AlloCiné
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Votre avis sur Minuit à Paris ?
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blah blah blah blah, blaaaah, blablablah bal blahblah. blah blab blah? oh, ben oui, blah blah!
c'est à peu près tout ce qu'on retient de ce film ennuyeux et crétin (Owen était l'acteur idéal pour ça).
franchement, Woody, faut te ressaisir, là!
mention spéciale à Carla Bruni qui nous prouve qu'en plus de n'avoir aucun talent en tant que chanteuse, n'en a pas plus en tant qu'actrice (mais heureusement,elle n'apparait à l'écran que furtivement).
c'est à peu près tout ce qu'on retient de ce film ennuyeux et crétin (Owen était l'acteur idéal pour ça).
franchement, Woody, faut te ressaisir, là!
mention spéciale à Carla Bruni qui nous prouve qu'en plus de n'avoir aucun talent en tant que chanteuse, n'en a pas plus en tant qu'actrice (mais heureusement,elle n'apparait à l'écran que furtivement).
MINUIT A PARIS retient notre attention aussi facilement qu’un énorme décolleté. Ce petit obsédé de Woody gerbe à mon sens sa meilleure réalisation à travers cette fabuleuse théâtralisation du « beau Paris » avec ces Moet Chandon, ces colliers en perles, ces grands restaurants, ces hôtels hors de prix, il ne souhaite pas nous montrer le « tout Paris » peuplé de toxicos, de clodos ronflants sur le macadam après une bouteille de gros qui tâche, de fille de joie négociant une pipe entre deux autos, il fait du classicisme comme à son habitude et ne revêtira en aucun cas l’habit du naturalisme. Woody nous enthousiasme, dès le début, avec une série de plans rapides sur le raffinement, la beauté mystique et la synergie que dégagent ces boulevards magnifiques sous forme de visite guidée.
Très vite aspiré par l’attractivité de Paris, la trame nous dirige sur le personnage traduit par Owen, un bohème souffrant du « syndrome de l’âge d’or » ; Gil.
Owen Wilson est l’incarnation angélique de Gil habillé de son blazer quadrillé, sa chemise blanche, sa montre haut de gamme, ses spaghettis blond qui lui sert de cheveux, son air exaspéré. Gil est un solitaire cherchant désespérément le chemin de la créativité, le chemin de l’inspiration, une forme de crise de la quarantaine.
MINUIT A PARIS exprime l’idée qui traverse chacun d’entre nous à toute époque ; « c’était mieux avant » mais avant quoi déjà ? Merci Wapalek. MAP est une encyclopédie farfelue expliquant avec précision différentes anecdotes, passant par Ernest Hemingway, par notre fidèle acolyte Scoot Fitzgerald ou encore par Pablo, on y voit un magnifique tableau d’artistes, des écrivains, des peintres, des hommes comme Woody qui combine travaille frénétique et art.
La force du discours présenté par notre petit bohème envers Cotillard est similaire à ceux de Gandhi lors des mouvements d’indépendance. Bravo M’sieur Woody, tu m’as offert une jouissance aussi bien visuelle qu’acoustique, reçois mes froides salutations.
Auditeur, auditrice, finissez vos sandwich merguez soldés et dépêchez vous de louer Minuit à Paris et allez vous faire foutre, bien à vous.
Très vite aspiré par l’attractivité de Paris, la trame nous dirige sur le personnage traduit par Owen, un bohème souffrant du « syndrome de l’âge d’or » ; Gil.
Owen Wilson est l’incarnation angélique de Gil habillé de son blazer quadrillé, sa chemise blanche, sa montre haut de gamme, ses spaghettis blond qui lui sert de cheveux, son air exaspéré. Gil est un solitaire cherchant désespérément le chemin de la créativité, le chemin de l’inspiration, une forme de crise de la quarantaine.
MINUIT A PARIS exprime l’idée qui traverse chacun d’entre nous à toute époque ; « c’était mieux avant » mais avant quoi déjà ? Merci Wapalek. MAP est une encyclopédie farfelue expliquant avec précision différentes anecdotes, passant par Ernest Hemingway, par notre fidèle acolyte Scoot Fitzgerald ou encore par Pablo, on y voit un magnifique tableau d’artistes, des écrivains, des peintres, des hommes comme Woody qui combine travaille frénétique et art.
La force du discours présenté par notre petit bohème envers Cotillard est similaire à ceux de Gandhi lors des mouvements d’indépendance. Bravo M’sieur Woody, tu m’as offert une jouissance aussi bien visuelle qu’acoustique, reçois mes froides salutations.
Auditeur, auditrice, finissez vos sandwich merguez soldés et dépêchez vous de louer Minuit à Paris et allez vous faire foutre, bien à vous.
Woody Allen me surprendra toujours tout en ne me surprenant pas vraiment. Quelle surprise! Et c'est ce que j'aime chez cet homme; Il est toujours là où on l'attend et en même temps toujours là où on ne l'attend pas. Minuit à Paris n'échappe pas à la règle, une fois de plus. Quelle belle idée, ce film, et si bien mis en scène. Avec un petit faible pour la bobine de Picasso. Un film qui pousse au rêve mélancolique sans surprise mais tout aussi surprenant.
LOL c'est ce que je me suis dit des les premieres minutes, un Paris de carte postale, un Paris de gens friqués et encore..un Paris qui n'existe que dans la tete de w. Allen, j'ai envie de dire m. Allen fallait filmer la goutte d'or aussi chateau rouge porte de vanves, le 13e ! Ca aurait ete marrant ! Non mais vla la propagande qd mm mais bon...ne gachons pas trop le reve americain...que retenir sinon...pas gd chose en fait le synopsis que je trouvais interessant a ete mis en scene d'une facon tres diff que ce que j'imaginais, j'imaginais une facon plus "magique" pr retourner ds le passé. Je ne connaissais pas trop allen a l'epoque ici un passage en taxi et c'est fait ! Vous avez dit naze ? Bon sinon un heros incompris, c'est bien reste le, parce que de toute facon on s'en fout avec un recit a peine interessant mais surtout et c'est fantastique une flopée d'"acteurs" francais!...il s'est dit on est en france dc amenons des acteurs francais c'est fantastique a lui de leur donner du travail mais ce serait mieux qu'ils disparaissent de la lumiere car niveau jeu charisme et surtout interet expliquez moi ce que foutent cotillard, ELMALEH et surtout bruni sarkozy !! Nan pr cette derniere elle excelle dans une scene digne d'une performance a oscars (n'est ce pas) ou elle est sur un banc et on dirait qu'elle apprend a lire, j'en rigole encore a l'evocation de cette scene....quoi c'etait pas sensé etre drole ?? Bref pr finir seydoux qui est la pr prouver qu'owen n'est pas gay ou par piston je ne sais pas...on n'a qd mm evité le pire heureusement le film est sorti avant the artist sinon il ns auraient casé bejo et dujardin on a eu tres chaud
Un sympathique compte, léger, avec de belles images, de beaux costumes, et une ambiance bien particulière
Et même s'il nous a déjà donné bien mieux que ça, j'aime toujours autant ces moments phylo qui sont dans tous les film de W. Allen, et c'est d’ailleurs essentiellement pour ça que je regarde / que j’attends ses films.
Et même s'il nous a déjà donné bien mieux que ça, j'aime toujours autant ces moments phylo qui sont dans tous les film de W. Allen, et c'est d’ailleurs essentiellement pour ça que je regarde / que j’attends ses films.
Excellent . W. Allen une fois de plus, sait nous captiver en nous transportant dans un autre monde, le temps d'un film !
Ce nest pas le film de l'annee ni le meilleur de woody allen mais le film se laisse regarder. On peut parler d'un conte pour adulte et on se demande comment l'histoire va se terminer... Et cest la le (gros) bemol,le film ne finit pas vraiment et nous laisse un gout d'inachever...
Excellente surprise que ce film. Passé le générique truffé de clichés sur Paris, c'est avec étonnement et plaisir que l'on découvre ce qu'il se passe pour le personnage principal à partir de minuit. Les images sont belles, la musique également. Le scénario est original. Bravo Monsieur Allen.
Woody Allen a ce talent de réaliser des films calme et jamais ennuyeux, et ce Midnight in Paris en est le parfait exemple. Le scénario importe peu tant la beauté des images et la qualité du jeu d acteurs sont au rendez vous. L histoire parle donc du temps qui passe, de la nostalgie et ses regrets, de notre quotidien et des choix à faire. Le tout se passe dans un Paris idéalisé et beau mais aussi dans un Paris des années 20 festif et enivrant. Les acteurs sont merveilleux et Owen Wilson est excellent acteur, parfait dans cet individu lambda poète et romantique auquel chacun de nous pourrait s identifier. Ce film est un véritable cadeau, on en savoure chaque instant, on en ressort apaisé, satisfait d avoir vu un grand film, merci à Woody Allen !
T-Tiff
Woody Allen signe un de ses meilleurs films sur la plus belle ville du monde. Parvenant à montrer Paris dans toute sa splendeur, le cinéaste réussit à envouter le spectateur pendant deux heures, avec des images absolument magnifiques. Comme toujours avec Woody Allen, le casting est de très haut niveau, avec Léa Seydoux, Marion Cotillard, Carla Bruni et Gad Elmaleh notamment côté français et Owen Wilson, Rachel McAdams, Kathy Bates, Adrian Brody ou encore Tom Hiddelston côté Outre-Atlantique. Même si nous avons trouvé que Owen Wilson donnait à son personnage un caractère un peu niais, minimisant la performance de l'acteur, le reste du casting fonctionne très efficacement et on prend plaisir à voir évoluer ensemble ces différents acteurs et actrices. Le film nous transporte dans l'Histoire de Paris, au milieu des grands artistes qui y ont vécu à des époques différentes. Alors, même si cette histoire de voyage dans le temps semble dans un premier temps un peu tiré par les cheveux, on finit par se prendre au jeu. Belles musiques également, faisant de l'ensemble un film vraiment très agréable, une carte postale vivante de Paris. Bravo Mr. Allen pour "Minuit à Paris".
Plus le temps passe et plus le cinéma de Woody Allen dévoile sa platitude formelle. Avec Minuit à Paris le cinéaste nous offre une visite guidée dans la capitale romantique par excellence, filmant la ville à grands renforts de clichés et de plans-séquences raplaplas. Certes la lumière de Darius Khondji n'est pas tout à fait tarte mais ça ne suffit pas à tirer le spectateur de l'indifférence la plus totale. Sinon pour l'histoire Woody Allen change le décor, le nom et la couleur des yeux de ses personnages, ajoute quelques références culturelles européennes - Dali, Bunuel, Picasso, Lautrec ou Gauguin pour ne citer qu'eux - et nous livre encore et toujours le même film, toujours la même recette, toujours le même prétexte narratif... On aurait pu effectivement retrouver le Woody de la grande époque, celui des comédies sophistiquées à la Manhattan ( l'ouverture de Minuit à Paris renvoie d'ailleurs directement à celle du classique de 1979 ). Cela reste pourtant terriblement convenu et banal, le cinéaste ayant décidé de jouer les touristes au détriment d'une véritable recherche artistique. Et, cerise sur le gâteau, Marion Cotillard est comme toujours exaspérante. Un mauvais film.
Alors que j’avais émis les plus grandes réserves à propos de ses deux derniers films « Whatever Works » et surtout « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », que j’avais trouvé laborieux pour ne pas dire franchement ennuyeux, ce « Midnight in Paris » nous renvoie à la meilleure période de Woody Allen à mes yeux, celle de « La rose pourpre du Caire ». C’est clairement un amoureux de la France et surtout de Paris qui est derrière la caméra, il filme cette ville comme on filme la personne qu’on aime : on ne montre que ses qualités et on évite les défauts qui fâchent : ici Paris est merveilleux, propre, élégant et même les parisiens sont sympathiques ! Au fil de ses pérégrinations nocturnes, Gil (interprété par Owen Wilson, acteur texan assez mal connu en France et qu’on imaginait mal en personnage romantique jusqu’à présent), va passer de l’autre côté du miroir pour se fondre dans son Paris phantasmé, celui des années 20 où il va rencontrer Picasso, Ernest Hemingway, Dali, Buñuel et bien d’autres, et surtout où il va rencontrer la belle Adriana, muse des artistes de sont temps et qui pourrait bien devenir la sienne. Tout le casting (et il est assez pléthorique !) est savoureux (Adrian Brody campe un Salvator Dali très réussi !). Les répliques sont délicieusement décalées, les situations gentiment surréalistes et tout cela donne un film absolument charmant, qui passe très vite et qui laisse comme une furieuse envie d’aller flâner dans le Paris de la Rive Gauche… C’est une comédie fantastique souvent drôle et au scénario inventif, on pense de temps en temps à « Retour vers le futur » et le côté « poupées russes » du scénario est assez astucieux pour nous surprendre. En filigrane, Woody Allen critique la nostalgie du temps passé, de cette nostalgie qui empêche d’avancer. A tous ceux qui pensent que « c’était mieux avant », Woody Allen leur montre que les gens « d’avant » pensaient surement aussi que « c’était mieux avant » et ainsi de suite et que cela ne sert à rien de regretter la vie qu’on a pas eu, mieux essayer de vivre la sienne du mieux qu’on peut. On peut penser que ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais qu’importe… Il est difficile de ne pas s’attacher au personnage de Gil (déjà, il est francophile, ça aide…) dans sa quête du bonheur. Non vraiment, j’ai passé un bon moment devant ce film, et je n’en attendais pas tant en achetant ma place !
Abarai
Le très prolifique Woody Allen nous revient avec une petite incartade française, intitulée "Minuit à Paris".
Le réalisateur ayant toujours voulu vivre dans cette ville, on ressent son amour pour notre capitale dans chaque plan, chaque paysage contrastée faisant ressortir la beauté artistique et romantique de la ville.
Mais là où le cinéaste surprend, c'est en abordant un voyage à travers le Paris des années 1920, dans lequel Gil se plaît à succomber une fois l'heure fatidique tombé. Il déambule alors dans les cabarets et autres bars, rencontrant quelques grands artistes d'époque, d'Hemingway à Dali en passant par Picasso.
Brillant dans son interprétation -Owen Wilson est excellent- et dans ses idées, le film souffre pourtant, comme souvent chez l'auteur/réalisateur, d'un dénouement brutal qui ne semble pas résoudre grand chose. La vision carte postale de Paris représente une vision un peu idéale de la ville, et donc forcément biaisée. Un joli film, positif et joyeux.
Le réalisateur ayant toujours voulu vivre dans cette ville, on ressent son amour pour notre capitale dans chaque plan, chaque paysage contrastée faisant ressortir la beauté artistique et romantique de la ville.
Mais là où le cinéaste surprend, c'est en abordant un voyage à travers le Paris des années 1920, dans lequel Gil se plaît à succomber une fois l'heure fatidique tombé. Il déambule alors dans les cabarets et autres bars, rencontrant quelques grands artistes d'époque, d'Hemingway à Dali en passant par Picasso.
Brillant dans son interprétation -Owen Wilson est excellent- et dans ses idées, le film souffre pourtant, comme souvent chez l'auteur/réalisateur, d'un dénouement brutal qui ne semble pas résoudre grand chose. La vision carte postale de Paris représente une vision un peu idéale de la ville, et donc forcément biaisée. Un joli film, positif et joyeux.
En 2011, à sa sortie, je n'avais pas regardé "Minuit à Paris". A vrai dire, il ne m'intéressait pas plus que cela et sa bande annonce ne m'enthousiasmait pas non plus.
Il a fallu attendre 4 années et la préparation d'un voyage à Paris pour que je cherche dans ma mémoire quel film pourrait me mettre dans l'ambiance avant de partir et me rendre un petit peu impatient d'y aller. Le premier qui est venu à mon esprit est, curieusement, ce Woody Allen. Lorsque dans un guide de voyage, j'ai pu voir ce titre inscrit dans la liste des films à voir avant de venir, c'en était trop, il faudrait que je le regarde.
C'est désormais chose faite et je puis affirmer que j'aurais loupé un film fort sympathique autrement.
En effet, je craignais pourtant de m'ennuyer car le seul autre film de Woody Allen que j'ai vu est "To Rome With Love" que j'ai moyennement apprécié (c'est un euphémisme).
Pourtant, Allen propose une histoire simple mais originale, qu'il déroule au milieu d'une ville qu'il filme comme peu d'autres. Ce qui est impressionnant, notamment, ce sont les plans qu'il a pu faire dans des endroits emblématiques de Paris que l'on imagine difficilement privatisables pour un tournage (Carla Bruni est au générique ? Non, je ne vois pas le lien ...) : Musée Rodin, Château de Versailles ...
"Minuit à Paris" constitue un guide vivant pour visiter Paris au travers des yeux d'un américain et de ses clichés sur la France (capitale de la mode, culture prééminente, gastronomie, etc ...). Alors oui, Woody Allen filme le Paris riche, le Paris touristique, mais après tout, ses personnages ne sont-ils pas des touristes ? Ne vont-ils donc pas naturellement dans les endroits à visiter, à voir ? Je préfère voir une vision glamour de Paris, qui nous fait rêver et qui se vend comme tel, qu'une vision plus pessimiste.
Mais "Minuit à Paris" ne se contente pas d'être une promotion démesurée de la Ville Lumière. Il développe une histoire qui prend un sens assez inattendu, un mélange de comédie romantique et de fantastique, qui convoque des grands noms de l'art que l'on s'amuse à découvrir et à chercher : Toulouse-Lautrec, Dali, Picasso, l'irrésistible Hemingway incarné par Corey Stoll ...
Le film n'échappe toutefois pas à certains défauts qui viendront atténuer le plaisir qu'on en ressort.
En premier lieu, quelques ficelles scénaristiques sont déplorables et contribuent à faire un saut dans le temps pour économiser quelques minutes et quelques explications plausibles (notamment la scène juste avant le générique final).
En second lieu, certains personnages sont assez agaçants et assez plats. Et bizarrrement, ces personnages sont tous ceux qui vivent dans les années 2010. Dommage !
Enfin, on peut parfois douter de la qualité du jeu de certains acteurs qui freinent l'immersion du spectateur dans le récit.
Mais, mis à part ces défauts, le film est très agréable et constitue une bonne surprise !
Il a fallu attendre 4 années et la préparation d'un voyage à Paris pour que je cherche dans ma mémoire quel film pourrait me mettre dans l'ambiance avant de partir et me rendre un petit peu impatient d'y aller. Le premier qui est venu à mon esprit est, curieusement, ce Woody Allen. Lorsque dans un guide de voyage, j'ai pu voir ce titre inscrit dans la liste des films à voir avant de venir, c'en était trop, il faudrait que je le regarde.
C'est désormais chose faite et je puis affirmer que j'aurais loupé un film fort sympathique autrement.
En effet, je craignais pourtant de m'ennuyer car le seul autre film de Woody Allen que j'ai vu est "To Rome With Love" que j'ai moyennement apprécié (c'est un euphémisme).
Pourtant, Allen propose une histoire simple mais originale, qu'il déroule au milieu d'une ville qu'il filme comme peu d'autres. Ce qui est impressionnant, notamment, ce sont les plans qu'il a pu faire dans des endroits emblématiques de Paris que l'on imagine difficilement privatisables pour un tournage (Carla Bruni est au générique ? Non, je ne vois pas le lien ...) : Musée Rodin, Château de Versailles ...
"Minuit à Paris" constitue un guide vivant pour visiter Paris au travers des yeux d'un américain et de ses clichés sur la France (capitale de la mode, culture prééminente, gastronomie, etc ...). Alors oui, Woody Allen filme le Paris riche, le Paris touristique, mais après tout, ses personnages ne sont-ils pas des touristes ? Ne vont-ils donc pas naturellement dans les endroits à visiter, à voir ? Je préfère voir une vision glamour de Paris, qui nous fait rêver et qui se vend comme tel, qu'une vision plus pessimiste.
Mais "Minuit à Paris" ne se contente pas d'être une promotion démesurée de la Ville Lumière. Il développe une histoire qui prend un sens assez inattendu, un mélange de comédie romantique et de fantastique, qui convoque des grands noms de l'art que l'on s'amuse à découvrir et à chercher : Toulouse-Lautrec, Dali, Picasso, l'irrésistible Hemingway incarné par Corey Stoll ...
Le film n'échappe toutefois pas à certains défauts qui viendront atténuer le plaisir qu'on en ressort.
En premier lieu, quelques ficelles scénaristiques sont déplorables et contribuent à faire un saut dans le temps pour économiser quelques minutes et quelques explications plausibles (notamment la scène juste avant le générique final).
En second lieu, certains personnages sont assez agaçants et assez plats. Et bizarrrement, ces personnages sont tous ceux qui vivent dans les années 2010. Dommage !
Enfin, on peut parfois douter de la qualité du jeu de certains acteurs qui freinent l'immersion du spectateur dans le récit.
Mais, mis à part ces défauts, le film est très agréable et constitue une bonne surprise !
Gil est un scénariste hollywoodien en vacances à Paris avec sa fiancée et ses beaux-parents, des visiteurs haut-de-gamme mais touristes moyens en définitive. Lui seul est sous le charme de ce Paris aux couleurs chaudes, de ce Paris qui l'émerveille parce qu'il mêle le romantisme au souvenir des artistes de légende, parce qu'il magnifie la bohème.
Précisément, le merveilleux transporte Gil (sans doute le double du cinéaste) tous les soirs ...dans les années 20, l'âge d'or de ses compatriotes Hemingway et Gertrude Stein, de Dali, Bunuel et autres Picasso.
Woody Allen ne mégote pas pour montrer la beauté des beaux quartiers parisiens et pour évoquer la fascination qu'exerce sur Gil, romancier débutant, les grandes figures artistiques du début du siècle qui ont choisi la capitale pour accomplir des parties de leur oeuvre. Sans doute, le cinéaste fait sienne l'admiration de Gil. Pour autant, et c'est le message sur lequel il conclut son histoire, l'âge d'or n'existe pas en dehors d'une certaine nostalgie des temps passés, et chaque époque est déjà dans le regret et la surestimation de celles qui précèdent.
Le propos n'est pas déterminant. L'humour de l'auteur, l'élégance de sa réalisation, le télescopage fantasmatique des époques -sans explication rationnelle de la part du réalisateur, et c'est aussi bien comme ça- le sont davantage.
Une comédie ludique et spirituelle.
Précisément, le merveilleux transporte Gil (sans doute le double du cinéaste) tous les soirs ...dans les années 20, l'âge d'or de ses compatriotes Hemingway et Gertrude Stein, de Dali, Bunuel et autres Picasso.
Woody Allen ne mégote pas pour montrer la beauté des beaux quartiers parisiens et pour évoquer la fascination qu'exerce sur Gil, romancier débutant, les grandes figures artistiques du début du siècle qui ont choisi la capitale pour accomplir des parties de leur oeuvre. Sans doute, le cinéaste fait sienne l'admiration de Gil. Pour autant, et c'est le message sur lequel il conclut son histoire, l'âge d'or n'existe pas en dehors d'une certaine nostalgie des temps passés, et chaque époque est déjà dans le regret et la surestimation de celles qui précèdent.
Le propos n'est pas déterminant. L'humour de l'auteur, l'élégance de sa réalisation, le télescopage fantasmatique des époques -sans explication rationnelle de la part du réalisateur, et c'est aussi bien comme ça- le sont davantage.
Une comédie ludique et spirituelle.
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