pistes qu’il déflore. A force de promettre sans jamais donner, il finit par créer une frustration chez le spectateur. C’est sans aucun doute l’errance de ce déraciné que veut nous faire partager Pawlikowski, il évite alors systématiquement de donner trop de consistance aux personnages pourtant intéressants qu’il place sur la route de Ricks. Il faut donc s’accrocher au désespoir de cet homme arrivé prématurément au bout de sa route pour apprécier ce film non dénué de défauts mais qui parvient malgré tout à nous émouvoir et à nous troubler. A noter la présence énigmatique de Kristin Scott-Thomas.
Je ne sais pas quoi penser de ce film. J’ai le sentiment d’avoir perdu mon temps. Par rapport à la fin, à l’attente. Je n’ai pas perdu 1h30 de ma vie comme je peux le lire souvent. Je ne me suis pas ennuyé mais au fur et à mesure que le film avançait, j’avais comme un mauvais pressentiment... Quelque part, le réalisateur a su attiser ma curiosité. Il a gagné, car je suis resté jusqu’au bout, intrigué, interrogé... Seulement je me demande s’il ne s’est pas perdu en chemin dans un délire fantasmagorique. Plus le film avançait plus je m’enfonçais dans un brouillard confus comme ce fondu blanc qui concluait le film... Intéressant de découvrir Ethan Hawke s’exprimer dans un français approximatif. Film à voir en VO évidemment pour apprécier son accent. Bref, ça ne vaut peut-être pas le coup de s’interroger. D’aucuns diront film inutile, moi, masturbation intellectuelle du pauvre... Parfois, il est bon d’être rationnel surtout quand le film est ancré dans une réalité terne, s’il n’apporte pas une part de rêve, d’espérance, de magie... Si, je sais quoi penser : décevant.
Ca démarre pas mal et puis tout s'enlise, devient un peu soporifique. Une lueur d'intrigue sur fond de surréalisme laisse espérer que cette tournure prendra le pas sur la torpeur dégagée. Las, on voit tout interloqué arriver la fin un tant soit peu bâclée et qui laisse donc le spectateur sur sa faim. Bref, c'est fort dommage quand surtout l'on s'était déplacé pour voir la talentueuse Kristin Scott Thomas.
Bon, j'avoue j'avais lu bouquin de Douglas Kennedy. Et c'était pas son meilleur (et de loin). Bon. Je vais voir le film. Je me dis, allez, peut-être on sait jamais... sur un malentendu. Et ben pa-ta-track ! le film non plus il est pas bon ! Il parait que Truffaut disait qu'on faisait du bon cinéma avec de la mauvaise littérature.... et ben François pas toujours mon vieux !
Plutôt intriguant dans sa première partie (le portrait d’un homme à la dérive sur lequel plane une menace sourde et indéfinie), très atmosphérique et soutenue par un casting solide, le film s’aventure ensuite avec moins de bonheur sur un territoire lynchien (dimension de plus en plus mentale du récit, bascule dans le fantastique). Tout devient assez maniéré et artificiel, sans pour autant créer le malaise. Incapable d’ouvrir ou de clore son récit, le film se termine sur un vrai-faux twist honteux (et péniblement assumé par le cinéaste). Dommage car l’ambiance d’inquiétante étrangeté du début et le jeu intense d’Ethan Hawke étaient prometteuses…
1h25... c'est long pour un prologue. Je ne vois rien d'autres à dire, donc je meuble pour arriver au quota des 50 caractères demandés afin de pouvoir publier ma critique. Ah si, une chose quand même... FUYEZ!!!!!!!
Si j’ai passé un excellent moment de lecture en lisant le roman de Douglas Kennedy, je ne pourrais pas dire que j’ai été conquis par cette adaptation cinématographique, bien au contraire. La faute à un scénario qui ne fait quasiment jamais honneur au matériau d’origine, à une mise en scène de Pawel Pawlikowski totalement dénué de charme et à une interprétation assez quelconque de la part de Kristin Scott Thomas. En fait, il n’y a qu’un seul petit intérêt à visionner ce film, c’est par rapport à la très bonne prestation d’Ethan Hawke qui campe avec son charisme habituel le rôle principal. Mais il ne faut pas se le cacher, "La Femme du Vème" est une vraie grosse déception et je ne le conseil évidemment pas à tous ceux qui ont lu et aimer le roman. Les autres, par contre, et avec un peu de chance, ils y trouveront peut-être leurs comptes.